Finkel
Reprise/refonte de la série Last. Un étrange mal décime tous les enfants de la planète. Un seul espoir pour eux, résister encore un peu grâce à la liqueur fabriquée par les moines Siges.
Maladies et épidémies Reprises / Refontes Terres de Légendes
Un étrange mal décime tous les enfants de la planète. Un seul espoir pour eux, résister encore un peu grâce à la liqueur fabriquée par les moines Siges. Dans ce contexte le Marin Finkel est réintégré dans les rangs de la Feder compagnie pour s'opposer au Nek'Amas, ces derniers ont en effet enlevé les moines pour contrôler le marché de la liqueur et soumettre la Feder compagnie. Bien au-delà de cette mission c'est avant tout la découverte d'un enfant aquatique mutant parfaitement adapté à son milieu et exempt de toute trace de la maladie qui relance l'espoir de sauver toute une génération.
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Date de parution | Juillet 1994 |
Statut histoire | Série abandonnée (premier cycle en 5 tomes) 7 tomes parus |
Les avis
J'ai apprécié l'univers marin et la maladie mystérieuse touchant les enfants. Cela a ajouté une dimension unique à l'histoire. Le style graphique de Gine est particulier, mais il s'accorde bien avec le récit. Les couleurs sont parfois criardes, mais le trait reste élégant. Les premiers tomes étaient captivants, avec des rebondissements et des révélations bien dosés. Malheureusement, la série s'essouffle après le cinquième tome. Les derniers épisodes manquent de mystère et d'intérêt. En somme, malgré quelques défauts, Finkel m'a tenu en haleine et m'a fait réfléchir sur l'avenir de l'humanité.
Pas bien fan de cette série, malgré ses qualités je n’arrive pas à accrocher à l’univers. Pourtant les auteurs y croient, Finkel est une refonte d’une de leur précédente collaboration avortée (non lue). Ça se laisse lire, les auteurs ont suffisamment de talent. Malheureusement ici tout glisse sur moi, personnages comme péripéties. Sur ces points, j’ai plus apprécié Neige, pas sans défaut mais bien plus intéressant à mes yeux. Mauvaise pioche pour moi.
Après avoir lu Arq d'Andreas, je me suis lancé dans "Finkel" dont je repoussais la lecture pendant longtemps, de peur encore de tomber sur quelque chose de rebutant...et pas manqué, même si par rapport à Arq, j'ai été moins rebuté, je n'ai pas non plus été séduit, loin de là, c'est encore un récit insolite, mais l'aspect maritime (thème qui m'a toujours plu) et le dessin de Gine que je connais depuis longtemps sont des éléments plus favorables pour aborder cette série. Des mêmes auteurs, j'avais lu Neige qui reste je crois leur oeuvre principale au point qu'ils ont un peu négligé "Finkel" et n'y ont même pas apporté de fin. J'en étais sorti à demi déçu, mais ici, l'impression est encore pire, le sujet n'est pas tellement séduisant au départ, l'intrigue a tendance à trainer en longueur, au bout d'un moment, ça tourne un peu en rond, comme si les auteurs n'avaient plus rien à dire, c'est fade et sans grand intérêt. C'est peut-être dommage, car on sent que si cette histoire était mieux élaborée, elle aurait pu mieux fonctionner, débarrassée d'un tas de trucs inutiles, mais en l'état, il y a quelques invraisemblances, quelques lourdeurs qui ralentissent la dynamique, des personnages peu intéressants, et un petit côté déjà vu dans Neige, avec quelques caractéristiques communes. Bref, ce monde aquatique en perdition avait sûrement un potentiel, souligné par un bon dessin lumineux et inspiré, mais il a du mal à me convaincre et il m'est difficile de me passionner.
