Japon
Le Japon vu par 17 auteurs. 8 récits d'auteurs européens, 8 récits d'auteurs japonais. Kan Takahama, David Prudhomme, Jirô Taniguchi, Aurélia Aurita, François Schuiten & Benôit Peeters, Emmanuel Guibert, Nicolas de Crécy, Taiyô Matsumoto, Joann Sfar, Little Fish, Moyoko Anno, Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuké Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau.
Carnets de voyages Collectif Ecritures
À l'origine, un voyage, un échange entre deux cultures, française et japonaise, qui va remuer bien des choses chez chacun des auteurs qui participent à l'aventure : Un séjour au Japon ne laise pas indemne... En découlent huit récits d'auteurs européens qui rendent avec imagination, humour et poésie tout l'exotisme de ce pays insaisissable et mystérieux. Comme en réponse à ces impressions de dessinateurs-voyageurs, huit auteur de l'archipeldonnent à voir leur Japon, celui du quotidien, de la modernité ou des légendes. Tout au bout de cet assemblage sensible d'anecdotes et de nouvelles tissées par des regards si différents, l'envie est grande de partir saisir soi-même un peu du Pays du Soleil Levant. Texte: Casterman. .
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Date de parution | Novembre 2005 |
Statut histoire | Histoires courtes (One-shot) 1 tome paru |
21/11/2005
| steamboy13
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Les avis
Avec ce genre de BD, on trouve forcément son bonheur mais pas que ça malheureusement. Le fait de faire une compilation de récits sur le Japon par des auteurs français et japonais est une belle initiative. Ensuite l'on s'aperçoit rapidement que ces commandes sont libres et les résultats différents à tous les niveaux. Beaucoup d'auteurs connus se sont prêtés au jeu avec succès pour la plupart. Les scénarii n'ont pas tous la même saveur et ne jouent pas dans les mêmes registres. En fait, je conçois mal comment noter ce type de production autrement que par un trois car le pas mal côtoie le très bon. Il n'y a pas de récits exceptionnels ni de navets. Les dessins sont propres à chaque auteurs et sans surprise pour les plus connus. Au pire je conseille de l'emprunter, certaines histoires vous plairont forcément.
Comme dans tout album collectif, il y a des histoires que j'ai bien aimées et d'autres non. Les tranches de vie des auteurs japonais sont sympathiques, en particulier celui de Taniguchi qui réussit à faire une histoire pleine d'émotion en seulement une douzaine de pages. Tant qu'aux auteurs français, ils abordent chacun à leur manière le Japon. J'ai bien aimé certains comme Aurita, Peeters-Schuiten et Sfar qui ont chacun un style différent et très intéressant à lire. Par contre, je n'ai pas aimé Boilet et Prudhomme qui ont un style que je trouve moche et inintéressant. C'est donc une oeuvre avec des hauts et des bas que je conseillerais aux amateurs du Japon car les autres risquent de ne rien trouver de passionnant.
Les BD japonaises envahissent nos rayons mais que savons-nous au juste de ce pays ? 16 auteurs (moitié Franco-Belges et moitié Japonais) nous donnent leur vision d’un lieu au Japon en une quinzaine de pages. Des auteurs triés sur le volet par Frédéric Boilet et qui représentent la crème de la BD d’auteur des deux pays, en tout cas pour le côté francophone avec Schuiten, Neaud, Sfar, Boilet, Aurita, Davodeau, Guibert, De Crécy (la seule erreur de casting étant Prudhomme), car côté Japonais, à part Taniguchi et Takahama, ça aurait pu être mieux. Résultat ? Mitigé. On se retrouve face à l’éternel problème des albums de ce genre (voir par exemple L'Association en Egypte, etc.). Le format réduit, l’ignorance des auteurs Européens et le manque de distanciation des auteurs Japonais encouragent un traitement réducteur du sujet, se limitant aux clichés (les filles en mini-jupes et en bottes de cuir), aux anecdotes (le tri des poubelles), au nombrilisme, au folklore (les temples) ou un refuge dans l’imaginaire pour éviter de traiter du sujet imposé. On se trouve face à une collection d'essais hétéroclites, n'ayant pas toujours grand chose à voir avec le Japon, mais proposés par de tout grands auteurs qui ne font jamais rien de vraiment mauvais. On peut donc acheter les yeux fermés puisque chaque lecteur appréciant ces auteurs y trouvera sûrement son compte. Les dessinateurs Européens qui s’en sortent le mieux sont peut-être ceux qui jouent explicitement avec les clichés (Schuiten, Sfar) et ceux qui avouent leurs limites et leur ignorance (Neaud). Mais dans ce duel euro-asiatique, les auteurs qui sortent du lot et dominent le terrain restent au final ceux qui jouent à domicile. Taniguchi et Takahama nous offrent deux petites perles de simplicité et d’émotions retenues, et n’ont besoin que de quelques pages pour étreindre le cœur du lecteur et appeler ses larmes. Trop fort ! A quand le match retour en France ?
