Des Rivières sur les ponts
En 1997, à Belgrade, trois copains, Ana, Ivan et Milos, manifestent contre le régime. Ils rêvent de liberté, ils sont jeunes et ils s’aiment. Deux ans plus tard, l’OTAN bombarde la Serbie. Comment aimer quand on vit en guerre ? ... (Présentation de l’éditeur)
La Guerre de Bosnie-Herzégovine Mirages [EX] Yougoslavie
En 1997, à Belgrade, trois copains, Ana, Ivan et Milos, manifestent contre le régime. Ils rêvent de liberté, ils sont jeunes et ils s’aiment. Deux ans plus tard, l’OTAN bombarde la Serbie. Comment aimer quand on vit en guerre ? Comment ne pas se laisser gagner par la folie ambiante ? De rencontres surréalistes en situations désespérées, Ana, Ivan et Milos devront trouver leur voie... et rester en vie... (Présentation de l’éditeur)
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Date de parution | 19 Mai 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Voilà un album très décevant. Et pourtant, qui possédait quelques atouts au départ. D’abord, c’est l’un des rares auteurs serbes que j’ai eu l’occasion de lire. Ensuite une chouette couverture. Et enfin un point de vue sur les bombardements de l’OTAN supposé à l’opposé de ce qu’on a eu l’occasion de subir dans la quasi-totalité des médias français au moment de l’intervention américano-britannico-française. Bon, ceci étant dit, j’avoue n’avoir pas du tout accroché à cet album. D’abord le dessin. Souvent très beau, mais aussi souvent dur à suivre, avec des visages pas toujours reconnaissables. Ensuite le scénario. Alors là, j’avoue n’avoir pas trop compris, cela saute du coq à l’âne, je ne suivais pas trop ce qui se passait, et, que ce soient les relations entre les personnages principaux ou les bombardements de l’OTAN, ce n’est vraiment pas clair ! Bref, sur un sujet intéressant, un ratage je trouve. Deux points positifs tout de même. D’abord le titre, que j’ai trouvé à la fois beau et justifié (rapport aux ponts bombardés par l’OTAN, ce qui pénalise avant tout les populations civiles). Ensuite le petit dossier en fin d’album, regroupant photos et texte explicatif, le tout plutôt bien fait. Mais globalement, c’est une réelle déception.
La pire lecture depuis bien longtemps. Je ne mettrai pas un 2/5 sous prétexte d'une histoire se déroulant pendant la guerre dans l'ex-Yougoslavie. Le scénario est vide de sens ou alors je suis complètement passé à côté !!! Je n'ai pas compris quel était le sens à donner à ce récit. Le dessin est trop brouillon à mon gout, les personnages sont difficilement reconnaissables. Je n'ai rien trouvé de positif dans cette BD faisant pourtant partie d'une collection que je découvre et que j'apprécie.
Je pensais suivre un truc romantique, mais c'est un récit sur une guerre qui se passe en Serbie. Heureusement que je ne l'ai pas acheté! (Vive les bibliothèques) Bon. Ça pourrait être intéressant, mais je ne suis pas rentré une seule fois dans l'histoire. Les personnages ne sont pas du tous attachants. Je trouve qu'ils manquent de profondeurs. Je n'ai pas du tout été attristé par leurs malheurs. Finalement, c'est juste des bouts de vie mis ensemble avec comme lien que les personnages. Quant à l'amour entre les deux personnages, à part une ou deux scènes ou il ne se passe pas grand chose, il n'y a rien. C'est à peine effleuré. Grosse déception de se coté là de la part de Delcourt.
Bon, Doña Hermine va être déçue, car, outre le fait que j'aie moi aussi lu ce livre, je partage totalement son point de vue. L'album m'avait tapé dans l'oeil à cause de sa jolie couverture. Je pensais alors qu'il s'agissait d'un roman graphique, peut-être pas très intéressant, mais plutôt bien dessiné. Lorsque j'ai pu lire l'album, je n'ai pas hésité... Première "déception" : il s'agissait d'un témoignage sur la vie quotidienne en Serbie pendant les bombardements OTANiens de 1999. Bon, c'est pas grave, j'aime tout lire. Et puis, comme l'a souligné Doña Hermine, on n'a pas souvent l'occasion de lire "l'autre côté". Et à la lecture... Eh bien c'est vraiment décousu. On a une suite de saynètes, ou plutôt des scènes de la vie quotidienne, alignées de façon totalement artificielle. On passe du coq à l'âne, et l'on est vite lassé. Alors c'est bien dommage, parce que les témoignages graphiques serbes ne sont pas très visibles chez nous. Mais publier un truc aussi mal fait, ça relève de la précipitation. Dommage, parce que le niveau graphique de Goran Josic est plus qu'honorable, rappelant par moments Bilal, à d'autres des auteurs de comics divers. Bref, c'est dommage...
Bon, je suis un peu embarrassée avec cet album, car je l’avoue, je n’ai trouvé ce témoignage, ni palpitant, ni réaliste. On assiste à une suite de scènes sans lien entre elles, illustrant de façon parfois assez surréaliste le quotidien en temps de guerre, avec des dialogues tronqués, ce qui n’aide ni à la compréhension, ni à l’intérêt pour les protagonistes. L’un des personnages surfe sur internet où il apprends qu’Ivan(?) Correspond par mail avec le cinéaste Jan Kounen, sa mère se suicide, des étudiants manifestent, dans un café, Ana et une de ses amies évoquent leur vie amoureuse. Bref, tout ça est assez décousu et l’on peine à s’attacher à des personnages dont l’auteur nous livre avec une telle réticence, si peu de choses. Le dessin lui, est fait de magnifiques aquarelles, les visages, notamment sont d’une saisissante intensité. Par contre, il n’est pas homogène, comme s’il y avait deux dessinateurs en alternance, un qui se sert de la couleur pour modeler les visages, et un autre qui les cisèle au scalpel. L’album se prolonge sur une annexe tout à fait intéressante, elle, sur les conditions de vie (de survie devrait-on dire) dans Belgrade, sous le feu des bombardements de l’OTAN. Et là, on a bien honte de faire partie de l’OTAN :( Alors, c’est vraiment dommage que le plus intéressant de cet album n’est pas été davantage (ou mieux ?) exploité par l’auteur, dont la sincérité de la démarche ne peut être contestée. La critique n’est jamais agressive, mais elle est sans équivoque : les occidentaux (nous, donc) ont déçu (c’est le mot employé, c’est dire si l’auteur reste mesuré) les Serbes. A ranger, donc, du côté de Maus, Déogratias ou Gen d'Hiroshima par le thème, pour la valeur de témoignage, mais en beaucoup moins fort. A mettre aussi en perspective avec Sarajevo-Tango de Hermann. Voilà, j’espère qu’il y aura d’autres lectures de cet album, d’autres points de vue que le mien car le sujet le mérite et puis des auteurs serbes, on n’en rencontre pas si souvent. Ah oui, j'allais oublier : le titre évoque le fait qu'en raison du bombardement des ponts de Belgrade, l'eau des rivières coulait sur les ponts effondrés...
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