Difficile d’évaluer clairement cette série du duo Gine / Convard, car elle possède autant de qualités que de défauts, qui s’équilibrent à peu près, d’où un 3/5 (note réelle 2,5/5). Le dessin d’abord. Je l’ai trouvé pas mal, mais, comme pour Neige parfois, avec un je ne sais quoi d’inabouti de la part de Gine, qui m’a un peu gêné. La colorisation est aussi parfois trop criarde. Mais bon, c’est quand même un bon dessin. J’ai toutefois remarqué un tic : beaucoup de personnages ont une posture bizarre, la tête penchée. Sûrement pour leur donner une attitude dynamique, mais ici cela ne m’a pas convaincu. Pour ce qui est du scénario, il se laisse lire, et on a là un univers assez cohérent – et que l’on a du mal à situer dans le temps. Mais à vouloir à tout prix multiplier les noms et formules exotiques, Convard en fait un peu trop, et se perd – au risque de nous perdre aussi, dans l’accessoire, l’inutile. C’est d’ailleurs à l’image du premier cycle de cinq albums, qui aurait pu être resserré. L’intrigue s’étire trop sans que cela soit justifié. Surtout que Convard ponctue l’action de dialogues « explicatifs », se voulant raccourcis, mais se révélant finalement pesants, lourds pour la fluidité de l’intrigue et de sa lecture. Sinon, on peut aussi noter que la trame générale du scénario comporte pas mal de points communs avec la série Neige, du compte à rebours scandant la lutte contre une maladie mystérieuse, aux liens de filiation qui se révèlent au fur et à mesure de l’intrigue. Bon, il faut ajouter aussi que les deux derniers albums sont vraiment dispensables. Ils font suite aux précédents, même si on peut y voir un second cycle, mais les aventures autour des porteurs d’écailles ne m’ont pas paru apporter grand-chose de neuf : c’est une rallonge artificielle des aventures précédentes. D’ailleurs, lecteurs, auteurs ou éditeur ont dû le sentir, puisque le huitième tome annoncé n’a jamais vu le jour (rendant encore moins intéressant la lecture de ces deux derniers albums). Bref, lecture éventuelle des cinq premiers albums (à feuilleter avant achat), le reste n’est pas du tout indispensable.
J'ai découvert la paire Convard Gine avec la série Neige précédemment avisée. On retrouve ici toutes les qualités et défauts de Neige, dans un autre univers, à ceci près que Finkel est très manichéen et que cela fait encore baisser l'impression générale. J'ai terminé le premier cycle et avant de poster je viens d'aller voir la série qui est abandonnée. Cela ajouté aux critiques des 2 albums initiaux du second cycle font que je m'arrêterai là, et que l'avis porte donc sur le premier cycle uniquement, même si je pense qu'au final il ne changerait guère après lecture des t6 et 7. Côté dessin, on retrouve le trait fin, au scalpel et plutôt agréable de prime abord. Seulement, comme pour neige, la colorisation est plus que moyenne, avec parfois des aplats de couleurs violentes, d'autres fois des touches pastel etc... C'est fort dommage car le dessin encré est très beau. Mais son côté anguleux et ciselé fait qu'il est difficile à tenir sur la longueur en concentration et qu'ajouté à une narration molle du slip (vive les grand monologues, les dialogues d'explication pour faire des raccourcis etc.....) et un monde certes intéressant, certes cohérent, mais alourdi sans cesse par des noms et des toponymes à coucher dehors. Convard multiplie les références pour rendre son monde riche artificiellement. De même, les relations entre les personnages sont par trop artificielles et l'on retrouve la relation père adoptif/enfant rebelle, le sage lié à la religion, une maladie, un environnement principal hostile bref, on prend les mêmes ingrédients mais on les repasse au tamis d'un nouveau monde. C'est décevant de similarité. L'intrigue elle s'alambique à certains endroits pour prendre des raccourcis ailleurs. C'est dommage car il y avait matière à. Encore une fois, le duo nous sert la même soupe, de la même manière, avec le même énorme défaut de faire durer artificiellement l'intrigue pour mieux l'abandonner (on attends encore la fin de Neige)............
