Les Aventures de Bigard

Note: 1/5
(1/5 pour 6 avis)

Quelques grammes de finesse dans ce monde de brutes... Fidèle à lui-même, Jean-Marie met le paquet dans ton cul.


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Le quotidien du comique Jean-Marie Bigard n'est pas de tout repos : entre ses fans abrutis qu'il doit passer à tabac et la banque du sperme à qui il doit des litres et des litres, il n'a presque plus le temps d'aller pêcher au string dans les soirées "lâcher de salopes". Mais Bigard c'est un héros, alors il peut tout faire ! Comme se moquer de ces sales intellos qui n'aiment pas son humour, ou coucher avec toutes les femmes qu'il veut même si c'est un gros beauf misogyne. Au menu de ce premier tome de ses aventures en bédé, on retrouvera tout cet univers poétique qui a fait le succès du comique le plus subtil de sa génération : "connard", "couille", "salope", mais aussi "j'me ferais bien sucer" et "apporte-moi le PQ".

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2005
Statut histoire Strips - gags 2 tomes parus

Couverture de la série Les Aventures de Bigard © Jungle 2005
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 6 avis)
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05/12/2005 | Cassidy
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Par sloane
Note: 1/5
L'avatar du posteur sloane

Mon dieu ! La première fois que j'ai vu un sketch du sieur Bigard c'était bien sûr à la télévision et j'avoue qu'à deux ou trois reprises j'ai souri. Puis le temps a passé et occasionnellement j'ai revu l'individu et ses affiches délicates qui ornaient les panneaux publicitaires de nos belles villes. Mais que c'est lourdingue, beauf, phallocrate... Une vraie affiche pour PCN et traditions, ça sent la fin de comices agricoles avec les vieilles poches imbibées qui... Attends, attends je vais te faire marrer, au bout du compte c'est pitoyable et l'on rit certes mais de la bêtise crasse de l'autre. Pour la première fois je me suis dit qu'il était possible d'allumer un feu avec une BD. Pour autant une petite excuse et qui n'est pas le fait de Bigard : il est extrêmement difficile de mettre en images un spectacle "comique" où la plupart des effets sont scéniques. L'adaptation de spectacle n'est sans doute pas la meilleure chose qui soit. Tous les goûts étant dans la nature, les aficionados de Bigard y trouveront peut-être leur compte. N'en faisant pas partie je lâche l'affaire.

16/10/2016 (modifier)
Par Nijal
Note: 1/5

C'est peut-être étonnant, mais je ne connaissais pas vraiment Bigard, qu'on dit l'humoriste préféré des Français. C'est en tombant par hasard sur les critiques incendiaires ci-dessous, et -je l'avoue- en me prenant à sourire au deuxième gag de la galerie (surtout le "Non, là... J'préfère boire un bon café!"), que je me suis demandé: "Oh non ! Suis-je moi aussi un beauf vulgaire et misogyne ? ! " Bon, après avoir lu les DEUX tomes des Aventures de Bigard (quel courage, n'est-ce pas ? ), j'ai été un peu rassuré : dans la globalité, oui, c'est véritablement, indubitablement et sans aucun doute possible : NUL, mais vraiment "nul à ch***, bord** c** put*** de mer**", comme dirait ce cher Jean-Marie (authentique). Alors attention, ce n'est pas nul uniquement parce que c'est du Bigard. Ah ben oui, parce que je me suis renseigné entretemps : j'ai regardé quelques sketchs dudit comique, du fameux lâché de salopes aux Grands moments de solitude. C'est effectivement raz-des-pâquerettes, vulgaire, misogyne. Que ça plaise, après tout, pourquoi pas, il faut de tout pour faire un monde. Et il faut reconnaître au bonhomme un humour pas foncièrement méchant, caustique, agressif. Mais il est vrai que ceux qui n'apprécient pas son humour "en vrai" ont en effet peu de chance de l'apprécier en BD. Cependant, c'est mauvais avant tout parce que, comme pour la plupart des adaptions bédéssinées de comiques, rien ne peut retranscrire le jeu sur scène, les intonations de voix, les mimiques... bref, ce qui fait aussi l'intérêt d'un sketch, surtout chez Bigard. La BD n'est qu'un médiocre succédané des prestations du personnage, avec des gags tombant ainsi la plupart du temps à plat, même si, je le confesse, deux-trois remarques misogynes m'ont fait sourire. Dans le tome 2, où Bigard raconte quelques anecdotes sur ses ancêtres dans l'histoire, c'est moins vulgaire et (un peu) plus recherché, mais pas de quoi crier victoire non plus. Un détail pénible aussi: même si le graphisme n'est pas mauvais, on dirait que le dessinateur n'arrive pas à dessiner les visages autrement que de 3/4 profil, comme le fait remarquer Ro. En résumé, qu'on n'apprécie ou pas Bigard, je déconseille l'achat, surtout si c'est pour offrir à un fan: vous le décevriez. Et je reconnais que moi aussi, je commence à être quelque peu lassé de cette démarche un peu malhonnête qui consiste à adapter les sketchs d'un comique, tout en sachant pertinemment que la qualité ne sera pas au rendez-vous. Mais il faut bien gagner sa croûte, me direz-vous...

