FullMetal Alchemist (Hagane no Renkinjutsushi Fullmetal Alchemist)

Cette série est vraiment un des derniers piliers du manga, qui plus est, dans un univers orienté occidental, ce qui est plutôt assez rare dans ce domaine. Ce qui fait de ce titre un monument du manga est, dans un premier temps, son scénario, qui a vraiment été recherché et documenté pour le rendre cohérent sur les sujets apportés ainsi que sur ses personnages. Les différents sujets qui représentent finement cette histoire sont très variés en commençant par le coté mature de l'oeuvre, par des peuples avec des religions différentes, ce qui amène à des avis politiques divergents, et par conséquent à des guerres. Puis, le coté plus innocent de l'oeuvre avec la magie de l'alchimie, l'amitié, la fraternité, la loyauté, la phylosophie, et les bonnes blagues pour adoucir le tout. Dans un second temps, le dessin sur les personnages et les environnements sont réussis. On distingue bien les différentes humeurs des personnages qu'ils dégagent, ce qui les rend très vivants et attachants ainsi que leurs évolutions physiques au fil du temps. Tout en les faisant agir dans des environnements variés, qui sont de la prairie verdoyante de leur village natal en passant par la grande ville d'Amestris et bien évidement des extrêmes comme le froid de la chaîne montagneuse des Briggs et la chaleur du désert où se situent les ruines de l'ancienne civilisation de Xerxes. Des oeuvres comme celles-ci sont très rares de nos jours à cause des censures des éditeurs japonais, où on ne retrouve que des mangas insipides qui se ressemblent tous sur le dessin avec de grossiers fans services. Ils n'ont plus d'âme contrairement aux anciennes oeuvres comme Akira, Naussica, Monster, 20th boys, Blâme et pleins d'autres. Je vous conseille de découvrir ce manga par sa version Perfect, qui est superbe avec quelques planches mises en couleurs. Ou vous orienter sur l'anime FMA Brotherhood, qui est fidèle au manga et très bien réalisé de manière général, surtout sur la fluidité et la mise en scène des combats.

25/06/2024 (modifier)

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Rien ne se perd, rien ne se crée. Tout se transforme. C'est sur cette loi de Lavoisier que se base ce manga. Nous allons suivre 2 ados, qui après avoir tenté de ramener leur mère à la vie, sont punis. L'un va perdre un bras et une jambe, l'autre va perdre son corps entier et son âme va être scellée dans une armure. Nos deux héros vont donc se lancer en quête de la pierre philosophale, pierre qui leur permettra de retrouver leur corps. Durant leur quête, ils vont être amenés à rencontrer les dirigeants de ce monde, ainsi qu'un complot qui vise à renverser ce monde et pas que (je n'en dis pas plus afin de ne point spoil l'histoire). Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce Shonen, c'est l'objectif de nos héros. Il ne s'agit pas d'une énième quête de puissance comme on a l'habitude. De plus, nos héros sont déjà très puissants, pas d'innombrables tomes sur leurs entrainements donc. Par ailleurs, nous avons rapidement une vision globale du monde et de tous les personnages du manga. Nous savons donc où nous allons et vers quoi l'auteur veut nous emmener. A mon sens, il n'y a aucune longueur. Chaque tome apporte des réponses à des questions, enrichit le lore, approfondi les motivations de chaque personnage. Pour conclure, on a là un magnifique manga, mêlant enjeux dramatiques, combats épiques, personnages drôles et attachants, scènes tristes et déchirantes, univers riche et de grands méchants charismatiques. Le tout avec un super final vraiment épique. Tous les clichés d'un Shonen vous allez me dire. Mais ici, parfaitement dosé et maitrisé. 4,5 étoiles MAUPERTUIS, OSE ET RIT !