Et bien, moi qui ne suis pas un grand fan de science-fiction, je considère ce Finkel comme un des meilleurs récits de bande dessinée d’aventure. Je le préfère même à l’œuvre majeure du duo dont il est ici question (Neige). L’univers créé par Convard est à la fois simple, cohérent et riche. Bien sûr, on a encore une fois droit à une confrontation entre le bien et le mal, mais la présentation des deux camps permet de joliment nuancer cet aspect de prime abord très manichéen. Les rebondissements ne manquent pas et les cinq premiers tomes (qui constituent le premier cycle) ne laissent pas au lecteur le temps de reprendre son souffle. Chaque tome apporte en effet sa part de révélations plus ou moins surprenantes. Seule, une grosse facilité scénaristique m’aura déçu en fin de ce premier cycle. Mais je suis convaincu que cette « facilité » était prévue dès l’entame de la série, je la trouve donc juste trop évidente (et non pas amenée artificiellement). Le second cycle s’annonce inférieur au premier mais semble rester d’un très bon niveau. Malheureusement, après deux tomes, les auteurs ont laissé Esta (une des héroïnes principales) entre la vie et la mort, … et cette situation perdure depuis de trop nombreuses années à mon goût. Et le lecteur impatient que je suis commence à se lasser (à quand le tome 8 ?) Ceci dit, je préfère que Giné prenne son temps et demeure dans une qualité graphique comparable aux cinq premiers tomes, plutôt qu’il ne se précipite. En effet, j’ai constaté une baisse de qualité dès l’entame du second cycle. Le trait de Giné n’est pas mon préféré, mais, au début, je lui ai trouvé une chaleur et une « substance » que je ne lui connaissais pas. Ses décors, mais aussi ses personnages étaient non seulement élégants mais également chaleureux, charismatiques (une qualité que je ne décèle pas dans la série de « Neige »). Malheureusement, comme je l’ai dit, je trouve les deux derniers tomes plus froids, moins denses (graphiquement parlant) et donc plus artificiels. L’émotion ne passe plus aussi bien. Par conséquent, il vaut peut-être mieux que Giné prenne son temps et trouve un créneau horaire qui lui permette de fignoler ses planches. Quoiqu’il en soit, Finkel est une très bonne série, dont je recommande vivement l’achat du premier cycle, … et la prudence pour la suite.
Je viens de terminer ma lecture des 7 tomes de Finkel qui a été plutôt longue et fastidieuse. La faute tout d'abord à une narration qui n'est pas des plus fluides. Excusez-moi d'avance mais je vais dire encore du mal de cette série: le dessin est une véritable horreur graphique! Il faut aimer... Et pourtant, je dis que cette bd est pas mal et ne mérite pas moins de 3 étoiles. Nous évoluons dans un monde où la mer domine la planète et où une terrible maladie touche les enfants. On prend plaisir à découvrir cet univers marin qui est à la fois intéressant et presque original. J'aurais souhaité avoir une cartographie plus élaboré des lieux à l'image de ce qui a déjà été réalisé dans d'autres séries comme Aldébaran par exemple. C'est curieux mais je ne me suis pas attaché aux personnages que je trouve bien fades à l'image de son héros une espèce de faux "anticonformiste". On est beaucoup plus pris dans l'engrenage de cette histoire pour savoir si les enfants malades vont pouvoir être sauvés. Il est dommage que les derniers tomes rebondissent de manière récurrente sur cette guerre entre la Feder Compagnie et le peuple Nek-Amas qui n'en finit plus avec ces alliances de toute sorte et qui semblent quelques fois sortir d'un chapeau scénaristique. Les séries de plus de 4 tomes souffrent souvent de l'étalement de l'histoire sur une trop longue durée. C'est manifestement le cas en l'espèce. J'ai également été surpris de voir une touche d'érotisme qu'à partir du tome 6 comme s'il s'agissait d'un phénomène de mode que cette série voulait désespérément suivre. Il y a une perte d'identité indéniable. Malgré tout cela, Finkel est une série dans le genre "monde décalé" à découvrir mais pas à posséder.
