Edmund Bell

Note: 2.14/5
(2.14/5 pour 7 avis)

Adaptation en BD des histoires écrites par John Flanders.


Adaptations de romans en BD Auteurs néérlandais Les petits éditeurs indépendants

Adaptation en BD des histoires écrites par John Flanders. Le Diable au Cou : Angleterre, début 20ème siècle - Le récit s'ouvre sur les derniers instants d'un condamné à mort, Sol Brewer, accusé de l'assassinat de trois enfants. Loin de nier ces actes, celui-ci les revendiquent haut et forts tout en précisant leur caractère sacrificiel. Sur la potence, il maudit ses interlocuteurs (Mr Molwine, policier, ainsi que trois gardiens et un révérend) et leur progéniture. Mais quelle sera l'arme de sa vengeance ? Peut-être faut-il chercher un début de réponse dans ses dernières paroles : " Qui manie la corde périra par la corde… ". Après cette entrée en matière " radicale ", place au héros. Edmund Bell, adolescent de 15-16 ans, vient passer quelques jours dans la prison que tient Mr Molwine, père d'un de ces amis, James. La particularité de cet endroit est de se trouver dans des marais, dont les sables mouvants sont censés empêcher toute évasion. Edmund apprend assez rapidement que deux personnes qui ont été liées à la condamnation et l'exécution de Sol Brewer ont déjà trouvé la mort dans des circonstances étranges. Elles ont été retrouvées étranglées, avec près de le corps une corde se terminant par une tête à leur effigie… Des histoires se rapprochant de l'enquête policière avec une touched de fantastique pour les premiers tomes puis devenant très aventuresques par la suite.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1987
Statut histoire Une histoire par tome 5 tomes parus

Couverture de la série Edmund Bell © Claude Lefrancq Editeur 1987
Les notes
Note: 2.14/5
(2.14/5 pour 7 avis)
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20/10/2005 | Ro
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L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà une série qui ne paye pas de mine, mais qui n’est pas totalement dénuée d’intérêt. Certes, c’est du policier, avec des enquêtes menées principalement par un jeune homme, fils d’un flic de Scotland Yard – Edmund Bell donc – mais c’est plus de l’aventure pure je trouve. De l’aventure policière donc, souvent mâtinée de fantastique (du grotesque avec peuple nain de Sibérie et Yéti au poétique avec les Leprechaun), avec une narration parfois old school (plusieurs scénaristes alternent sur cette série). Idem pour le dessin pour les premiers tomes. Si les scénaristes changent, c’est aussi le cas du dessinateur dans le cinquième et dernier tome (chose que je n’apprécie pas généralement) : et dans cette histoire (« Le train fantôme »), le dessin se met au diapason de l’intrigue – plus dynamique, jouant davantage sur l’humour et beaucoup moins sur le fantastique (c’est sans doute l’album que je préfère). Ce dessin n’est pas sans défauts, mais je le préfère à celui des premiers tomes (même si, avec des bobines parfois proches de la caricature, Duquesnoy donne ici à Bell une tête proche de celle des frères Bogdanov !). Rien d’extraordinaire donc, mais des albums qui se laissent lire (à emprunter plutôt). En tout cas c’est clairement meilleur que la plupart des autres séries publiées par Lefrancq dans ses collections polar.

19/08/2017 (modifier)
Par montane
Note: 3/5
L'avatar du posteur montane

Bien sur cette série de 4 épisodes ne va pas révolutionner l'histoire de la bande dessinée. Evidemment il s'agit d'une série dans la plus pure tradition Franco Belge des histoires des années 50 et 60 avec un héros positif, aventurier sans défauts, bien sous tout rapport qui mène l'enquête. Mais cette série ravira surement les nostalgiques de cette époque, ceux qui avaient aimé des séries comme Marc Dacier, ou Valhardi parues dans le Journal de Spirou ou d'autres séries d'aventure parues dans le journal Tintin. Et puis cette série est l'occasion de découvrir le talent de dessinateur et la virtuosité du trait de René follet, une personnalité au talent rare qui malheureusement n'a pas eu la reconnaissance qu'il méritait et qui a rarement été servi par des scénarios digne de ce nom. Il est vrai que ce dernier qui se considérait avant tout comme un illustrateur méprisait quelque peu le monde de la BD, qui apparemment le lui rendait bien. L'originalité de cette série est que Follet glisse de temps en temps une véritable illustration au milieu des planches. Il s'agit ici des aventures d'un jeune Anglais dont le père travaille pour Scotland Yard et qui se trouve mêlé à des aventures mi policière mi fantastiques qu'il parvient à dénouer avec brio. On peut regretter le format trop contraignant des histoires en 44 pages comme c'est le cas ici, qui ne permettent pas à l'histoire de connaitre les développements graphiques qu'elle mériterait. Tantôt l'auteur parvient à développer sur plusieurs pages, une seule et même séquences, tantôt il en relate une autre sur deux pages ou même sur quelques cases tout au plus. On ne peut que se réjouir aujourd'hui de voir se développer les romans BD qui laissent aux auteurs le soin de donner libre cours à leur imagination. Bref une série d'aventure sans prétentions qui se lit agréablement et qui nous fait passer un bon moment.