22/08/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 1/5

Après la lecture du tome 1 uniquement. Je ne vais pas m'éterniser sur cet avis, la note parle d'elle même. Plus que Bigard, c'est cette sorte de BD que je déteste. Il s'agit d'une commande certainement pour faire un produit dérivé. J'imagine que ça se vend malheureusement. Le dessin n'a aucune personnalité et ne fait que le strict minimum pour mettre en image des strips vaseux. Comme Ro, j'ai tilté sur une mouette sortie tout droit d'un album de Gaston Lagaffe. Est-ce un pompage ou un hommage ? A chacun de se faire son opinion... En résumé, cette lecture ne fait que confirmer ce que je pense de ces BD produits dérivés. C'est tout simplement à fuir.

20/08/2009 (modifier)

Bon soyons honnêtes. J’ai lu cette "Bande-dessinée" dans le seul but de pouvoir la descendre dans une critique enflammée. Notez d'ailleurs l'utilisation des guillemets : la bande-dessinée étant considéré comme le neuvième art, ça me fait quand même bizarre d'y inclure cette chose. Pour commencer je déteste l'humour Bigard, et je déteste le personnage Bigard : ce coté "je suis proche des p'tites gens", "la vulgarité c'est parce que c'est une forme de sincérité", "les abrutis ont toujours raisons". Nan vraiment je ne peux pas le voir. Forcément je vais donc être d'une mauvaise fois pas possible lors de cette critique. Mais ça se trouve vous êtes un peu là pour Ça. Commençons donc : Une couverture. Nous remarquons ici un homme de belle prestance, chasseur-aventurier, entouré de quelques jolies filles peu farouches. Le gibier il me semble. Une couverture fortement influencée par la peinture surréaliste du début du XX ème. Courant espagnol il me semble; Cette vibrante composition, ce vomi de couleur, quel hommage flagrant. Dali a trouvé son maitre. Que d'émotion. Ouverture. Première histoire. C’est simple, c'est fort. Enfin ça sent fort pour être plus précis. Première page, première étron. Paf. Direct. Dans le mille. Une première histoire sans intérêt à base de cul avec une chute navrantissime. Du Bigard quoi. Mais sauf qu'en vrai il est quand même mieux parce qu'il n'est pas vraiment dessiné à son avantage la dedans. Surréalisme j'imagine. Bon au moins on l'entend pas, c'est toujours ça de gagné. On continue. Et on se rend compte que Bigard est un endurant. C'est que je l'entendrais presque dire entre chaque page : "Haha et je peux continuer comme ça pendant des heures". Le lourd. Parce que c'est mauvais tout le long; mais de manière incroyablement constante. Du coup cet album peut être utilisé comme étalon de la bêtise. Bigard ou l'éloge de la connerie. Maintenant que je connais le fond, je vais pouvoir sereinement chercher quelque chose d'intéressant à lire. Bah oui je vous avais prévenu je n'aime pas Bigard. Qu'un truc comme ça puisse se vendre au point de sortir un deuxième tome me met hors de moi. Combien de bons auteurs n'auront jamais cette chance.