J’avais emprunté le début de cette série à la bibliothèque, et ayant bien accroché, je me la suis procurée il y a maintenant un certain temps. Je viens juste de relire l’ensemble des 7 tomes sortis à ce jour, et on tombe vers une grosse déception. Le départ et la base de cette histoire sont vraiment intéressants et bien pensés : on se retrouve sur un monde où vivent différents peuples et différentes races avec chacun leur passé propre et leur culture. L’intrigue est entièrement basée sur les enfants rêves, des enfants qui naissent avec une maladie qui est un début de mutation vers l’état originel, celui de poisson. Ces enfants n’ont pas encore assez mutés pour vivre complètement dans l’eau mais ne peuvent pas non plus vivre à l’air libre sans l’aide de coraux bien particuliers que seuls les moines Siges savent préparés. Tous les peuples sont touchés par cette terrible maladie et la Feder compagnie régis de manière équitable le commerce des coraux mais ceci ne semble pas convenir à tout le monde. De plus, l’existence d’un enfant ayant atteint la mutation complète lui permettant de vivre tel un poisson dans l’eau va changer la donne. Il s’en suit un scénario haletant, bien mené, alternant trahisons, plans secrets, influences, magies, guerres. Le rythme est plus que correct sur les premiers tomes et on suit les aventures des différents personnages, bien qu’un peu classiques, avec plaisir. Malheureusement, l’ensemble devient un peu redondant à partir du 4ème album et l’intrigue a un peu de mal à se renouveler, certains éléments semblant même avoir été ajoutés artificiellement pour prolonger l’histoire. C’est un peu dommage donc sur les tomes 4 et 5, mais ils restent encore intéressants avec des révélations qui auraient dues, à mon sens, signer la fin de la série. Au lieu de cela, les auteurs laisse les choses en suspend et ne termine en rien l’histoire et s’attaque alors à une suite des plus décevante. Les tomes 6 et 7 ne renouvellent pas l’intrigue mais plus que cela, elle devient ennuyeuse, prévisible et sans intérêt. Pour couronner le tout, la suite ne verra certainement jamais le jour … Pour le dessin, Gine a un trait bien particulier, expressif et propre, qui m’est assez plaisant. Par contre la mise en couleur assez terne et la ressemblance de certains personnages rendent l’ensemble pas toujours très lisible. C’est un défaut qui se corrige sur les derniers tomes, mais les couleurs deviennent cette fois trop éclatantes (jamais content …). Cette série aurait donc, je pense, méritée une fin au bout de 5 tomes ce qui aurait été suffisant pour donner une intrigue intéressante et finie. Au lieu de cela, elle se poursuit de manière décevante et ne se terminera sans doute jamais car apparemment elle pourrait être abandonnée … C’est vraiment dommage !
Finkel, comme tout le monde l'a dit, au début c'était vraiment sympa ; dans un monde imaginaire, qui malgré une technologie avancée semble par certains points archaïque, les hommes sont atteints de la maladie du corail, mal qui à son terme ramènerait l'humanité dans son berceau ; l'océan. C'était pas mal du tout comme idée malgré le fait que le dessin ne soit pas trop ma tasse de thé. Mais après le cinquième tome, une fois qu'on sait d'où vient la fameuse maladie et qu'une solution existe mais qu'une bande d'abrutis ne veut pas le dire, ça commence vraiment à perdre de son intérêt, à manquer de mystères. SPOILER Les 2 derniers ? Même les couv' sont ultra-moches et racoleuses pour une histoire qui n'avance pas tripette et utilise des rebondissements à deux francs six sous du style du vieux moine qui est en fait le père d'Esta doublé d'un super-guerrier (ça m'a un peu rappelé Yoda qui se bat au sabre laser niveau crise de rire). Et Finkel dans tout ça, dois-je rappeler que c'est lui qui porte le nom de la série. FIN SPOILER Enfin bon, vu que j'ai les 7 premiers, je vais continuer en espérant me réconcilier avec la série, mais si vous commencez, méfiez-vous, la déception vous guette. Rectification : selon le site de Delcourt, il y a beaucoup de chance pour que les auteurs, trop occupés par Neige et d'autres projets, ne terminent jamais la série alors qu'il ne resterait qu'un seul tome. Grosse déception de la part de Delcourt, ça sent le Soleil tout ça.
Chouette, le postulat : le long de côtes vivent les enfants-rêves ; d'un côté repoussés par la mer, de l'autre rejetés par la terre. Qui plus est : ils sont atteints d'une terrible maladie. Mais quelqu'un, sensible à ce qu'ils sont, va tenter de les aider... Et c'est ainsi que j'ai suivi Finkel dans sa quête de la "liqueur d'existence" ; une quête où il aura fort à faire car son chemin sera semé d'embûches... et non des moindres... Finkel ?... une série de "science-fiction maritime" qui se passe dans un univers bien structuré et cohérent. C'est vrai, la psychologie éventuelle des personnages n'est pas ici fort de mise. D'un côté : les bons. De l'autre : les méchants ... Mais l'ensemble est bien agréable à lire, formé d'un mélange d'action et aussi d'émotion. Le graphisme ?... au départ, il m'a un peu "heurté"... pour ensuite m'attirer. Dans un traitement réaliste, il est d'une vraie souplesse et au trait élégant. Bonne série, pas trop connue je pense, et qui doit beaucoup aux scénarios concoctés par Convard.
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