Juan Solo
Angoulême 1996 : Alph-Art scénario pour le tome 1 La vie de Juan Solo, dans une région d'Amérique du Sud. Des enfers à la rédemption. "En tourbillonant, la poussière se répand sur la Terre......." "Je ne perdrais pas..... Car je ne crierai jamais grâce!..."
Amérique du sud Angoulême : récapitulatif des séries primées Georges Bess Jodorowsky Spiritualité et religion
Dans les faubourgs misérables de Huanto City, la survie est au prix du sang. Juan Solo est une jeune frappe haineuse, un fils de flingue que son inextinguible ambition va mener au meurtre, à la richesse, puis à la rédemption. Un thriller moderne situé dans une cité fictive en Amérique du Sud.
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Date de parution | Juin 1995 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Quand je ressors d'une BD dérangé par ce que j'y ai vu, je peux comprendre que parfois ce soit justifié. Mais là, je n'ai pas arrêté de me dire tout au long de ma lecture : "Ah ben oui, c'est Jodorowsky". Ce qui, dans mon langage, n'est pas forcément qualitatif, même si certains le prendront bien mieux. "Juan Solo" est une BD qui me semble être presque la quintessence de Jodorowsky : flingue, cow-boy, Jésus, mysticisme, inceste, viol et Œdipe. On a le quinté gagnant ! Toutes les thématiques chères à l'auteur se retrouvent ici, avec une vie de gosse de rue, une ascension puis une chute et une rédemption. Le scénario classique, à la sauce du scénariste : rajoutez plein d'éléments du Nouveau testament (12 disciples, traversée du désert, etc …), mettez des relations étrangement glauques dans les personnages (d'ailleurs le thème Oedipien m'a franchement fait sortir de l'histoire tant ça m'a semblé être inséré au chausse-pied dans le reste) et saupoudrez de western classique, dans une Amérique latine fantasque. Je ne sais pas trop quoi tirer de l'ensemble, si ce n'est que la violence c'est franchement pas ma came, que j'aime pas une BD où toutes les femmes sont violées et/ou prostituées, où le héros est un bloc monolithique pour lequel je n'ai jamais éprouvé d'empathie et qui semble vouloir le glorifier alors que c'est une véritable ordure du début à la fin. En fait, je pense surtout que je ne suis pas fait pour du Jodorowsky. Au fur et à mesure de mes lectures de ses œuvres, je me rends compte que son style d'histoire ne me convient pas du tout. J'avais bien aimé Bouncer par exemple, mais sans pour autant l'aduler. Et là, je me rends compte de mes limites avec son style. C'est violent et provocateur, mais ça l'est trop pour moi. Et son délire mystique ne rattrape pas le récit, à mes yeux de païens convaincu. Je ne me sens pas en empathie avec ses personnages, pas en résonnance avec ses thèmes et j'ai toujours du mal avec sa violence. "Juan Solo" me semble indiquer clairement que je devrais laisser tomber l'auteur, et c'est probablement ce que je vais faire.
