Donjon Monsters
Un donjon de plus !
Andreas Auteurs allemands Auteurs argentins Auteurs canadiens Blutch David B. Donjon Ecole Duperré École européenne supérieure de l'image Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Gobelins, l'École de l'Image La BD au féminin Lewis Trondheim Sfar
Jean-Jean et ses amis les monstres se morfondent dans leur auberge, sans un client à croquer ! Arrive Guillaume de la Cour, un escroc porteur de l'épée du Destin. Il sauve sa peau en promettant d'emmener la fine équipe jusqu'au Donjon Arrive Guillaume de la Cour, un escroc porteur de l'épée du Destin. Il sauve sa peau en promettant d'emmener la fine équipe jusqu'au Donjon. Le paradis des monstres !
Scénario | |
Dessin |
Andreas
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Bézian (Frédéric)
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Blanquet (Stéphane)
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Blutch
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David B.
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Delisle (Guy)
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Gatignol (Bertrand)
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Keramidas (Nicolas)
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Killoffer
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Mazan
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Menu (Jean-Christophe)
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Nine (Carlos)
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Picault (Aude)
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Quignon (Bastien)
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Sáenz Valiente (Juan)
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Stanislas
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Vermot-Desroches (Jean-Emmanuel)
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Yoann
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Couleurs | |
Editeur
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Collection
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | Avril 2001 |
Statut histoire | Une histoire par tome 18 tomes parus |
Les avis
Monster est une série qui explore des histoires parallèles à Donjon Zénith, mettant en lumière des personnages secondaires de cet univers vaste et loufoque. L’idée est simple mais séduisante : chaque tome est illustré par un dessinateur différent, et cela donne à la série une variété d’approches graphiques qui surprend à chaque fois mais pour le coup, je trouve que tous les tomes ne se valent pas. Prenons Jean-Jean la Terreur par exemple. Ce premier tome est une réussite. Le personnage de Guillaume de la Cour, un agent d’assurance lâche et cynique, est particulièrement savoureux et ajoute une couche de cynisme qui fonctionne bien. Le scénario est simple mais efficace, et même si le dessin peut sembler un peu trop basique par moments, l’humour omniprésent rend la lecture agréable. On y retrouve tout ce qui fait le sel de Donjon : des répliques percutantes, des situations absurdes, et un monde fantasy complètement détourné. En revanche, j'ai moins accroché par exemple avec Le Géant qui pleure. J'ai beaucoup moins aimé le dessin et ai trouvé les personnages méconnaissables. Marvin, qui est habituellement un monstre imposant mais attachant, se retrouve ici réduit à un personnage bêtement méchant, ce qui n’apporte pas grand-chose à l’intrigue. Une série inégale, mais qui a le mérite d’offrir des variations intéressantes sur l’univers de Donjon. C’est un complément indispensable pour ceux qui veulent approfondir cet univers, avec des personnages secondaires qui révèlent parfois des facettes inattendues. On y trouve du bon et du moins bon, mais toujours avec cette inventivité et ce ton décalé qui caractérisent l’œuvre de Sfar et Trondheim.
Une série au potentiel infini. On retrouve toujours notre duo de scénaristes (Sfar/Trondheim) à la baguette mais avec un dessinateur différent par tome. Les albums sont indépendants et s’attachent à suivre des personnages ou événements secondaires croisés dans les différents univers, chaque tome s’insère dans la temporalité des séries « mères » : Zenith, Crépuscule et Poltron minet jusqu’à maintenant, à voir si avec le temps elle se développe sur les antipodes. Sur la longueur, le ton et la partie graphique ne sont pas homogènes mais ça reste un quasi sans faute à ce jour. C’est la série la plus riche de la franchise, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : humour, aventure, tragédie ... et qui se permet de sacrés bonds temporels pour enrichir notre connaissance de l’univers (Le grand animateur, Les profondeurs ...). L’autre point fort de cette série est la liste de dessinateurs guest star, entre les potes de L’Association, des petits nouveaux et des grands noms, certains sont improbables sur ce genre de série, un régal et un plaisir pour les yeux. Une très bonne série qui donne énormément de cohérence à l’univers et qui se démarque de ses consœurs, tout en y étant intimement liée. 4+
Un Donjon de plus ! est-il écrit dans la fiche de présentation de la série. Je dirais moi un plus pour Donjon ! En effet, Donjon Monsters, qui s’imbrique dans tous les interstices des différentes séries de l’univers Donjon (même si la plupart peuvent se lire comme des one-shot), est d’un grand intérêt. D’abord par les développements apportés à l’histoire ou la personnalité de certains protagonistes. Mais aussi et surtout parce qu’elle a permis je trouve au « grand public » de se familiariser avec des auteurs qu’il n’avait pas forcément l’habitude de fréquenter : c’est un peu un tour d’horizon des dessinateurs de la « nouvelle vague », tournant autour du chef d’orchestre et de collections Trondheim. Beaucoup de lecteurs de Monsters ont dû découvrir le dessin – et le nom de Blanquet avec « Le Noir Seigneur ». Peut-être ont-ils ainsi été voir ce qu’il avait pu faire ailleurs… Alors, c’est sûr, la rançon de cette « revue d’effectifs » de dessinateurs entraîne plusieurs conséquences. Cela renforce le côté inégal de l’entreprise. Et cela peut éventuellement gêner le lecteur. Mais moi qui d’habitude n’apprécie pas trop les changements de coup de crayon à l’intérieur d’une même série, je n’ai pas eu trop de mal à m’y faire ici. Il est vrai que les scénaristes ont veillé à garder un « ton » commun, même en arrière-plan. Albums inégaux, donc, mais quelques très belles réussites ! J’ai par exemple beaucoup aimé les albums dessinés par Blutch (« Mon fils le tueur ») et par Bézian (« Des Soldats d’Honneur »), ce dernier un des albums les plus noirs et peut-être les plus « à part » de la série (je ne cite là que mes deux préférés de cette série, mais tous présentent un intérêt important). Note réelle d’ensemble 3,5/5.