10/01/2021 (modifier)

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Un manga qui devrait être culte, très suspense, des dessins magnifiques et une histoire passionnante: extrait: "Les enseignements qui se font sans réelle douleur n'ont pas de réelle valeur. Ainsi, on ne peut rien obtenir sans faire de sacrifice. Mais une fois la peine surmontée et cette leçon apprise... Vous obtenez un coeur plus résistant que l'acier... Un coeur fullmetal." Hiromu Arakawa

11/04/2015 (modifier)

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Après la lecture des 27 volumes de la série, j’ai un sentiment mitigé au sujet de FullMetal Alchemist. Certes, la saga possède des qualités indéniables. Tout d’abord, l’univers est très réussi mélangeant steampunk et alchimie. Les personnages principaux sont travaillés et charismatiques et bénéficient d’un design soigné. Le scénario est solide, même si derrière une originalité de façade, il se révèle au final d’un grand classicisme. L’histoire est bien rythmée et on a vraiment envie de découvrir la suite. Malheureusement FullMetal Alchemist a les défauts de la plupart des shonen. L’auteure étire beaucoup trop sa série. Nombre de scènes d’action et de dialogues meublent l’espace et cassent le dynamisme et l’intérêt de l’histoire. L’humour, s’il fait souvent moche, est quand même extrêmement redondant, usant jusqu'à la corde les mêmes situations comiques. On n’échappe pas non plus aux (très nombreux) clichés du genre : la recherche du père, l’amour chaste et mièvre entre les héros, le maitre malade qui crache du sang (la tuberculose est une maladie décidément très répandue dans les mangas), la mère douce et aimante morte dans la petite enfance des héros, l’entité maléfique qui menace de détruire le monde… (liste non-exhaustive). Enfin, et c’est le plus dommage à mes yeux, c’est l’abandon progressif du côté « dark » de la série. Au début, on est vraiment intrigué par le côté torturé et ambivalent des personnages principaux et par un ton général assez sombre. Mais le manichéisme et les valeurs positives reprennent le dessus… comme tout shonen qui se respecte. Au final, FullMetal Alchemist est une série plutôt bien foutue, agréable à lire et dotée d’un univers original. Mais la saga est trop marquée, voire emprisonnée, par les codes du genre, ce qui l’empêche à mes yeux d’être incontournable.

13/03/2013 (modifier)

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J'ai avalé les 27 tomes avec un plaisir constant et assumé. Oui, c'est un Shonen, c'est pour les ados, il y a des facilités, des bons sentiments un peu partout, des dénouements plus ou moins heureux (et plutôt plus que moins), des combats à tout va, mais voilà j'ai beau approcher de la quarantaine, chez moi la BD, ça couvre un spectre très large, et autant j'aime des récits très adultes, autant lire une série légère mais bien ficelée me satisfait pleinement. Surtout que pour cette série, c'est du très bon quasiment partout. Côté dessin, c'est du manga, mais du beau et propre. Et puisque je n'en lis pas des tonnes, j'ai toujours plaisir à retrouver ces expressions délirantes, ces bonus décalés en fin de tome. C'est pour moi l'esprit manga, et contrairement à d'autres lecteurs, j'adore ! Surtout qu'en l'occurrence ça contrebalance un récit parfois assez dur. C'est un shonen, mais on n'est pas dans du DragonBall ou du X hunter non plus. Et en effet, côté récit, eh ben, j'aime l'originalité de la trame et du monde décrit. On prend plaisir à voyager avec tous les personnages autour de cette intrigue de complot (classique mais toujours efficace). Et surtout c'est bien construit, malgré un côté linéaire assez classique. Les découvertes sont amenées au fur et à mesure, de même que les explications à certaines situations. C'est du beau travail qui a maintenu mon attention et mon intérêt tout du long. Et puis je me suis attaché aux personnages principaux. Les 2 frères sont vraiment intéressants et agréables à suivre. La galerie de personnages secondaires est également très sympathique jusqu'aux "méchants" de l'histoire, qui reprennent les 7 pêchés capitaux. La série est terminée en plus, alors il ne faut pas bouder son plaisir ! A noter que l'animé a été réalisé en parallèle avec un point de départ commun mais une trame qui devient ensuite différente. La comparaison reste à faire en ce qui me concerne mais je suis curieux du coup ! Je ne mets pas 5/5 mais sincèrement j'en étais pas loin (j'aurais été un ado, je le classais Culte !), et j'aurai plaisir à relire cette série plus tard, et dès lors que j'éprouve ce sentiment, la note, en ce qui me concerne, ne peut pas être inférieure à 4 !

