Godkiller (Now future)
2044. Un tueur est sur les traces du plus grand serial killer de tous les temps : Dieu.
Cyberpunk Serial killers Spiritualité et religion Trash
2044 : notre monde a évolué... et les religions avec lui. Dans une société sombre et carnassière, un détective privé/tueur, ancien curé reconverti, est à la recherche du fils d’un multi-milliardaire enrôlé dans une secte. Une enquête à priori facile mais qui se corse salement lorsque le chemin du ’curé’ croise celui d’un tueur en série spécialisé dans les ’illuminés’.
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Date de parution | Septembre 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Benoit Delépine m’a beaucoup fait marrer, lorsqu’il officiait aux Guignols sur Canal, puis lorsque il m’est arrivé de regarder son personnage de reporter foutraque dans Groland, sur la même chaîne. Mais là, je ressors bien déçu de cette lecture. Pas franchement drôle – si ce n’est quelques rares tirades. Mais pas forcément accrocheur non plus sur le volet Science-Fiction. Dans un futur proche, qui vérifie l’adage de Malraux selon qui « le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas », une sorte de moine défroqué, reconverti en détective privé, part à la recherche du fils d’un magnat, disparition semble-t-il liée à sa rencontre avec la religion et un messie. S’ensuivent quelques scènes d’action, l’assassinat de plusieurs messies ! ou figures religieuses montantes (tous les cultes y passent), dans une ambiance d’affairisme et d’hypocrisie. C’est foutraque. D’autant plus que le détective se drogue et multiplie les shoots lui procurant des visions « artistiques » (Bacon, Munch et j’en passe), revoit une jeune femme : le tout sans que l’on sache le lien entre l’intrigue, le personnage et ces visions. Le problème est qu’il n’y a pas vraiment d’intrigue construite, ni de réelles surprises pour la dynamiser. Ou alors je n’ai pas saisi ce qui devait l’être. Une histoire oubliée presque aussitôt après l’avoir lue. Quant au dessin, c’est correct (toutefois trop travaillé à l’ordinateur et pas franchement ma tasse de thé), mais très sombre et pas toujours très lisible. Une déception me concernant.
Ce one shot est certes étonnant dans la mesure où il y a de l'inventivité dans l'univers religieux crée de cette société du futur. C'est un monde typiquement cyberpunk. Pour autant, la lecture demeure assez désagréable car c'est extrêmement glauque. Le personnage principal est en effet un gros curé pédophile qui se drogue et qui tapine volontiers. On ne sympathise pas vraiment avec ce détective privé d'un nouveau genre. Par ailleurs, on a du mal à suivre le fil du récit tant le scénario nous entraîne dans des délires pas possible. Le dessin est très informatisé ce qui le rend glacial. Bref, un gros bôf...
Bof.... C'est le terme vraiment adapté pour cette BD. Le scénario est décousu. L'idée de fond n'était pas si mal mais le fil conducteur n'existe pas. La BD est trop orientée action et vise trop haut. Un peu de simplicité aurait pu permettre au récit de s'étoffer utilement. Le dessin a le même problème. Individuellement il y a de belles cases, mais l'ensemble est bordélique. Stan et Vince s'appuient trop sur l'informatique surtout sur les jeux de lumière. La technique étouffe l'esthétique et rend la lecture futile. Ce one shot n'a pas que des défauts mais il faut reconnaitre le faible niveau final, peu en rapport avec la débauche visuelle. Cette lecture détend mais n'apporte pas de réel plaisir.
Personnellement j'adore le dessin de Stan&Vince, donc rien que pour le dessin, je l'ai lu... Même si le thème de départ du scénario est sympa, l'histoire, elle, ne vaut pas le coup... Donc à prendre pour ceux qui aiment les dessins de Stan&Vince sinon laissez de coté...
Un album de bd scénarisé par Benoît Delépine, tiens donc. Ma curiosité appâtée par un tel scénariste aussi connu sous le nom de Michael Kael, et connaissant un peu le type de film qu'il a pu faire par ailleurs, j'entamai cette lecture d'abord assez rebuté par le dessin. C'est franchement pas mon type préféré avec des gros mecs musculeux, couleurs pas jolies, mais bon ça dénote pas dans une histoire tendance "cyberpunk". Scènes de trip du curé sont assez réussies. On mélange un peu tout côté histoire justement, rien de très nouveau (religion et nouvel ordre mondial, technologie, nouvelles drogues etc.), mais ça arrive à faire quelque chose de plutôt cohérent, et on arrive à être tenu en haleine sur la piste d'un tueur de prophète dans les religions majoritaires du moment, mais l'ensemble ne vole pas bien haut. Se laisse lire, mais on sait ce qu'on vient y chercher, ce n'est pas de la nouvelle manga...
On ne le répétera jamais assez : scénariste de BD, c'est un métier. Benoît Delépine a beau avoir écrit des choses rigolotes pour la télé, ça ne fait pas de lui un bon scénariste de BD. J'avoue que cet album est le seul de lui que j'aie lu mais ça ne me donne pas envie de lire les autres. L'intrigue est poussive, assez prévisible, sans véritable originalité, et les dialogues sont plats. A peu près rien n'est crédible (rien que cette histoire d'effondrement de la religion catholique toute entière à cause d'une affaire qui "prouve l'inexistence de Jésus"... super plausible. Toutes les religions auraient disparu aujourd'hui si les croyants avaient besoin de preuves scientifiques de quoi que ce soit pour avoir la foi), et rapidement, les rebondissements de l'histoire ne sont plus accueillis que par des bâillements d'ennui. Reste les dessins, pas mal dans leur genre, d'où le 2/5, mais à part ça, c'est très mauvais.
Des mêmes auteurs que L'Imploseur et La Bombe, publié chez Albin Michel, j'avais dès le départ un mauvais à-priori sur cette BD en l'entamant. Le dessin de Stan & Vince est relativement bon. Cependant la composition de leurs cases est souvent moyenne ce qui n'aide pas à une narration fluide. En outre les couleurs informatiques de cet album donnent une touche vraiment médiocre à l'ensemble alors que le dessin en lui seul pouvait encore tirer son épingle du jeu. Seuls les passages oniriques, quand 'le Curé' se shoote et se rêve dans des tableaux célèbres, sont assez jolis, sans doute justement parce qu'ils n'ont pas l'air trop colorisés à l'ordinateur. Outre cela, le lettrage est assez désagréable, un lettrage en forme de caractères informatiques moches et qui tranchent avec la certaine rondeur du trait du dessin. Ce n'est pas plaisant à lire et j'ai en outre eu une forte tendance à devoir choisir entre lire ce texte et pouvoir regarder les images : les bulles ne se fondent pas du tout dans le dessin. Quant à l'histoire... C'est du Cyberpunk bourrin qui essaie de jouer l'originalité en mêlant à son monde brutal et dégénéré une intrigue sur base de religions et de messies. Le scénario pourrait avoir une once d'interêt si la narration n'était pas aussi décousue, les personnages peu attachants et l'histoire si difficile à pénétrer. Ca joue sur la carte de la violence, de la drogue, de la religion "opium du peuple" et ça se termine par un zeste de fantastique franchement bidon. Bref, même si ça se laisse à peu près lire, il n'y a rien à tirer de ce scénario franchement basique et bourrin.
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