Voilà une histoire de Jodorowsky qui va beaucoup me marquer. C’est une très grande réussite, un vrai plaisir à lire, et malgré une insatisfaction aigue à un moment charnière, j’ai dévoré la suite sans hésitation. Riche et profonde, sordide et violente, cette histoire suffit à me réconcilier avec cet auteur un peu fou. A la lecture du 1er tome, je suis emballé comme un dingue. L’histoire ne paraît pas vraiment originale en soi, un mec abandonné à la naissance qui grandit dans la misère et finit par être « fils de flingue », protecteur d’un haut politicien véreux dans un Mexique où l’autoritarisme et l’insécurité règnent. Oui, sauf que Jodorowsky a eu l’intelligence de démarrer l’histoire par la fin…et ça change tout ! Comment ce garde du corps en est donc venu à se retrouver dans une situation aussi extrême ? Eh bien c’est ce que l’auteur nous propose de découvrir… Ce qui est bon de remarquer aussi, c’est l’ambiance. Elle résulte d’une écriture et d’un dessin qui s’unissent parfaitement pour dégager quelque chose d’assez violent, sombre et dégueulasse. Il y a des mises en scène absolument incroyable, où l’on découvre des personnages (ou un scénariste, à vous de choisir) assez tarés, mais qui gardent une certaine maîtrise, un sang-froid. Contrairement à l’Incal (je trouve). Le tome 3 sera celui qui m’aura le moins plu, parce-que si les choses continuaient à partir en vrille tout en contrôle, ce revirement de situation a du mal à passer au moment où il tombe. Ce complexe d’Œdipe est, je cite, un « hasard extraordinaire ». Ca c’est clair, y’a pas d’autre mot... Dommage que cette transition manque de tact. Mais tout n’est pas à jeter non plus, loin de là... Je ne blâmerai pas plus que ça, tant le nouveau sens donné à la série tient ses promesses et parvient à nous faire presque oublier ce moment arrivé comme un cheveu sur la soupe. L’ensemble est une belle montée en puissance et Jodorowsky prouve qu’il sait écrire un épilogue superbe, où la décadence d’un homme se confronte avec l’élévation de son âme. Quand au dessin, je n’ai pas grand-chose à dire dessus, il est top. Laure est un personnage très intéressant et une femme franchement irrésistible. Notre personnage principal et tous les gardes du corps ont des sacrés tronches, les décors mexicains nous plongent bien dans ce monde de merde, que l’on se trouve en ville ou dans les canyons. Un peu dubitatif au niveau de la couleur, peut-être que j’aurais préféré autre chose mais l’ambiance sordide et miséreuse est superbement retranscrite par le dessinateur. A ce jour je n’ai lu que L’incal de Jodorowsky, et je préfère Juan Solo. Il se dégage quelque chose, là encore, d’assez taré, mais cette fois-ci l’auteur ne s’éparpille pas trop. Et je préfère le dessin de Bess plutôt que celui de Moebius (je ne parle que de l'Incal). Et si le revirement de situation est un peu trop tiré par les cheveux dans le tome 3, l’évolution psychologique de Juan Solo et sa fin sont deux points essentiels qui me poussent clairement à vous proposer de lire cette BD. Au-delà d’être meilleur à mon goût, Juan Solo me paraît surtout plus accessible que l’Incal. A parcourir et posséder si le cœur vous en dit !
Le début du premier tome me faisait craindre un gros délire mystique, comme Jodorowsky sait en balancer dans pas mal de ses séries. Mais en fait non, et ce premier tome inaugure vraiment très bien cette série, dans un bain de violence incroyable – et une petite étrangeté (la queue de Juan Solo). Les deux albums suivant baissent un peu en qualité je trouve, dans une lente descente d’intérêt qui accompagne la descente aux enfers de Solo, transformé de tueur implacable et sans état d’âme (devenu homme de confiance d’un premier ministre après être sorti d’une décharge !) en un alcoolo soumis à sa mère dans un bled paumé. Je suis quand même surpris par la rapidité et la radicalité de l'évolution de la personnalité de Juan Solo, mais bon... Je trouve que le quatrième et dernier tome, pourtant bien moins violent, plus apaisé que les autres, avec un retour à une atmosphère mystique chère à Jodo (et aux premières planches de l’album inaugural : la boucle est donc parfaitement bouclée), se révèle vraiment très beau – tout comme le dessin de Bess y atteint son apogée. Ce dessin de Bess est de toute façon globalement vraiment très bon, avec une colorisation cuivrée elle aussi bien fichue. En tout cas Bess confirme la capacité qu’a Jodo à s’entourer d’excellents dessinateurs, pour mettre en images ses délires ! Une série inégale, mais pleine d’une force sauvage. Il faut quand même supporter l’ambiance glauque qui domine à plusieurs reprises. Note réelle 3,5/5.
