Ishanti Danseuse sacrée
Dans l'Egypte Antique, le destin d'une danseuse sacrée impliquée malgré elle dans une conspiration divine. Les fêtes du jubilé de Pharaon sont sur le point de débuter.
Egypte Egypte Ancienne Lanfeust Mag Mythologie
Dans l'Egypte Antique, le destin d'une danseuse sacrée impliquée malgré elle dans une conspiration divine. Les fêtes du jubilé de Pharaon sont sur le point de débuter. Ishanti, une apprentie danseuse sacrée, suit l'entraînement de la grande Offra venue du royaume de Saba pour préparer un spectacle à la hauteur du maître des deux Egyptes. Mais dans le panthéon divin, certains dieux cherchent à assouvir de sombres desseins. Ces mauvaises intentions pourraient bien gâcher les festivités !
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Date de parution | Septembre 2005 |
Statut histoire | Une histoire par tome (série abandonnée) 1 tome paru |
Les avis
J'ai adoré ! J'attendais la suite avec impatience ! Et rien ! Vraiment très dommage ! J'aurais fait la collection avec grand plaisir !
Voici une lecture qui n'est pas déplaisante au demeurant, mais qui aurait gagné en profondeur, même s'il y a une grosse part de fantastique qui s'accorde bien au monde mystérieux de l'Egypte pharaonique. Le graphisme de Crisse est encore pire que dans Atalante : corps cambrés, fesses rebondies, muscles apparents, pommettes saillantes, grands yeux... c'est son style et il y a pire, mais c'est du dessin à l'ordi auquel la colorisation numérique très flashante donne au final un ensemble tape-à-l'oeil et sans trop d'âme. Si on y réfléchit bien, à quoi ça sert de mettre en place tout cet attirail clinquant si c'est pour l'abandonner aussitôt ? Je ne peux pas dire que j'ai détesté, mais je n'ai pas été subjugué quand même, et de toute façon, il n'y aura pas de suite, alors....
Un traitement novateur au niveau du dessin qui ne fait que masquer le niveau ras des pâquerettes de l'ouvrage. Je ne comprends vraiment pas le parcours de Crisse, mais je sais que je n'ai vraiment plus envie de lire ses productions et encore moins de les acheter. C'est facile de pomper des légendes, faut il encore savoir romancer et apporter de la contenance... Même le dessin, avec quelques qualités, m'a rebuté. C'est désespérant, mais si cela plait à d'autres, tant mieux.
Crisse a mis en « stand-by » le tome 4 d’Atalante pour réaliser le 1er album de cette série, et quand on voit le résultat graphique (et qu’on apprécie son travail), on se dit qu’on ne peut pas être déçu. Mais … On retrouve ici tout ce qui fait son dessin : des personnages tout en rondeur, aux formes exagérées et très expressifs. Les dieux égyptiens qu’il a réalisés sont également très réussis. Mais ce qui apporte à la qualité graphique, c’est la mise en couleur de Besson qui donne du volume aux rondeurs de Crisse. Ceci pourra choquer et les couleurs pourront sembler un peu trop éclatantes, mais je trouve le résultat très réussi. Mais à part ça, il n’y a pas grand-chose à retenir de cet album. Il y a une petite intrigue sur fonds d’Egypte des Pharaons, un peu d’humour et le tout se termine très vite. De plus, le personnage d’Ishanti semble complètement anecdotique dans le déroulement de l’histoire. Je mets 2 car j’ai apprécié la qualité graphique, mais c’est tout.
Ishanti est une très belle BD. J'ai particulièrement apprécié les couleurs, que j'ai trouvées très en phase avec le graphisme, et les décors très détaillés. L'ambiance créée est ainsi très réussie à mon goût. En revanche je suis moins emballé par le dessin des personnages que j'ai trouvé très "sculptural", très en rondeur, limite caricatural (les personnages me font penser à des marionnettes des guignols de canal+)... Enfin du Crisse quoi. L'intrigue est plaisante sans être extraordinaire et les Dieux représentés dans cette oeuvre sont ridicules (des dieux vaincus par une inondation, est-ce que le scénariste est sérieux ou est-ce de la parodie de BD ?). En revanche je me serais passé de l'héroïne bimbo dénudée qui ne sert à rien du tout au niveau de l'histoire mais bon... Ca aussi c'est du Crisse. Au final mon avis est moins pessimiste que les précédents car si ce n'est pas la BD du siècle, j'ai trouvé cela très beau et pas déplaisant à lire.
On me l'a offert, on pensait bien faire, c'est raté ! ^^ J'ai lu quelque part que Crisse s'essayait à de nouvelles techniques pour cette série. Franchement, je trouve ça complètement raté, je m'explique. D'abord je trouve qu'il n'y a aucun mouvements, aucune vie dans les passages ou les filles dansent et dans le titre il y a quand même "danseuse sacrée". La scène de danse dans Les Feux d'Askell est bien mieux réussie. Ensuite, c'est vraiment laid : les personnages autant que tout ce qu'il y a autour... J'accroche pas du tout. Pour l'histoire, les dialogues sont plus creux que le scénario, c'est limite débile. Surtout la vision des Dieux Egyptiens, je suis d'accord pour dire que les Dieux, dans la mythologie grecque, romaine ou égyptienne, ne sont pas censés être des individus réfléchis mais il y a des limites ! Bref, une Bd qui ne me séduit ni sur les dessins, ni sur l'histoire... une démonstration manquée de savoir faire. Mais si Crisse s'est fait plaisir dans la réalisation de cette Bd, c'est l'essentiel et si il faut ça pour avoir la fin de Kookaburra j'suis ok pour qu'il ponde un truc pareil. A NE PAS ACHETER ! Pas même a feuilleter... quoique... allez, si, par curiosité !
