L'Argent roi
1995 : Prix ACBD. La vision de quatre auteurs différents sur l'argent.
Auteurs espagnols Auteurs suisses Collectif Ecole Duperré Grands prix de la Critique ACBD Les petits éditeurs indépendants
Dans la BD l'argent n'apparaît qu'à l'état superlatif, sous l'aspect de richesses fabuleuses. Trésors de l'Inca et de Rackham le Rouge, fortunes inépuisables de M. Pump, de la famille Illico ou de l'oncle Picsou. Il est plus souvent le don du ciel que le fruit d'un travail. Quatre auteurs évoquent ce qui fait tourner le monde à leur manière.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Septembre 1994 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Voici un sympathique recueil de 4 auteurs très appréciables orientés dans la veine indé. Le thème principal donné par les directeurs de la collection je suppose est "l'argent". Chaque auteur était libre de laisser son imagination batifoler sur ce sujet. Baudoin choisit l'angle autobiographique en racontant son premier boulot dans sa jeunesse. Thomas Ott avec son habituel superbe dessin "carte à gratter" livre une histoire muette et très cynique comme il sait les faire. Il y a en effet souvent des retournements de situation dans ses albums et son histoire illustre très bien l'adage qui dit que l'argent ne fait pas le bonheur. Je ne connaissais pas Del Barrio l'auteur de la troisième histoire, c'est original sur le plan graphique, mais c'est sans doute l'histoire que j'ai le moins appréciée. Enfin F'murr livre un conte sur la philanthropie mal venue d'un milliardaire inspiré de mythologie grecque. L'ensemble vaut vraiment le coup d'oeil.
Edmond Baudoin se souvient de ses premiers gains, qui lui brûlèrent les doigts. Federico Del Barrio rêve autour d'un vers de Quevedo devenu proverbial en Espagne : Sire argent est un bien puissant monsieur. Thomas Ott montre à quels excès mortels peut conduire la fascination pour une valise bourrée de dollars. F'Murrr se demande si la largesse suffit à rendre le bonheur... Difficile de dégager une constante dans ces quatre histoires, écrites et illustrées par des auteurs différents. Seul Baudoin prend l'accent de l'authenticité, dans cette histoire de menus larcins quelque peu dérangeante. F'Murrr se montre très imaginatif, à la limite de l'absurde comme d'habitude. Quant aux autres, ça n'est pas très relevé, et on lit au final cet album assez vite. A noter que l'histoire de Ott a été publiée par ailleurs, dans Dead End. A lire si le sujet vous intéresse...
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site