Pas facile à noter cette partie de la série. Les tomes s'intercalent dans toutes les séries et on ne sait jamais si l'on va rire ou pleurer en ouvrant un album. C'est d'ailleurs là la grande force de la série. Chaque album a son dessinateur propre et pour la première fois dans la série j'ai eu l'impression de sortir du design habituel. Alors on reconnaît l'univers mais on sent la liberté de chaque dessinateur dans les albums. Certains sont très chaleureux, d'autres beaucoup plus froid. Certains dessins sont très travaillés alors que dans d'autres on est dans du plus "simpliste". Bref chaque album est une découverte et c'est pour moi la troisième série indispensable de l'univers Donjon.
« Donjon Monsters » est un savant mélange des autres séries parallèles, on y trouve des tomes plutôt humoristiques et d’autres qui tombent dans le drame absolu, ce décalage est assez surprenant d’ailleurs, à chaque fois que l’on prend un tome des Monsters c’est une surprise, impossible de savoir quel ton il aura. Certains tomes m’ont retourné l’estomac comme « Mon fils le tueur » en comparaison avec l’ultra léger « Du ramdam chez les brasseurs » tout mignon et rigolo, qui sont les deux tomes les plus extrêmes de la série… jusqu’à présent. De plus je les ai tous aimés, - même si j'ai eu quelques petits pincements au cœur pour certains, - que ce soit au niveau de l’histoire ou du graphisme, toute cette variété d'aventures et de traits apportent une incroyable richesse de lecture, chaque dessinateur nous offre sa vision des personnages et de l’univers « Donjon ». Ce procédé est un atout, une… « carte majeure », une idée de génie… et vu la joyeuse équipe qui scénarise cette œuvre incontournable de la bd, que pouvait-on espérer d’autre qu’une réussite totale ou presque… oui presque... si les auteurs veulent bien accélérer le rythme des sorties… ce serait parfait ! J’avais commencé à lire quelques Monsters de-ci de-là, mais si l’on veut vraiment profiter du contenu de chaque récit il est préférable de les alterner avec les autres séries et suivre la numérotation établie pour tous les « Donjon ». Petit mot de fin Je passe ma note de culte à 4/5 car malgré sa grande richesse, cette série reste intrinsèquement inachevée. Par série j'entends absolument TOUS les donjons, car les différencier n'a pas de sens à mes yeux, même les "Donjon monsters" et ses histoires au tome par tome. Bref, ça laisse un goût amère qui aura du mal à passer, car la relecture sera très frustrante sachant tout que qu'on ne saura jamais.
Outre ses trois cycles principaux que sont Potron Minet (la génèse), Zénith (l'apogée) et Crépuscule (le déclin), la passionnante série fleuve Donjon s'entiche d'une série annexe qui la rend encore plus complète et indispensable. Concrètement chaque album peut être lu comme un One-Shot sur un personnage en particulier couvrant l'une ou l'autre période. Contrairement aux séries principales, il n'y a donc pas de suite logique ni d'ordre préétabli. D'ailleurs pour ce faire, nos magiciens farceurs, Sfar et Trondheim, se permettent une liberté encore plus grande sur le choix du dessinateur d'où une très grande variété de styles et de traits différents comme Blutch, Killofer ou Carlos Nine par exemple qui apportent leur talent respectif tout en restant dans la convention Donjon mais en bouleversant certains codes narratifs (voir Crève-coeur ou Des Soldats d'Honneur). Mais l'idée absolument géniale, que dis-je, cet instinct de génie qui porte l'ensemble de la série Donjon aux plus hautes strates, c'est que chaque album se lit peut aussi se lire par niveau et couvrir certaines zones d'ombre des séries principales comme Mon fils le Tueur et Crève-Coeur pour Potron-Minet. D'ailleurs chaque ouvrage porte une numérotation de niveau permettant de savoir où l'insérer dans les autres séries. Et de plus c'est toujours aussi drôle et crédible, je me surprends toujours à me demander comment une série qui met en scène des lapins et des canards dans un pastiche d'Heroïc Fantasy peut devenir aussi cruelle, réaliste, émouvante et ô combien terriblement humaine. Mettre en scène des personnages purement secondaires ou fantasmés dans une aventure qui leur est propre, met en avant leurs origines ou tout simplement éclaire leur véritable rôle au sein même de la trame principale tout en gardant un esprit aussi ludique (chaque livre est un one-shot rappelons le) est un tour de force unique que je plébiscite vivement ! Et les auteurs ne s'y sont pas trompés étant donné que la série Donjon Monsters est à ce jour la plus prolifique de leur œuvre, preuve de leur intérêt et de leur amour pour la liberté et la bouffée d'air frais qu'elle leur apporte... Passionnant et indispensable !
