Ultra (Ultra: Seven Days)
Cette vision rafraîchissante de l'univers des super-héros rappelle autant les ambiances de Sex in the city que celle des X-men.
Image Comics Super-héros Une histoire de famille
À Spring City, où les super-héros sont partagés entre leur désir d'aider les forces de l'ordre et la gestion de leur image publique, Pearl Pelanosa - alias Ultra - est une véritable droguée du boulot. Elle est devenue la plus grande super-héroïne de tous les temps. Elle a acquis une popularité sans pareille au sein de l'agence Héroïne Inc., et mène une vie absolument parfaite... Du moins en apparence. Sans réelle vie personnelle, ni relation amoureuse durable, elle rencontre fortuitement une diseuse de bonne aventure qui lui ouvre les yeux sur la "vraie" vie.
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Date de parution | Septembre 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C'est la première fois que je lis un comics traitant de la vie sentimentale d'une supère héroïne façon Sex in the City. C'est même très déroutant par moment. Le récit est principalement basé sur l'aspect psychologique au détriment de l'action pure et dure qui préside habituellement à ce genre. Il est un peu dommage que les scènes d'action soit si sporadiques. Le face à face tant attendu aura lieu mais pas de manière aussi éclatante qu'on pouvait se l'imaginer. On ne saura rien non plus des motivations des méchants de l'histoire. Beaucoup de choses seront passés sous silence. Pourtant, je vais retenir que le bon côté des choses à savoir pour commencer des dialogues qui sonnent vrai et qui sont d'une réelle qualité. On ne s'ennuie pas une seconde à cette lecture comme on pouvait légitimement le penser. On a affaire à une oeuvre profondément mature et originale dans son genre. A découvrir car cela sort du lot habituel.
Je ne suis pas un habitué de la lecture des comics, mais au vu des critiques positives de cet album, je me suis lancé ... et finalement j'aurais pu m'abstenir ... Les états d'âmes sentimentaux d'Ultra, super-héroïne, m'ont profondément ennuyé. Même s'il y a un côté dérision dans le traitement qui en est fait, le tout ne m'a pas intéressé une seule seconde. Il ne se passe pas grand chose, voire même rien, et les dialogues, parfois à rallonge, sont pompeux et lourds. Il y a quand même un point positif, c'est le côté attachant qui se dégage d'Ultra. Le dessin ne relève en rien mon avis. J'ai trouvé le trait hésitant, pas du tout affirmé, et les visages sont souvent imprécis. Les décors sont réduits au plus simple et la plupart du temps remplacés par des flous. Rien à rajouter ...
J’ai beaucoup aimé Girls des frères Luna, je me suis donc logiquement procuré leur 1ère œuvre publiée, « Ultra », malgré un a priori un peu négatif : le quotidien et la vie amoureuse de super héroïnes, je me demandais quand même ce que ça allait donner. Et bien c’est excellent, principalement grâce à un traitement original et rempli d’humour. Les couvertures des différents « comic books » originaux sont des imitations de magazines féminins, avec des titres du genre « comment attirer le sexe opposé quand on est tragiquement moche », « super régime pour super héroïnes » et des sujets tel que la cellulite, la mode ou les relations de stars. Ces fausses couvertures (voir ici) sont super bien faites et à mourir de rire. A l’intérieur on retrouve aussi des fausses publicités rigolotes mettant en scène les héroïnes de l’histoire, des faux concours, et des interviews vraiment bien réalisées, nous faisant presque oublier que les différents protagonistes sont fictifs. Et l’histoire elle-même alors ? Et bien une fois les 1ères impressions « cucul la praline » passées, on retrouve finalement des sujets assez profonds sur le journalisme, les paparazzi, l’intolérance, et la société américaine en générale. C’est caustique, pas toujours très fin ou nouveau, mais assez juste, je trouve, et surtout rempli d’humour. Quant au dessin, bon, le style des frères Luna ne fait pas l’unanimité, mais moi je trouve qu’il sert bien l’histoire. Voilà, en conclusion « Ultra » est vraiment une BD originale, rigolote, et m’a fait passer un excellent moment de lecture, ponctué de nombreux sourires et éclats de rire. A lire !
