Fantômas
Adaptation en BD des aventures du célèbre maître du crime créé en 1911 par Pierre Souvestre et Marcel Allain.
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Adaptations de romans en BD Les petits éditeurs indépendants Les super-héros 'à la française'
Adaptation en BD des aventures du célèbre maître du crime créé en 1911 par Pierre Souvestre et Marcel Allain. Un ennemi invisible, qui semble avoir le don de se faufiler même dans les pièces hermétiquement closes, sème la mort autour de lui. La peur monte. Seul le commissaire Juve semble capable d'enrayer cette vague de crimes. Mais sa vie ne tient qu'à un fil. Aidé par le journaliste Fandor, Juve traque la bête jusque dans son antre. Mais Fantômas leur a préparé un piège à leur mesure : bientôt, il va se refermer et il sera trop tard...
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Date de parution | Octobre 1990 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Il s'agit d'une adaptation des œuvres d'origine qui se veut relativement fidèle. En effet, le personnage original de Fantômas est un voleur assassin sans foi ni loi, laissant une traînée de cadavres sur son chemin. A milles lieues de l'adaptation colorée et grand-guignolesque des années 60 avec De Funès qui cannibalisait un peu plus chaque film. Pour autant, en oubliant le contraste, est-ce une bonne série? Clairement non. Comme l'a dit Gaston, ce ne sont pas des intrigues policières avec un fil conducteur, mais bien une succession de meurtres souvent gratuits et n'ayant pas forcément de sens. En fait on se demande souvent pourquoi Fantômas tue tel ou untel, tant il ne semble pas y avoir de réelle justification à ses assassinats. Et dans l'absolu on se demande également où est la cohérence d'ensemble. Dans le tome 2 par exemple, Fantômas assume deux identités différentes, sans que l'on nous explique quel intérêt il y trouve. De même que le meurtre introductif n'a aucune explication (et on ne connaîtra jamais l'identité réelle de la victime). Ou bien dans le tome 3, l'intrigue s'achève par un dernier assassinat où pareil, on ne comprend pas la raison ni l'intérêt du meurtre, d'autant que la victime est à peine ébauchée... Bref il y a un côté tellement gratuit et incohérent dans les différentes actions de Fantômas que l'on sort de sa lecture aussi interrogateur qu'ennuyé. Et les autres protagonistes ne sont pas en reste : dans le tome 3 toujours, Juve réussi à infiltrer la bande de Fantômas, sans qu'il en tire un quelconque bénéfice....Ou plutôt sans qu'il cherche à en tirer un quelconque bénéfice ou nous expliquer quel est son plan. Je ne sais pas si c'était dans les romans d'origine (que je n'ai pas lus) ou si c'est dû à l'adaptation, mais le fait de vouloir faire sérieux et noir ne compense pas les faiblesses intrinsèques du scénario qui n'a aucune construction digne de ce nom.
J'ai eu ces albums pour un prix très modique, issus de la collection BDétective qui compte d'autres polars comme Nero Wolfe, Mr Wens ou l'inévitable Sherlock Holmes... et ma foi c'est pas si mal adapté. Créé en 1911 par Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas ce génie du crime n'a cessé de faire trembler Paris, la France, le monde, les ministres et les rois, quand il n'usurpe pas leurs identités et leurs rôles. Fantômas, l'homme assez fou et assez cruel pour faire dérailler les trains de luxe, semer la peste sur un paquebot, saigner les murs, pleuvoir du sang, voler l'or du dôme des Invalides, faire bombarder le casino de Monte Carlo par un cuirassé, noyer Paris sous un flot de scandales ou mettre du vitriol dans les démonstrateurs à parfum des Galeries Lafayette... Technicien et frégoli du crime, il a commis plus de 70 méfaits tout au long des 43 romans qui lui ont été consacrés, où il échappe sans cesse à son ennemi acharné, le commissaire Juve. La première édition de ce personnage sinistre avait été épuisée en 1 700 000 exemplaires, du jamais vu pour un roman populaire d'une série appelée au succès qui est très ancrée dans son époque, celle de la Belle Epoque. C'était une façon de donner le frisson à nos arrières grands parents; j'en ai lu il y a longtemps, on sentait que c'était écrit à la hâte, mais le style était plaisant, Fantômas était un anti-héros d'un genre nouveau qui deviendra l'archétype du criminel pour qui le crime paie, tuant pour le plaisir, en cultivant son côté amoral et cynique. En BD, les Italiens s'en inspireront pour créer Diabolik. Il fut adapté au cinéma muet dès 1912 dans une série de sérials très populaires, jusqu'à son adaptation très fantaisiste dans les années 60 avec Jean Marais et Louis de Funès. Or ici, on est très loin du ton tragi-comique de ces films, les albums reprennent la trame d'origine créée par Souvestre et Allain et n'ont plus rien à voir avec les facéties de Juve-De Funès, avec un personnage détestable et vil qui commet les pires forfaits et qui prend un malin plaisir à narguer et berner son adversaire Juve. L'adaptation est cependant un peu bridée pour toucher un lectorat d'ados et de jeunes adultes, atténuant la violence et l'horreur des crimes de Fantômas qui dans les romans étaient beaucoup plus abjects, mais l'ensemble conserve l'époque des premières années du 20ème siècle, il y a comme une poésie macabre du crime, et le ton m'a bien plu. C'est destiné à être avant tout une lecture divertissante, bien illustrée par un joli dessin, une sorte de Ligne Claire soignée et agréable à l'oeil. Voici donc un achat que je ne regrette pas, même si je suis conscient que ce n'est pas de la grande BD.