Je suis déçu par cette série car je pensais que j'allais lire une série que je trouverais au moins sympathique à lire. Et ben non celle-ci fait partie des séries de Jodorowsky que je n'aime pas. Pourtant, il y a quelques bonnes scènes, mais globalement la série m'a ennuyé. Je n'ai pas été trop dérangé par la violence de cette série, je suis tellement habitué au style du scénariste que cela ne me surprend même plus ! En revanche, le coté mystique m'ennuie toujours. Le gros problème que j'ai eu avec cette série, c'est que j'en avais rien à foutre de son héros alors que l'histoire raconte sa vie décadente puis le chemin vers la rédemption. Si je me fichais de ce qui pouvait lui arriver, cela me semble normal que je me fiche de sa vie ! Le dessin est correct.
Attention ça dézingue a tout va! La première chose qui saute aux yeux à la lecture de cette série c'est la violence et l'absence totale de morale du personnage principal, je ne parle même pas des seconds couteaux! Et puis il y a la patte Jodorowsky, que l'on en juge: un orphelin né avec un embryon de queue, un nain travesti qui le recueille et l'élève, des tueurs plus dégénérés les uns que les autres, etc.. rien me direz vous? Et si! De l'inceste, c'est sur cela que l'intrigue est bâtie, du viol, du parricide et du fratricide et la grande rédemption christique finale. Du Jodo quoi! Mais qu'est qui fait qu'avec tous ces ingrédients je n'ai pas détesté cette histoire. Aurais je des instincts plus noirs que je ne l'imagine? Serais je un pervers, un sérial killer qui s'ignore? Sans doute rien de tout cela, si, si, mais admettons le, dans ses délires Jodo sait raconter une histoire, il sait comment appâter le chaland et ne plus le lâcher. Alors certes nous ne sommes pas dupes et il faut lire tout ça au énième degré et ici la construction de son histoire est bigrement bien fichue. Dans cette histoire ultra violente les éléments dérangeants s'intègrent au récit de manière plus "coulé" que dans d'autres bandes de cet auteur. Au final une excellente histoire, surtout dans les premiers tomes, l'apparition du mystique pouvant gâcher un peu la seconde partie, plus lente et introspective. Jodorowsky tape fort encore une fois aidé en cela par un dessin classique mais qui lui aussi ne nous épargne rien.
Une nouvelle fois une superbe série de Jodorowsky qui est décidement capable de passer d'un genre à un autre avec toujours autant de brio. Le premier tome est particulièrement génial même si les autres restent de haut niveau. Y a que Jodorowsky qui est capable de nous raconter l'histoire d'un bébé avec une queue de chien recueilli par un nain prostitué travesti. Et ça marche. Ce personnage du nain m'a d'ailleurs beaucoup touché. Pour une fois le destin christique du héros et les délires spirituels de Jodorowsky sont mieux intégrés que d'habitude et semblent moins arriver comme un cheveu sur la soupe étant donné que l'on est mis dans le bain dès les premières page (Juan Solo=prophète qui se sacrifie) et que la suite est un flashback, cette construction est plutôt judicieuse (on ne pourra pas reprocher cette fois-ci à Jodo de ne pas s'avoir où il va et de saboter sa série).