Pas fan de comics pour deux sous, n’ayant jamais regardé Sex and the City, je n’étais pas vraiment fait pour lire Ultra… Et puis mon libraire est passé par là : ‘Jette un oeil là-dessus, c’est très très bon’… Je retourne le livre… 17.5 euros c’est un peu cher mais bon le nombre de pages (plus de 200) le justifie. De retour chez moi, intrigué par ce livre, je me plonge dans mon fauteuil… et là, surprise, je reste scotché et le dévore d’une traite ! 3 filles, aux caractères entiers et complémentaires, sont amies dans la vie et super héroïnes dans leur vie professionnelle. Alors que l’on pouvait s’attendre à ce que leurs superpouvoirs soient étalés pendant toute cette oeuvre, leur vie ‘professionnelle’ passe vite au second plan et n’a finalement plus tellement d’importance. C’est leurs différences dans la vie quotidienne que nous découvrons, la face cachée de leur vie et de leurs sentiments que nous explorons. Leur difficulté à concilier une vie au grand jour est relayée par les médias, avec une vie qu’elles voudraient banale et sans tout ce foisonnement d’oeils inquisiteurs. Ultra, l’une de ces trois filles, avait jusqu’à présent une image sans « tâche» auprès du grand public. Suite à la rencontre d‘un jeune homme dont elle tombe amoureuse, elle se retrouve livrée à la presse à sensation qui l’accuse d’être la pire des perverses. Comment en est-elle arrivée là ? Comment s’en sortira-t-elle ? Je ne vous en dis pas plus…
Je ne vais pas vous refaire le coup de « la-bd-qui-cherche-à-donner-une-vraie-nature-humaine-aux-personnages-de-superhéros». Ce serait à mon sens une grosse erreur de situer ce comics dans la lignée d’un Watchmen ou d’un Dark Knight. Car l’enjeu d’Ultra n’est ni une quête de vérité psychologique profonde, ni une envie de sonder les fondements et les mécanismes des superhéros. Rien de tout ça. L’enjeu d’Ultra est avant tout de marier deux genres au départ tout deux extrêmement codifiés. Le comics de super héros d’une part, et la comédie romantique purement féminine à la Ally Mac Beal, Bridget Jones ou Sex in the city d’autre part. Alors bonjour les clichés ! D’une certaine manière, Ultra, ce n’est QUE ça : deux bons gros tas de clichés qu’on a mélangés l’un dans l’autre. Et ce qui fait l’intérêt et l’originalité d’Ultra, justement, c’est ce mariage, les scénaristes avaient les moyens de nous pondre une histoire de superhéros banale et une comédie romantique sans grand relief, mais les deux ensembles, ça donne quelque chose d’assez inédit et délicieux. Perso, les histoires de superhéros trop plates, ça me gave vite, et les Ally Mac Beal et Bridget Jones me semblent souvent être le plus souvent une exploitation commerciale éhontée d’un féminisme à bout de souffle… Mais voilà, j’ai aimé Ultra. Peut-être parce que ce comics ne se prend pas non plus trop la tête, qu’il semble user des clichés sans en avoir honte, et avec une distance ironique salvatrice, certes pas toujours constante, mais qui brille dans certaines scènes et certains dialogues que j’ai parfois trouvés hilarants. Ultra n'est ni le comics du siècle, ni même celui de l'année. C'est une bd bourrée de défauts et de certains bons sentiments qui sentent la gimauve faisandée, mais que j'ai pris un vrai plaisir à lire d'une seule traite.
Ultra est une histoire qui se sert des super-héros pour illustrer un propos axé sur le côté humain des personnages, pour la énième fois, serait-on tenté de dire. Dans la forme on suit l'action des héros, en l'occurrence des héroïnes, qui combattent le crime, sur le fond c'est leur vie personnelle, l'aspect intime qui sont importants. Les frères Luna ne s'embarrassent pas d'explications pour justifier les fabuleux pouvoirs de leurs personnages, ils préfèrent insister sur le côté affectif, privilégier les dialogues à l'action. Certes, les dialogues sont parfois savoureux et prêtent à sourire, mais il faut vraiment apprécier cette bande de midinettes qui se font des soirées entre copines, pour parler de la misère qu'est leur vie affective tout en ayant l'air très heureuses. Quand on parle du job de super-héros ici, c'est surtout pour en montrer les travers: Les paillettes, la célébrité, l'importance du merchandising et autres sponsors. Bref, c'est un business plutôt juteux et l'esprit vertueux du justicier masqué n'existe pas. C'est une idée qui en vaut une autre... dommage que le tout soit amené avec si peu de finesse, dommage aussi que certains thèmes importants soient à peine effleurés. Les scènes d'action sont rares et brèves, mais la plupart du temps elles fonctionnent bien. Les dessins sont sobres et agréables, très éloignés du style comic habituel. Le travail de colorisation est important, selon l'ambiance la teinte générale change et reflète bien l'état d'esprit dans lequel se trouvent les personnages. Si vous vous sentez de suivre les déboires affectifs de cette sympathique bande de nymphettes déguisées sur deux cent pages, c'est à lire. Certains passages valent le détour. Quant à l'acheter, c'est une autre histoire...
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