18/02/2013 (modifier)

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Dans ma recherche de la vérité sur les mangas, j'ai essayé cette série, je voulais voir ce qu'un gros bazar ambiant doté d'un certain n'importe quoi pouvait donner. Eh bien je ne suis pas déçu là non plus, j'ai acheté les 8 premiers tomes pour me faire une idée au tome suivant d'un mieux par rapport au tome précédent... mais je n'y arrive pas. Je n'enlève aucun mérite à l'auteur mais ça ne passe pas bien avec moi. Une nouvelle lecture dans les mois à venir me fera peut être changer d'avis. Désolé pour les amateurs de la série.

02/05/2012 (modifier)

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Je suis persuadée que si j'avais eu 15 ans en découvrant fullmetal alchemist, j'aurais été fan. Cette BD va bien plus loin que les nekketsu classiques, en posant une véritable histoire suivie et en évitant l'écueil du très répétitif, très "jeuvidéoesque" : un nouveau "boss" un peu plus fort à chaque level. Les personnages sont ultra-attachants, surtout Alphonse, et complexes (et torturés, ce qui n'est jamais pour me déplaire). Et leur quête n'a rien du traditionnel "devenir les plus forts du monde". L'histoire réserve quant à elle beaucoup de surprises, de révélations, de coups de théâtre, bref tout ce qui fait le sel des bons feuilletons. Mais, surtout, l'histoire est intelligente et pose de véritables questions, profondes, sur l'éthique, la vie, la mort, le passage à l'âge adulte... Le "traumatisme originel" des deux héros se retrouvant "maudits" d'avoir voulu ressusciter leur mère est d'un point de vue thématique un point de départ tout à fait riche et passionnant, qui ne se dément pas par la suite. Il est clair que de mon point de vue d'adulte, je regrette la légèreté presque forcée de certains passages, au milieu d'une histoire extrêmement sombre qui aurait à mon avis gagné à le rester. Mais si on ne perd pas de vue qu'il s'agit à l'origine d'un simple divertissement pour adolescents, alors on ne peut au contraire que louer le fait d'avoir insidieusement glissé beaucoup de profondeur dans un produit à la base fort commercial. Vivement que mes enfants aient l'âge de lire cette BD !

01/10/2009 (modifier)

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Dans le genre manga d'action pour adolescent, FullMetal Alchemist se révèle être un manga plaisant à lire bien que, curieusement, je n'arrive pas à considérer que c'est un manga exceptionnel qui mérite quatre étoiles. J'aime le postulat de départ que je trouve original et qui ouvre la voie à plusieurs possibilités intéressantes. Les différentes histoires sont divertissantes et rythmées, la magie des alchimistes est bien utilisée et les deux personnages principaux sont très attachants et quelques fois bien rigolos. J'aime bien les gags sur la taille d'Edward même si ça devient un peu lourd à la longue.

06/04/2008 (MAJ le 15/08/2009) (modifier)

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Je ne découvre ce manga que maintenant, après avoir vu la série animée avec mon fils. Je crois que si j'étais encore un ado, j'aurais véritablement adoré. Cette série a des qualités intrinsèques et beaucoup d'inventivité. Le concept d'un monde où les alchimistes auraient un pouvoir indissociable de certaines règles comme le principe d'équivalence a de quoi séduire. Les utilisateurs font partie d'une élite civile ou militaire. Cela peut être extrêmement violent par moment avec ces mutilations mais drôle à d'autre. Or, j'aime pas trop ce dosage qui décrédibilise l'ensemble. Et puis, ces éternelles mimiques qu'on retrouve dans la plupart des mangas pour s'auto-humilier ne me font plus rire. Je m'interroge encore sur leur fréquence quelquesoit le genre adopté (ex: Les Gouttes de Dieu). L'autodérision peut apporter de la fraîcheur à une oeuvre, c'est incontestable. Faut-il réellement l'adopter à toutes les sauces ? Bref, mise à part cette critique, on passe un agréable moment d'autant que le dessin est plutôt réussi notamment dans les scènes dynamiques où l'action est toujours fluide. A réserver aux adolescents! Et ce n'est pas forcément péjoratif...

