Luc Leroi
Luc Leroi, le personnage principal a tout du antihéros. Parano, petit pour son âge, Don Juan de pacotille au verbe gloser, il promène ses doutes et ses vexations comme d'autres leur chien.
Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs La Comédie Urbaine Les années (A SUIVRE) Les Losers Les Roux !
Luc Leroi, premier personnage fainéant, looser et sans autre ambition que celles de vivre sans trop se fatiguer et de prendre du bon avec des compagnes de passage, entame sa carrière d'anti-héros dans (A suivre). Entraîné malgré lui dans des mésaventures pas vraiment admirables dont il sort plus ou moins intact grâce à un optimisme béat, il est le fils dégénéré de Jean-Claude Denis, humoriste tout en finesse et doté d'un sens aigu de l'observation de ses contemporains, dont Luc Leroi est l'incarnation la plus réussie.
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Date de parution | Mars 1981 |
Statut histoire | Une histoire par tome 9 tomes parus |
Les avis
Je n’ai lu que l’album » Des écureuils et des filles », qui peut de toute façon se lire comme un one shot. C’est l’histoire d’un type – Luc Leroi donc – qui se retrouve embringué dans un tournage de téléfilm. De fil en aiguilles, avec l’aide d’une imagination débordante, il va commencer à s’imaginer au centre d’une sombre affaire, et craindre pour sa vie. A mi-chemin entre le polar et le roman graphique de base, le scénario nous entraine gentiment sur un rythme un peu lent – même si les cartes sont un peu brouillées, Jean-Claude Denis distillant par petites touches les rebondissements. Luc Leroi est un personnage que je ne connaissais pas. C’est une sorte d’anti-héros, qui n’est ni courageux ni spécialement futé, qui n’est pas un beau gosse : Denis mise sur des personnages ordinaires – et ce n’est pas plus mal ! Reste que l’intrigue est un peu mollassonne, que je ne me vois pas y retourner. Quant à lire les autres épisodes de cette série, peut-être, si l’occasion se présente, mais je n’en fais pas une priorité. Note réelle 2,5/5.
Je rejoins l'avis de Gaston. Le dessin est l'élément le plus intéressant de ces aventures. Mais les histoires sont à mes yeux sans queue ni tête, peu d'intérêt, une narration foirée car on saute du coq à l'âne au bon vouloir de l'auteur. Et ce qui pourrait ressembler à un parti pris reste pour moi une facilité scénaristique : je cherche pas à créer une histoire crédible, je peux me contenter de lui faire prendre les méandres que je veux. Cette lecture ne m'a ni intéressé, ni amené quoi que ce soit. J'ai peiné pour finir les volumes.
L'univers de J.C. Denis est toujours très intéressant, il raconte des histoires très quotidiennes, dans un style qui refuse tout effet, et qui ne cherche pas à décrypter les travers de notre société d'une façon décapante. Ses personnages jouent le rôle qui leur incombe, d'une façon naturelle, dans un ton tendrement loufoque. C'est exactement dans cet esprit qu'il lance son Luc Leroi en 1980 dans A Suivre, sous forme de récits courts ou parfois plus longs auxquels je me suis attaché un temps. Ce personnage était à mes yeux beaucoup plus sympathique que Bernard Lermite, un autre paumé qui évoluait dans un univers similaire et à qui on l'a beaucoup comparé dans les années 80. Leroi est un anti-héros attachant, déconnecté du monde réel, un marginal typique de ces années 80, en décalage avec son époque, qui subit les événements et une certaine fatalité ; sa vie quotidienne est une suite de galères invraisemblables et de déboires dont il se sort tant bien que mal. Son optimisme et son aisance à se fondre dans la masse sont ses seuls atouts pour mener à bien sa quête effrénée de la femme qui voudra bien de lui. Il côtoie de très belles filles, mais celles-ci ne sont guère partantes pour faire un bout de chemin avec lui ; parfois, il parvient à en glisser une dans son lit, mais aucune ne s'incruste. Entre loufoquerie et poésie urbaine, J.C. Denis a trouvé un ton personnel et moderne, aujourd'hui très marqué par les années 80, qui peut laisser indifférent ceux qui n'ont pas vécu cette époque. Ce ton est accentué par un trait fluide, agréable et soigné qui flirte joliment avec la Ligne Claire. Une bd douce-amère bien attachante.