10/07/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Après la lecture des 4 premiers tomes. Avec le temps je suis devenu critique vis à vis de cette série. Il y a une vingtaine d'années, j'avais été conquis mais j'avais encore beaucoup de choses à apprendre sur la BD. J'ai toujours été bon public mais il faut reconnaître qu'avec le temps cette série a perdu son intérêt. Le dessin est assez classique pour l'époque et les scénarios étranges mais sans réels développements. Aux côtés des productions actuelles, ces BD ne trouveraient pas d'acheteurs. Comme tous les goûts sont dans la nature, on peut toujours lire cette série pour s'en faire une opinion, il y a bien pire mais aussi beaucoup de mieux.... A emprunter à l'occasion.

10/10/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Avec cette bd, on atteint presque le summum de la kitcherie en matière d'aventures niaises. Autre temps, autre moeurs direz-vous! Tous les clichés du genre sont réunis pour former les aventures d'un très jeune détective en herbe qui n'a effectivement que 16 ans et qui parle le vocabulaire de Sherlock Holmes : on croît rêver ! La crédibilité n'est pas la qualité majeure de cette série. Si encore les auteurs s'en moquaient au second degré. Mais, non... Tout cela est prit le plus sérieusement du monde ! Dans L'Ombre rouge par exemple, notre héros s'invite au 10 Downing Street et est reçu par l'homme le plus puissant d'Angleterre comme si de rien n'était. La crétinerie a quand même ses limites même en matière d'imagination. Et puis, cet air d'autosuffisance de ce mièvre héros qui résolue les affaires en nous apportant sur un plateau des explications les plus fumeuses. Que ceux qui descendent l'excellentissime Death Note lisent cette oeuvre puérile et vous comprendrez nettement la différence ! Que je suis méchant ! Cependant dans le cas présent, c'est amplement mérité car la pilule est trop dure à avaler! Nul, nul et nul !

10/10/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je ne sais pas comment c'est en roman, mais en BD c'est plutôt nul. Je n'aime pas le dessin de Follet que je trouve moche. Les couleurs ne font rien pour arranger ça. Je ne trouve pas le scénario intéressant et je me suis ennuyé souvent à la lecture. C'est dépassé comme histoire. Il faudrait que je lise un des romans pour voir si ça a aussi mal vieilli que la BD.

21/01/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

" Les 5 albums ?... 20 Euro pour tout !..." C'était lors d'une bourse de collectionneurs, au cours d'un festival BD. Une série complète ?... A bas prix ?... Il y a comme un problème !... Je connais le vendeur. Installé près de lui, j'ai lu -enfin, essayé- 2 albums et ai paginé les autres. Bof !... Effectivement ! Et pourtant : ces opus mettent en scène un jeune adolescent passionné de littérature policière. Egalement fin limier, il va se retrouver au coeur d'intrigues qui le dépassent plus qu'un peu car l'élément fantastique y joue un rôle essentiel. Ces histoires sont également les adaptations plus que fidèles de récits écrits au milieu des années 30 par John Flanders. En réalité un des pseudos de Jean Ray ; l'un des plus grands romanciers francophones du fantastique et de l'étrange. Mais la sauce ne prend pas. Trop fidèles aux récits de l'époque ?... Le dessin ?... Pourtant Follet "croque" ici des gueules pas possibles, fait montre d'un graphisme dynamique. Mais l'alchimie ne réussit pas à tous les coups... "Allez, 15 Euro pour tout !..." Ben non, je n'ai pas acheté. Vraiment peu intéressant. J'ai par la suite vérifié. Ben les copains !... Il n'y eut en effet que 5 albums édités, mais aussi des rééditions, des tirages de tête, des hors-textes couleur, des tirages limités numérotés et signés... Euh... où va-t-on, là ?!?... Vraiment peu intéressant. Je dis et maintiens.

17/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Pas mon genre de BD, ça... Déjà j'aime très moyennement le dessin. René Follet a un style réaliste que je trouve très proche de celui de Vance. Les planches ont un aspect très vieillot comme les vieilles BDs d'aventure : ce n'est pas ma tasse de thé. Ensuite, concernant les scénarios, nous avons deux types d'histoires à mes yeux. Les premiers tomes qui sont de vrais enquêtes façon "Sherlock Holmes" à la différence près qu'une part de fantastique s'inscrit dans l'intrigue. Mais ces enquêtes sont plus basées sur le mystère, l'aventure et même l'action que sur une résolution intelligente. Le dévoilement de l'intrigue est en effet un peu naïf et assez désuet. Les deux tomes "l'ombre rouge" et "l'ombre noire" forment par contre une vraie histoire d'aventure à la façon d'un Bob Morane avec des combats contre les méchants Nazis, un dangereux homme-singe, des voyages au fin fond de la Sibérie, de la magie, du fantastique, etc... Mais à nouveau, le style est très désuet et l'histoire assez naïve, comme issue d'une époque dépassée du roman d'aventure. Ca pourrait plaire à certains nostalgiques mais personnellement la naïveté du récit et le réalisme "moche" du dessin ne me plaisent pas.

20/10/2005 (modifier)