Passé un premier tome un peu décevant, on retrouve avec plaisir les personnages de cette saga géante. La démarche de cette série est en effet différente des autres car elle ne se centre pas sur l'univers mais sur les personnages secondaires ou pas. J'ai beaucoup aimé le tome 8 sur Alexandra, tueuse et maîtresse de Hyacinthe qui est une véritable plongée dans l'horreur et la tristesse. Le tome 7 adoptait déjà un ton plus sombre en mettant de côté l'humour. Je trouve que tout cela enrichit encore plus cet univers passionnant. On pourrait penser que l'unité graphique est un peu mise à mal par les différents dessinateurs qui se succèdent dont certains ont incontestablement leur style personnel. Cela ne me dérange pas plus que cela. C'est même une expérience graphique intéressante. Donjon Monsters est à posséder si l'on est fan de l'univers atypique de Donjon. J'espère quand même qu'il ne va pas y avoir 300 tomes. Où vais-je ranger tout cela ?
C'est le premier "Donjon" que je lis et je trouve que c'est pas mal. Au début, j'ai eu peur d'être largué par le scénario parce que je n'ai pas lu les autres "Donjon", mais il s'est révélé que j'ai bien compris ce qu'il se passait. Les histoires sont sympathiques, mais pas exceptionnelles à mes yeux. Je passe un bon moment à la lecture d'un tome sauf que je ne vois pas en quoi ils seraient inoubliables dans mon esprit. Et puis je ne vois pas où est l'humour dit par les autres. J'ai ri deux ou trois fois ce qui n'est pas beaucoup dans 12 albums. Il n'y a que le tome 4 qui sort du lot. Dés que je l'ai vu, j'ai su que j'allais aimer le Grand Khan !
J’ai commencé par le Tome 12. Il venait de sortir et je l’ai acheté pour voir enfin ce qu’étaient les « donjons ». Je suis franchement tombé sous le charme avec des dessins et un humour présent à toutes les pages. J’ai donc repris la série depuis le début. Même si les albums peuvent se lire de façon indépendante les uns des autres, il y a malgré tout souvent des références aux titres précédents. Bravo pour le dessin : les expressions des personnages sont superbement bien rendus. Achat recommandé !
Après la lecture des 12 premiers tomes. Afin de m'adapter aux particularités de cette série que j'aime beaucoup je noterai chaque tome individuellement sur 3 critères : Scénario - Dessin - Note globale du tome (plaisir de lecture). Ca me paraît plus logique avec les changements de dessinateurs et le fait que ce sont des histoires indépendantes. Il est à noter que ces tomes apportent des informations sur les personnages et renforcent la cohérence de l'univers mis en place. Les notes seront sur 5 et parfois assez dures mais en fait j'aime vraiment cet univers. Tome 1 : Scénario : 4 - Dessin : 4 - Note Globale : 4 Tome 2 : Scénario : 3,5 - Dessin : 2,5 - Note Globale : 3 Tome 3 : Scénario : 3,5 - Dessin : 4 - Note Globale : 3,5 Tome 4 : Scénario : 4 - Dessin : 2 - Note Globale : 3 Tome 5 : Scénario : 5 - Dessin : 4 - Note Globale : 5 Tome 6 : Scénario : 3,5 - Dessin : 2 - Note Globale : 3 Tome 7 : Scénario : 5 - Dessin : 4 - Note Globale : 5 Tome 8 : Scénario : 4 - Dessin : 2 - Note Globale : 3 Tome 9 : Scénario : 4 - Dessin : 4,5 - Note Globale : 4,5 Tome 10 : Scénario : 5 - Dessin : 4,5 - Note Globale : 5 Tome 11 : Scénario : 3 - Dessin : 2 - Note Globale : 2,5 Tome 12 : Scénario : 5 - Dessin : 5 - Note Globale : 5
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