J'aime bien le dessin de Jean-Claude Denis sur cette série et c'est probablement la seule chose que j'ai aimée durant ma lecture. Pourtant, j'avais envie d'aimer Luc Leroi parce que j'aime les antihéros et j'aime bien comment il est dessiné. Sauf que ses histoires ne sont pas du tout ce que j'avais imaginé. Je pensais que c'était typiquement le genre d'antihéros qui partait à l'aventure malgré lui alors qu'en fait il ne vit que des aventures sentimentales qui ne m'ont pas du tout intéressé avec des femmes totalement inintéressantes. On dirait du Jean-Claude Tergal, mais sans aucun humour. Bref, encore une série à ajouter à la longue liste des mes déceptions.
Difficile d'aimer une série quand on n'aime pas son héros soi-disant attachant et drôle. Trop farfelu, trop léger, aux antipodes de mes propres valeurs et convictions... Cela fait également très années 80 mais dans ce qu'il y avait de pire... Les différentes étapes sont racontées à la va-vite sans aucune profondeur. A moins que je ne sois passé à côté... La lecture demeure cependant assez agréable mais il n'en ressort pas grand chose. Au demeurant, je comprends qu'on puisse aimer "Luc Leroi" et palpiter à chacune de ses aventures. Mais sans moi.
Pas fort connu ce "héros". Faut dire qu'il ne fait pas grand chose pour !... Ce rouquin aux cheveux en bataille fait son apparition dans "A suivre", n°26, de Mars 1980. Luc Leroi ?... Une sorte de "has been" des années 80, tout à fait décalé avec son époque. Son univers ?... pas celui d'un aventurier ! Que du contraire, il vit "simplement" son quotidien. Parfois, il est entraîné -si l'on peut dire- dans des petites aventures peu glorieuses qui résultent de sa recherche de "l'élément féminin". Néanmoins, c'est une sorte d'attentiste qui, heureusement, fait toujours preuve d'optimisme. Le dessin ?... Clair, précis, élégant même. Qui -malheureusement pour moi- est fort structuré dans des cases "standard" (mais c'est peut-être pour mieux montrer son univers "entre quatre briques"). Ses histoires? Elles sont simples, amusantes, déridantes parfois... et même dotées d'une certaine poésie. Luc Leroi ?... A lire, un après-midi pluvieux, pour se délasser, en attendant le beau temps...
Luc Leroi, les petites aventures d'un célibataire trentenaire "parano, rigolo, anti-héros et avec un nez en patate". Mélange du quotidien d'un jeune citadin un peu paumé et de quelques aventures sentimentales le plus souvent foireuses ou à sens unique. C'est un peu un ancêtre des romans graphiques actuels tels que Monsieur Jean et autres séries parlant de la vie quotidienne avec une petite touche d'aventure et une dose d'humour. Largement teinté de l'ambiance des années 80, je dois cependant admettre que je n'ai pas vraiment accroché à l'ensemble de la série Luc Leroi. Le dessin évolue largement le long de la série qui fut entamée en 1980 pour la parution dans le magazine (A Suivre) et dont le dernier tome est paru en 2000. Proche de la ligne claire, il est un peu brouillon dans les premiers albums. Il deviendra cependant largement maîtrisé voire même très agréable visuellement parlant dans les derniers tomes, notamment au niveau des décors. Je trouve les personnages un peu moins réussis mais c'est surtout car J-C Denis cherche, semble-t-il, à les rendre réalistes en montrant leur médiocrité et leurs visages souvent ingrats. La colorisation suivra le même chemin, assez moche au début pour devenir très sympathique à mes yeux vers la fin. Globalement, je trouve quand même cette série bien dessinée et agréable à lire. Concernant le scénario, étrangement, j'ai longtemps confondu Luc Leroi avec Bernard Lermite, un autre héros moderne créé, lui, par Martin Veyron. C'est sans doute la similitude dans le physique des personnages, leur vie urbaine, les histoires de femmes, leur côté looser et l'ambiance années 80 qu'ils partagent l'un et l'autre. Passé ce côté anecdotique, les histoires de Luc Leroi me laissent assez froid. Sans réussir à m'attacher au personnage principal, je vais même jusqu'à avoir du mal à supporter sa bande d'amis qu'il fréquente. Le côté anti-héros du personnage principal m'exaspère et ne réussisse pas à le rendre vraiment sympathique à mes yeux. Quant à l'humour, il me fait relativement peu sourire. Des histoires un peu trop "ambiance bobo parisienne des années 80" que je lis sans rentrer dedans, sans les trouver captivantes, mélangeant parfois une pointe d'agacement et parfois un peu d'interêt malgré tout. Une série pas mauvaise mais qui sert plus à passer le temps me concernant.
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