13/06/2008 (MAJ le 07/07/2008) (modifier)

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A priori, Full Metal Alchemist n’est pas le genre de série qui pouvait franchement m’intéresser. Certes, vu le prix de base des mangas, et grâce au marché de l’occasion, j’ai acquis pas mal de séries qui rentrent elles aussi dans ce registre du « a priori pas très intéressant (à mon goût) ». Mais, grâce à la publicité entourant Full Metal Alchemist, je pensais l’avoir assez bien cernée, et au vu de sa thématique, et de son « visuel » un poil trop ado (sans parler de son titre), Full Metal Alchemist était la série à succès dont l’achat ne m’intéressait pas. Tout ce que j’avais pu lire ou voir avait satisfait ma curiosité, ce qui n’est pas le cas de séries beaucoup moins connues, que j’ai achetées pour les découvrir, et voir de quoi il relevait. Et puis, j’ai vu l’anime sur une chaîne satellitaire. J’ai trouvé cette version animée intéressante, mais un poil trop sombre. J’ai donc voulu découvrir la version papier, dont je savais par mes lectures et par les fans, qu’elle constitue une trame à part de la version animée (laquelle est basée sur le manga, mais s’en écarte dans son développement, explorant des idées qui avaient effleuré la mangaka, mais qu’elle n’avait pas utilisées). Et cette version papier, je l’ai trouvée... trop enfantine. Il y a certes, dans cette histoire, des éléments intéressants. Une volonté de différencier science et religion, et la crédulité sur laquelle cette dernière s’appuie. Mais les intrigues indépendantes qui constituent ce premier tome m’ont paru un peu trop « faciles » dans leur développement, et dans la résolution des problèmes. Tout cela est d’un niveau enfantin. Sans doute intéressant, voire passionnant, pour des moins de quinze ans. Beaucoup moins convaincant passé cet âge. Enfin, le couple entre Edward et Alphonse, façon Laurel et Hardy, et le gimmick sur la taille de ce dernier, ne m’a pas emballé. Pour ce qui est de l’Alchimie proprement dite, enfin, je tiens, au nom de la Société de Protection des Alchimistes Sérieux et Manifestement Énervés, à rétablir le bien-fondé des choses. Alors, non non non, le : Tape, tape, tape dans tes mains ! Et un penta, penta, pentagramme se formera ! Et plein de lumière jaillira ! Et plein d’effets surgiront ! Alors, toi aussi, tape, tape dans tes mains ! Je suis désolé, et contrit pour la dignité de l’auteur, mais ce n’est en rien de l’alchimie. C’est de la magie... Il faudrait voir, tout de même, à ne point confondre les deux. Certes, l’alchimie n’a rien de spectaculaire (au sens de : « qui fait un beau spectacle », de spectaculum : qui s’observe). Difficile, je le conçois, de baser un titre pour ados qui fait boum-boum et bizz youpla, avec plein d’artifices et d’action, sur l’alchimie, discipline qui s’élabore dans le secret des laboratoires. Mais tout de même, bien que l’alchimie soit peu scientifique, et pas forcément très sérieuse à la base, un peu de respect de ce que fut cette doctrine et cette pratique ne nuirait pas non plus. [Ceci était donc un communiqué de la S.P.A.S.M.E., Société de Protection des Alchimistes Sérieux Manifestement Énerves] Bref, quoi qu’il en soit de l’irrespect de l’alchimie dans ce titre, il paraît que son côté enfantin s’estompe au fur et à mesure des tomes pour devenir de plus en plus sombre (et « adulte », dixit certaines critiques lus ici et là), et de ce fait rejoindre, je le suppose, l’atmosphère entrevue dans certains épisodes de la série animée. Mais je ne suis pas de ceux pour qui « sombre » rime forcément avec « consistant » ou « intéressant ». Je ne pense donc pas poursuivre la découverte de cet univers qui mélange Laurel et Hardy à la magie au-delà de ce premier tome. Cependant, je lui donne tout de même trois étoiles, pour son ton enjoué, et sa qualité générale malgré ses quelques défauts narratifs.

30/10/2007 (MAJ le 16/12/2007) (modifier)

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