Fantomas ?… un personnage de la littérature policière du début des années 1900 qui eut été, d’une certaine façon « oublié » s’il n’y avait eu la version cinématographique avec Louis de Funes et Jean Marais (une vraie parodie assez surréaliste d’ailleurs) Mais, à y bien regarder, Fantomas n’est pas une sorte d’Arsène Lupin, un gentleman cambrioleur. Que nenni ! L’homme est un sacré salopard, doublé d’un voleur et d’un tueur de la pire espèce. Et c’est ce qui fit sa gloire voici plus de cent ans, faisant frémir nos arrière grands-parents à la lecture des feuilletons édités dans les quotidiens. Et que donne cette série ?… ben, une sorte de retour aux sources de ce qu’était Fantomas. Delisse et Laverdure donnent ici une version beaucoup plus classique. Leur vision du personnage se rapproche beaucoup plus de l’original créé par Souvestre. J’aime bien, surtout que Laverdure travaille d’un vraiment beau trait graphique qui donne une réelle envergure à ses personnages. Ceux-ci, vêtus « comme de ce temps-là » se meuvent dans des décors et arrières plans de vraiment jolie réalisation. Même les couleurs ont un semblant de patine qui donne à l’ensemble une jolie finition. Un regret quand même : le « brave et jeune héros » est vraiment fadasse, tant dans l’esprit que dans son comportement. Et j’ai quelques eu l’envie de lui balancer un coup de pelle à tarte tout en lui disant : « Hé ! Ho ! Machin !… on se réveille !!… ». Rien de bien neuf donc sous le soleil de Fantomas ; si ce n’est une bonne série bien réalisée mais qui –quand même- n’offre pas une autre approche du personnage. Et c’est ce que j’espérais.
Je ne sais pas si c'est fidèle à la série de roman, n'ayant vu que les films avec fufu, en tout cas je n'ai pas beaucoup aimé. Le dessin est bien, mais c'est plutôt le scénario dans plusieurs points : 1-Ce n'est qu'une suite de meurtres sous fond de pseudo enquête. Il ne se passe rien de cohérent à mes yeux. 2-Fantomas m'énerve au plus haut point. Ce n'est qu'un salaud qui sait se déguiser. 3-Les héros sont ennuyeux et franchement insipides. Le jeune en particulier. Bref, il n'a rien de vraiment intéressant. Passez votre chemin.
De toutes les séries de la collection BDétective, c'est la première fois que je trouve le dessin aussi bon. Bien sûr, le dessin de Laverdure n'est pas exempt de certains défauts, mais il parait jeune, dynamique, très agréable à lire. A cela s'ajoute une narration qui est également l'une des plus fluides des BDs de la collection BDétective, et cela donne donc une série vraiment plaisante à lire. L'adaptation du roman en BD a été bien réalisée car on ne croule pas sous les textes et la narration comme dans d'autres adaptations moins réussies. Maintenant, concernant le scénario, même si l'ensemble se lit bien et est joli, je ne l'apprécie pas plus que ça. Déjà, le personnage de Fantômas que je ne connaissais que par les films avec De Funès est nettement moins sympathique que dans sa version moderne. C'est un véritable assassin qui n'hésite pas à faire trancher la gorge à des innocents pour arranger ses petites affaires. Loin d'un gentleman cambrioleur à la Arsène Lupin, c'est un vrai salaud que j'ai du mal à apprécier même en tant que personnage de fiction. Quant aux récits adaptés ici en BD, ils ne sont pas véritablement prenants, jute représentatifs d'une oeuvre du début du siècle qui a assez mal vieilli. L'adaptation et le dessin sont bons et réussis, mais le récit de base tel qu'il est adapté n'a rien de formidable à mes yeux.
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