C'est le rapprochement de deux cultures assez éloignées et mon plaisir à lire des mangas, tout comme de la bd franco-belge qui m'ont poussé à acheter cette bd. Et je n'ai pas été déçu. Enfin, c'est très relatif!! Car les deux premières histoires étaient assez insipides, à la limite de l'incompréhensible. En tous les cas, ces deux récits, comme d'autres qui suivirent d'ailleurs, n'ont pas réussi à me toucher. Pour ces tranches de vie, je noterais un petit 2/5. Par contre, et à mon grand étonnement, j'ai été ébloui par la petite bd d'Aurélia Aurita, "Je peux mourir maintenant". En effet le dessin plutôt naïf et à tendance minimaliste me rebutait quelque peu... Mais bon dieu, quelle magie ! Quel personnage ! Je l'ai dévoré. J'aimerais bien, en tous cas!! Puis, il y a eu Sfar, Taniguchi, Davodeau, Matsumoto et Neaud... Des styles extrêmement divers pour la lecture très personnelle et plus ou moins critique du japon. Pour ces 6 bijoux, j'aimerais être généreux, tout comme ils l'ont été pour moi, et donner un 6/5!!
Des histoires inédites ayant pour thème le Japon, par seize des plus grands auteurs de la BD franco-belge et japonaise d'aujourd'hui, ça vous tente ? Eh bien il y a de quoi, car cet album est une vraie réussite ! Tant par leur style graphique que leur imagination, les auteurs remplissent leur contrat avec une grande classe. Evidemment, il n'y a pas de lien entre les histoires, et c'est ça qui est intéressant : on passe d'un univers à l'autre, d'une vision à l'autre avec d'autant plus de plaisir... Personnellement, j'ai eu un vrai coup de coeur pour les japonais Daisuké Igarashi et Taiyô Matsumoto : tous deux signent des histoires liées au folklore du Japon, avec un style très nerveux et fouillé pour le premier, et plus "zen" et épuré pour le second. Nicolas de Crécy a fait lui aussi un excellent travail : une histoire à la fois drôle et onirique, servi par son style toujours exceptionnel... Par contre, Joann Sfar, que j'adore par ailleurs, m'a bien déçu en cédant aux vieux clichés sur les japonais timides, grégaires, voire cons. C'est assez lourdingue, surtout quand on voit les trésors de poésie et d'invention déployés par les autres auteurs... Sfar se contente juste de faire le malin, mais le Japon il s'en fiche un peu! En tout cas, cet ouvrage est une très bonne initiative : réunir, mélanger, faire se rencontrer les talents de tous pays... C'est ça la BD de l'avenir ! :)
Voilà une initiative qui s'annonce bien prometteuse, malheureusement les histoires s'enchaînent sans véritable lien, les anecdotes multiples et parfois amusantes paraissent noyées dans ce qui ressemble à une bouillie chargée de relents auteurisants et indigestes. Certaines histoires m'ont plu bien sûr, comme celle de Sfar plutôt hilarante, celle de de Crécy assez originale (j'aime bien son style graphique), celle de Neaud qui nous raconte son quotidien de façon spontanée... Mais ma préférée reste celle d'Aurélia Aurita, la narration est parfaite, l'histoire sympa et fraîche et les crayonnés sont du plus bel effet, cela paraît simpliste, en fait c'est beau (galerie). Pour le reste j'étais pressé d'aller au bout de ces 250 pages, côté japonais rien de bien transcendant, à part peut-être un léger intérêt pour l'histoire d'Hanawa : La Forêt profonde. Cela fait bien peu pour seize histoires. Bien sûr il y a évidemment des auteurs que je n'apprécie pas du tout, comme Jirô Taniguchi, je trouve que son style contemplatif est extrêmement lent et ennuyeux, j'y suis totalement hermétique. Quant à Boilet, je n'ai jamais accroché et je pense que je n'y arriverai jamais. Voilà, l'album est assez inégal, je suis certain que d'autres l'auraient mieux apprécié que moi, je ne suis pas spécialement fan de ce genre de produit. Au final, je trouve cela creux et décevant.
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