Mister I
Des histoires en une page mettent en scène Mister I, qui n'a qu'un seul objectif : trouver à manger pour calmer sa faim.
BD minimaliste BD muette Consensus sur une BD Lewis Trondheim
Des circonstances abracadabrantes et des personnages cruels l'en empêchent et l'entraînent inexorablement vers la mort. Ça pourrait être tragique, c'est surtout carrément drôle !
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Date de parution | Octobre 2005 |
Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
J’ai lu cet album dans la foulée de Mister O (les deux tout aussi rapidement bien évidemment), et j’ai quand même du mal à les dissocier dans mes avis. Certes, au rondouillard Mister O succède un filiforme Mister I, et « l’histoire » en elle-même diffère. Mais la structure est la même : une trentaine de page, divisées en une multitude de toutes petites cases. C’est vite lu, mais agréablement, même si ce n’est évidemment pas par là qu’il faut commencer l’œuvre de Trondheim (ces deux albums s’adressent avant tout à des fans je pense). Un album à emprunter, pour une petite lecture marrante…
L'humour de Trondheim., des fois ça passe et d'autre fois non. Ici, mon opinion est entre les deux options. Ce n'est pas très amusant, j'ai à peine souri, mais ça se lit plutôt bien et j'ai trouvé cela moins répétitif que Mister O. En effet, Trondheim varie un peu les situations et j'ai donc été un peu plus surpris dans ma lecture que dans l'autre série où c'est la même page qui revient avec différentes variantes. J'avoue toutefois qu'à la fin j'en avais un peu marre de "Mister I" et j'étais vraiment content quand j'ai terminé ma lecture. Je ne pense pas que je vais relire cet album un jour.
Hum... C'est ce que j'appelle de la BD sans prise de tête, en un mot sympathique. Trondheim nous offre une BD avec un thème déjà éculé dans Mister O (que je n'ai pas lu) mais qui se trouve être marrant. Le dessin, c'est trois traits par case, c'est hyper simple, typique des productions de Trondheim. Idem pour les couleurs, ce ne sont que quelques aplats et le cercle chromatique de l’album est basique et pas vraiment nuancé. Au niveau de la narration, ce n’est pas très fluide. Pour que ça soit agréable il faut lire l’album en plusieurs fois, car 60 cases par planches, c'est d'un lourd. Le scénario est assez répétitif cependant l'auteur amène les chutes d'une manière assez variées (OK il y a quelques répétitions enfin bon) et il faut bien avouer que je me suis régulièrement esclaffé à la lecture de ces gags et des conneries de Mister I. Pour résumer, une bd sympathique, qui fait passer du bon temps, cependant il faut aimer le style. De plus je trouve que l'album est trop cher pour seulement 30 planches. À emprunter...
Après Mister O, Trondheim embraye sur... Mister I qui doit son nom à son allure de 9ème lettre de notre alphabet. Mister O cherchait à rejoindre le ravin opposé ? Mister I ne cherche qu'à satisfaire son estomac en mangeant le plat cuisiné du voisin. Bref on prend les mêmes et on recommence sur une légère variation. Le concept est identique, dessin minimaliste et muet mais on perd le fil rouge et la fraicheur du premier tome comme l'expliquait parfaitement Guillaume.M dans son analyse. Les situations ont beau être plus variées, on va du poilant au décevant en passant par le grand n'importe quoi qui fait davantage mouche dans d'autres oeuvres de Trondheim. Est-ce loupé pour autant ? On va plutôt répondre par la politesse en exprimant que le concept était déjà usé et abusé dans Mister O et que cet opus ne rajoute pas grand chose. Reste que Trondheim a inventé un superbe concept : les gags de 60 cases en une page à lire en plusieurs fois ce qui en fait un excellent recueil à lire au fond de ses toilettes pendant la grosse commission ! :) Et ce n'est pas péjoratif ! Essayez, effet garanti pour passer 5 minutes sans prise de tête ! ;) A noter que comme dans Mister O (auquel je ne peux m'empêcher de faire constamment référence et pour cause), le dernier gag trouve une solution plutôt inédite solvant définitivement les problèmes de notre 6ème lettre par une pirouette bienvenue. Pas indispensable mais loin d'être déplaisant, Mister I inaugure dans les bons sens une lecture éphémère là où personne ne peut vous entendre rigoler !!! :)