Je n'ai jamais été un grand fan de Jodorowsky car je trouve toujours ses histoires très particulières et pas toujours à mon goût , mais je ne regrette pas la lecture de cette série ultra-violente et assez prenante finalement. Du même auteur j'ai quand même préféré La Caste des Méta-barons qui à mon avis est sa série la plus réussie. Quand on s'attaque à un récit de Jodorowsky on sait toujours les thèmes que l'on va y retrouver et c'est sans doute pour cela que je suis un peu réticent avec les séries de cet auteur. Juan Solo n'échappe pas à cette règle car l'on y trouve les thèmes de la religion , de la rédemption , de la violence , de la déviance et j'en passe. Ce qui est sûr c'est que l'on s'ennuie pas , mais par contre j'ai eu une impression de déjà-vu et c'est sans doute cela qui m'a un peu déçu dans cette série. L'histoire démarre plutôt bien avec la découverte d'un bébé monstrueux ( doté d'une queue) par un nain travesti dans une décharge. Puis nous suivons l'ascension de ce miraculé dans le crime et le mal jusqu'à sa rédemption. Les scènes d'action , de violence , de sexe s'enchaînent les unes après les autres pour le plus grand plaisir des fans de l'auteur. J'ai bien accroché avec les deux premiers tomes , puis vient le tome trois qui à mon avis est le moins bon de la série car on y trouve des éléments scénaristiques peu crédibles et je dirais même tirés par les cheveux, ce qui a rendu ma lecture ennuyeuse. Le quatrième et dernier tome relève le niveau du précédent pour clore cette série inégale mais qui se laisse lire. Le dessin de Georges Bess est toujours aussi réussi , d'ailleurs je compte bien me lancer dans sa dernière série Le Vampire de Bénarès afin de profiter de son graphisme agréable et soigné. Je conseille malgré mes critiques la lecture de cette série surtout à ceux qui ne connaissent pas Jodorowsky car il découvriront son univers très particulier mais malgré tout original. Par contre l'achat est dispensable, un emprunt à la médiathèque sera le bienvenu.
Une des meilleurs séries de Jodorowsky. A ranger selon moi derrière L'Incal, et Le Lama blanc. Un récit puissant avec de l'action ... et des trucs typiquement "Jodorowskyen" . C'est un peu tout le temps la même chose (violence, nain travesti avec des flingues, parcours christique ... ), oui c'est vrai mais là ça en jette. L'action se passe en Amérique du Sud, à l'intérieur d'un gang mafieux de gardes du corps travaillant pour le compte d'un politicien corrompu. Contexte assez inédit et réaliste pour du Jodo mais rassurez-vous : Juan Solo né avec une queue de singe (Dragon Ball ?) et élevé par un nain travesti prostitué (ah oui nous sommes bien chez Jodo) va gravir un à un les échelons de ce gang (en maravant tout le monde) pour aller même se taper la femme du politicien. Puis s'ensuivront diverses péripéties jusqu'à une situation assez critique (et christique). Le dessin de Georges Bess est magnifique, ample, nerveux, exprimant avec force et vigueur toute sa virtuosité sur l'ensemble des pages. Ce dessinateur est un des plus doués (dans ce genre). C'est un style ultra réaliste, classique mais profondément adulte et moderne. Ultra expressif et nerveux. Dessiner aussi bien ça me fait halluciner. Donc Juan Solo est un must si vous appréciez Jodorowsky. Moins définitif que Le Lama blanc des 2 mêmes auteurs, mais un must quand même.
