Ego Sum
La quête de vérité et de vengeance d’un homme à qui l’on a volé sa mémoire.
Auteurs italiens Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis
Un vaisseau à la dérive s’écrase. A son bord, un homme qui n’a plus aucun souvenir. Il s’évade du centre où il est soigné et analysé, bien décidé à découvrir qui il est et d’où il vient. Un composant électronique implanté dans son avant-bras pourrait bien être la clé de ses secrets. Après une enquête menée à grands coups de pains dans la gueule, il se rend sur la planète Takarus où une ancienne prostituée devenue prêtresse va lui faire des révélations…
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Genre
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| Date de parution | Janvier 2004 |
| Statut histoire | Série abandonnée (initialement prévue en 3 tomes) 2 tomes parus |
Les avis
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Encore une histoire de type qui ne se souvient de rien et part en quête de son passé, forcément sulfureux (j’attends avec impatience une grande épopée sur un amnésique qui finit par découvrir qu’il n’était que comptable à la Socotec de Nogent-le Rotrou). Principalement illustrateur d’heroic fantasy, Simone Bianchi n’a pas choisi un thème particulièrement original pour le scénario de sa série de S.-F. Espérant sortir des sentiers maintes fois rebattus de la quête d’identité, il mélange dans un univers de S-F, une enquête crapuleuse, un complot, un amnésique qui devient mutant qui devient guerrier qui devient être élu d’une secte, un peu de sexe, un peu de religion et de mysticisme, baston, courses-poursuites… Ce genre de mélange, avec un auteur inspiré ça peut donner un truc génial, avec un auteur prétentieux ça peut donner un gros gloubiboulga indigeste, avec Simone Bianchi le résultat est un machin informe et insipide, superficiel, maladroit et manquant cruellement de personnalité et d’originalité (je m’attends à voir l’ennemi du héros lui couper la main avant de lui révéler qu’il est son père)… L’enquête n’est pas passionnante, l’aventure pas trépidante, les scènes de sexe ne font pas bander et les scènes d’action manquent de pêche, le personnage principal n'est pas intéressant (malgré l'acharnement de l'auteur à lui donner un genre "je suis une vraie machine à tuer mais c'est ça qui me rend trop cool") et le dessin, comme le scénario, semble composé d’un bric-à-brac d’emprunts à différents autres auteurs. Reste que malgré tout ça, la série n’est pas pour autant un gros navet, mais on ne peut vraiment pas dire que ça casse trois pattes à un canard.
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