Y a pas à dire, "Ishanti" en met plein la vue à un point tel que ce grand déballage finit par devenir tape à l’oeil ! Je conçois que la bd ne doit pas se figer dans un carcan trop restrictif et, au contraire, s’ouvrir aux nombreuses possibilités qu’offrent les techniques d’aujourd’hui. Toutefois, si le traitement 2D de la couleur y est pour beaucoup dans la qualité visuelle des planches, je trouve ce procédé venant de l’animation peu adapté au monde de la bd. Bref, c’est bien réalisé mais ça ne me touche pas. De plus, je n’aime pas le glaçage du papier, même s’il est nécessaire pour mettre en valeur les couleurs 2D. Contrairement à certains, je n’ai pas d’aversion profonde envers les dessins de Crisse même si je les trouve trop stéréotypés avec des femmes à la plastique parfaite mais aux traits identiques. Enfin, certaines postures des protagonistes me semblent manquer de naturel. Disons que, pour conclure sur la partie graphique de l’album, Crisse se repose trop sur ses acquis sans forcer son talent outre mesure et c’est bien dommage. Et l’histoire dans tout ça ? Le scénario est assez faible et convenu, adoptant un rythme lent au début pour se précipiter sur la fin. On a vraiment l’impression que l’album mise tout sur le traitement des couleurs au détriment d’une histoire plus travaillée. Ce premier opus se rapprocherait plus d’un Atalante ou d’un Luuna mais n’oublions pas que Crisse est aussi capable de bien mieux (Perdita Queen ou encore Kookaburra) ! Ce qui est sûr, c’est que Crisse ne fait pas dans la demi-mesure.
C'est nul ! Certes le résultat est beau et Fred Besson fait un boulot de fou ça c'est sûr ! Mais le scénario est digne du plus grand navet d'Hollywood, y'en a marre des séries de Crisse où des jeunes filles fortement poumonées se baladent le cul à l'air on sait pas pourquoi... On ne connaît ni les intentions des persos, ni le but de l'histoire, rien ! De plus c'est plat et sans intérêt... du Crisse quoi ! Le problème, c'est que dans deux ou trois ans, le monsieur va nous sortir une nouvelle série sur la mythologie Hongroise ou Polonaise (Eh ouais ! Elles vont toutes y passer). Alors monsieur Crisse, s'il vous plait, finissez les choses que vous commencez ! On attendait Kookaburra, il nous sort Atalante, et maintenant voici Ishanti. Le pire, c'est que cette série sans saveur et sans intérêt nous montre à quel point le niveau de Crisse au niveau du scénario chute de série en série... Navrant...
Cette bd a fait beaucoup parler d’elle bien avant sa parution en raison de son traitement infographique particulier. Et c’est vrai que cela saute aux yeux de celui qui feuillette la chose. Ishanti, c’est d’abord un fabuleux déballage d’effets graphiques. Il faut l’avouer : c’est impressionnant de minutie et de précision. Fred Besson a donné du volume et de la lumière au dessin de Crisse, lui donnant une apparence quasi sculpturale. Personnellement, ce genre de démonstration de force me laisse assez froid. Non pas que je sois contre l’utilisation de ce genre d’outil en bd, la mise en couleur informatique a pu de temps à autre donner de très belles choses en bd, mais quand c’est juste pour donner dans le pur tape-à-l’œil comme ici, dans l’effet pour l’effet, ça m’agace assez… Et puis, le dessin de Crisse au départ, je ne l’aime pas spécialement, mon idéal de dessinateur c’est Blutch, alors le champion des héroïnes vulgaires à la plastique parfaite, il me laisse un peu de marbre… Enfin bon… Y’aura de toute façon beaucoup de gens pour dire « Comme c’est beau ! ». Alors oui, accordons-le, c’est « beau »… mais « beau » comme un pot de dentifrice dans une pub Colgate, comme le pare-brise de la dernière Polo à la télé, comme un poster de Pamela Anderson dans la cabine d’un camion… C’est un beau plastifié duquel on a évacué la moindre imperfection humaine, le moindre frisson, la moindre latence… Malheureusement, on ne peut pas dire que le même soin ait été apporté au scénar. L’album débute sur 30 pages d’exposition fastidieuse suivies par 15 pages précipitées pour terminer l’intrigue dans les temps, Crisse a beau avoir des décennies de métier, il fait encore des erreurs de débutants et s’accorde des facilités scénaristiques plutôt déconcertantes : les motivations de la moitié de personnages sont passées sous silence, l’album entier est régi par une logique géographique approximative (des personnages qu’on croyaient éloignés se retrouvent au même endroit par enchantement…). Et puis surtout, le plus grave de tout : l’intérêt général de l’intrigue est quasi absent…
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