Est-il possible d’être à la fois enthousiaste et perplexe à l’issue de la lecture complète de Juan Solo ? Est-il possible d’être à ce point emballé et excité à la fin du premier tome qui éclabousse le lecteur d’un récit hors normes et à la violence démesurée pour se paitre et se repaitre des chapitres suivants sans grand emballement ? C’est à la fois la promesse et la récompense d’un petit rejeton de Jodorowsky qui n’a pas son pareil pour façonner ce qui n’aurait dû être qu’une sombre histoire d’ascension mafieuse de plus en un cocktail atypique dont lui seul a le secret à base d’hyperviolence, de mutation au sens physique comme moral et de tabous déviants qui étonneront ou dégouteront ou peut-être les deux à la fois. Servi par un dessin de Bess que je trouve réussi dans un pur style 90’s (c’est nerveux et direct et contrairement à ce que j’ai lu ici et là, les décors ne sont pas sacrifiés) et de belles couleurs jaunes et orange rappelant sans problème l’origine sud américaine de son œuvre, Jodo martèle à boulets rouges sur la religion, la crasse humaine et la rédemption… Prenez l’histoire, ce Juan Solo n’est rien d’autre que le remake hardcore de Scarface ! Elevé parmi les chiens et nanti d’une queue difforme, Juan Solo tête les calibres de Smith & Wesson et apprend à survivre aux dépens des autres. Rien ni personne ne sera épargné dans sa quête de puissance et d’argent et autant prévenir le lecteur lambda qu’il devra avoir le cœur bien accroché sur plusieurs passages des bouquins… Car Juan Solo, malgré son constant visage de chien battu, est un salaud, il flingue, viole à tout va et tant pis pour les quelques âmes qui se mettront en travers de sa route dans une Amérique du Sud pourrie et suintant l Le seul souci c’est que Juan en devient orgueilleux. De ce fait ses deux queues, la légitime et l’illégitime, vont le mener à sa perte et on a le droit à un magnifique retournement de situation qui m’a laissé sans voix par quelques astuces ou facilités scénaristiques… Trop tard le troisième tome arrive trop tard avec son lot d’incohérences ou de références indigestes pour que l’on puisse abandonner J.S (Jésus Satan ?) à son destin et c’est encore avec lui que l’on arrive à la conclusion de l’histoire qui pourra soit irriter soit enchanter… J’ai souvent suivi les délires de Jodo avec plaisir mais mon sentiment est partagé entre un premier tome bourré de clichés mais réellement réussi et ses suites qui ne vont pas forcément là où l’on aurait aimé être amené. Car de subtilité il n’en subsiste aucune et c’est bien mon principal regret… avant de m’apercevoir que le tout est étonnement cohérent tel un jeu de cartes rafistolé qui tiendrait encore debout par les miracles de la physique ! C’est un peu ça Juan Solo et malgré le fait qu’on ne puisse s’identifier à aucun personnage de la série, on en ressort plutôt déboussolé et malmené… sans finalement en avoir tiré beaucoup de plaisir… A lire au moins une fois pour s’en donner une idée d’où ma note en inadéquation totale avec mon premier ressenti. Mais quitte à faire dans le glauque alors autant le faire avec aisance et plus de talent comme le Pinocchio de Winshluss qui laisse au moins d’excellents souvenirs en mémoire…
J’avais dit que je laissais tomber Jodo après « La Caste des Méta-barons » et « Sang Royal », mais l’occasion s’est présentée de me faire prêter ce Juan Solo, et j’ai tenté le coup quand même, par curiosité. Dans l’ensemble je dois dire que j’ai bien fait. On a affaire ici à un Jodorowsky toujours fan de personnages névrosés, mais en moins pire : on a bien la femme dépourvue de dignité, l’inceste et une floppée d’hommes avec un bon stock bien fourni de testostérone à revendre, mais ça reste plus qu'acceptable par rapport à ce que j'ai pu lire de lui. Jusqu’à la moitié du T3, j’ai trouvé ça franchement bien : un enfant des rues, recueilli par un paria dans la poubelle où il avait été abandonné par ses parents, qui tente de se construire une vie. C’est plutôt violent et immoral dans l’ensemble (on n’a pas n’importe qui au scénario non plus), mais c’est assez intéressant de voir comment il arrive peu à peu à prendre sa revanche sur le destin (sur le fond, ça m’a un peu fait penser à « Cuervos », et je vois dans certains avis que je ne suis pas la seule). Le T3 avec ses fantômes et son épisode « total dépravation » a failli tout gâcher, mais le T4, bien que sévèrement barré par moments lui aussi, a bien relevé le niveau, surtout la chute. Le parcours initiatique de Juan Solo aura été intense du début à la fin. Le dessin de Bess est assez réussi, il manque peut-être un peu de détails par moments, mais les couleurs sont belles et chaleureuses, vraiment ce qu’on attend d’un récit se déroulant en Amérique du Sud, le trait est très dynamique, la narration très bonne, c’est bien construit, bref, c’est du bon boulot. Un Jodorowsky « soft », à découvrir, même pour les allergiques.
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