Première BD muette que je lis depuis longtemps, Mister I me fait penser aux strips que l'on peut lire dans n'importe quel magazine, mais en plus élaboré. Le concept est original : 60 cases par planche. Le tout se veut être humoristique. Eh bien c'est parfois réussi, parfois loupé. Surtout quand on sait que la patate qui sert de héros meurt à la fin de chaque planche. Certes certains gags sont bien trouvés, mais d'autres sont trop prévisibles ou la chute pas marrante du tout. Les situations de départ ne sont pas très variées. La patate a faim et donc elle cherche de la bouffe par tous les moyens. Mais pour contrebalancer la redondance de la situation initiale, Trondheim varie beaucoup le développement et évite ainsi l'écueil de la répétition. Une BD muette ça se lit vite sinon ? Eh bien non, pas celle-là. Il faut dire qu'avec 60 cases par aventure, la narration est très détaillée. Même un peu trop parfois, mais c'est le prix à payer pour respecter le quota. Dans l'ensemble, j'ai un sentiment mitigé sur cette BD. D'une part elle ne m'a pas entièrement convaincu, d'autre part j'ai une impression assez positive de cette BD et je n'ai pas le coeur à lui mettre une note négative.
C'est con mais bon. Des pages de 60 cases pour chaque strip : une constante, mister I cherchant à manger et une fin dramatique. L'humour est de la partie. Trondheim fait du gore soft pour alimenter ses strips. J'ai bien aimé l'ensemble. Le dessin, bien mis en couleur, a une saveur patte de mouche par excellence. Ce genre d'exercice est idéal pour une publication strip par strip. Sous forme de BD, le risque de lassitude peut guetter le lecteur. Ce one shot est idéale pour passer un bon moment de lecture sans prise de tête.
Mister I est une sorte de suite de Mister O. Personnellement je trouve que l'auteur aurait dû arrêter à son premier album même si je dois reconnaître que Mister I se lit avec plaisir. Le concept est identique à Mister O => un gag par page avec une mésaventure de plus pour le pauvre Mister I qui en voit de toutes les couleurs. Ce qui me manque le plus dans cette BD c'est le manque de fil rouge. En effet dans Mister O, O devait traverser un ravin à chaque page. Ici, I fait plusieurs choses mais pas autour d'une action centrale, ce que je trouve dommage. Pour cette raison, je ne mets que 3/5. Ce que je trouvais original dans Mister O ne l'est plus avec Mister I.
J'étais doublement curieux de lire cette BD : d'abord parce que c'est la première de la nouvelle collection Shampoo dirigée par Trondheim, et ensuite parce que je me demandais vraiment ce que Trondheim allait pouvoir rajouter au concept déjà bien exploité dans Mister O. Alors ce que j'ai rapidement constaté, c'est qu'on peut vraiment considérer Mister I comme l'équivalent d'un tome 2 de Mister O. Même dessin minimaliste, même principe de gags sur un thème récurrent, même chute récurrente, même humour, même résultat. Les gags partent pourtant sur une base très simple au niveau des idées : Mister I a faim, il voit une pomme, une carotte ou autre et aimerait bien la manger mais la malchance s'acharne contre lui et il n'y arrivera jamais, et à la fin il meurt toujours. La lecture se fait avec le sourire car les idées et péripéties sont toujours bonnes comme d'habitude avec Trondheim, et je ne peux souvent pas m'empêcher d'au minimum pouffer de rire sur la toute dernière case de chaque page, à chaque apparition de la flaque de sang signifiant la mort de Mister I. Chaque planche a tellement de cases que même si c'est du muet, il y a une quantité de lecture non négligeable. Pourtant, comme pour Mister O, on rigole un moment mais à la longue, à force de voir le même thème répété, ça lasse un peu. Alors si vous le lisez, je vous conseille de le faire par petits morceaux, sans lire tout l'album d'un coup sous peine de perdre un peu trop vite vos bonnes impressions de départ. Marrant, typique de Trondheim, un peu trop similaire à Mister O mais une lecture mausante.
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