17/02/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ro

Je pourrais au moins le dire maintenant : je l'ai lue et c'est... vraiment nul ! Bigard est réputé pour ses gags gras et ses gros mots faciles : eh bien, je trouve cette BD largement plus grasse et vulgaire encore que ses sketchs. Au milieu de gags totalement plats malgré la quantité de sperme, cul, bite, couille, etc., on trouve des reprises de blagues vulgaires connues, des private jokes minables destinées aux fans de Bigard, et des gags totalement scatos. Niveau humour, c'est nul, totalement nul. Je n'ai souri qu'une seule fois de tout l'album (la cage aux chauve-souris). En outre, l'aspect macho et ultra-mysogine en est presque nauséeux. Le dessin aussi est plus que médiocre. C'est bien simple, c'est bien sûr Bigard qu'on voit sur chaque case mais le dessinateur ne sait tellement pas le dessiner qu'il le représente quasiment en permanence avec le même 3/4 figé. En outre, j'ai bien l'impression que certaines cases, où les décors sont étonnamment plus réussis que sur la plupart des planches, sont carrément pompées sur des cases d'autres BDs (je pense notamment à la page 20 où la "femme" de Bigard se met à sonner l'alarme dans la rue : ça ne vous rappelle pas l'image de fin du gag de Gaston Lagaffe quand son réveil géant sonne au milieu de la nuit ? Je pense également entre autres au poivrot de la page 40 qui me rappelle grandement le M. Dupilon de Spirou...). Bref, c'est nul.

22/05/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 1/5

Jean-Marie Bigard ne cesse de le répéter, remplir le Stade de France ou vendre des millions de DVD lui rapporte tout juste de quoi payer ses employés et engraisser les méchants requins du fisc. Malgré le dénuement le plus total dans lequel il vit, il n'hésite pas à montrer son coeur à tous les passants avec son opération "Des bouchons en plastique dans ton cul" qui permet de payer des rustines pour les roues des fauteuils pour handicapés, mais comme cette année il voudrait que les enfants qu'il a fait à son épouse avec ses grosses couilles aient des cadeaux sous leur beau sapin grand comme sa pine (excusez-moi pour tout ça, hein, j'essaie de me mettre au niveau de Bigard), il a eu l'idée, pour se faire un peu d'argent de poche(-kangourou de slip, bien sûr), de sortir ce chouette produit dérivé que sont "Les Aventures de Bigard", une bande dessinée dont la finesse ne manquera pas de ravir ses nombreux fans. Tous les ingrédients qui ont fait le succès populaire de ce comique populiste sont là : du gros gag qui tâche, du gros mot parce que les gros mots-c'est-grossier-mais-c'est-pas-vulgaire, et puis les intellos c'est des cons, et puis les garagistes c'est des escrocs, etc. Les petites histoires de l'album sont soit adaptées de ses sketchs (le fameux "Avant fallait écarter le maillot pour voir les fesses, avec le string faut écarter les fesses pour voir le maillot" par exemple), soit adaptées d'histoires drôles bien connues (et souvent déjà adaptées précédemment par Vuillemin dans "Les Sales Blagues", comme "T'es sympa mais quand tu te branles, fais-le avec TA bite"). Les répliques volent haut, parmi les meilleures je citerai "J'ai les doigts qui sentent un peu le cul parce que je me torche sans papier" ou "Quand on m'encule j'aime bien qu'on me caresse les tétons" ; c'est frais, c'est classe, c'est merveilleux. Les plus fins observateurs ne manqueront pas de remarquer, dans des rôles secondaires, une brochette d'animateurs-vedettes de TF1 : Laurence Boccolini, Nicolas Sarkozy ou encore Bataille et Fontaine. Avec un casting pareil, avouez que ça ne peut donner qu'un chef-d'oeuvre. Non, bon, écoutez, sérieusement... Si vous aimez Bigard, je suppose que vous serez contents de retrouver dans cet album son humour si caractéristique... Pour ma part, j'ai pas réussi à prendre tout ça au 2ème, 3ème ou 112ème degré, j'ai trouvé ça gras, bas-du-front, beauf, macho ; ça affiche cette espèce de connerie crasse dont Bigard est fier sous prétexte qu'elle représenterait, selon lui, le "bon sens populaire des braves gens" (bien que la toute première histoire de l'album tendrait à trahir son mépris pour son propre public de braves gens), par opposition à la prétention des méchants bourgeois intellos qui se branlent le cerveau (d'ailleurs s'il lisait ce texte je suppose qu'il répondrait que si je n'aime pas sa BD c'est parce que je ne suis qu'un gros con d'intello qui se branle le cerveau, bien sûr). J'ai lu l'album en entier par curiosité, j'ai pas ri ou souri une seule fois, j'ai juste trouvé ça navrant... Je dois pas être le public ciblé par Jean-Marie de toutes façons.

05/12/2005 (modifier)