Coincoin l'homme manchot empereur

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 8 avis)

Petites histoires sur les péripéties de Coincoin, l'homme manchot empereur.


Adoption L'Antarctique Les petits éditeurs indépendants Pingouin Psikopat

Coincoin est un homme naufragé sur la banquise à l'âge de 6 mois. Il fut alors adopté par Irma et toute la colonie de manchots empereur de l'antarctique. Texte : cac

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Décembre 2005
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Coincoin l'homme manchot empereur © 6 Pieds Sous Terre 2005
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 8 avis)
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17/12/2005 | cac
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L'avatar du posteur Noirdésir

On doit bien reconnaitre à Bouzard d’avoir une bonne imagination, d’aimer les délires, et de tout faire pour aller au bout du bout de ces délires. Dès le départ, le décor est planté, et le lecteur sait – mais le titre lui avait quand même mis la puce à l’oreille – qu’il va être embarqué dans une histoire loufoque et improbable. Le fait est que l’absurde et le grotesque dominent largement. Mais, alors que je craignais que Bouzard ne tourne rapidement en rond sur la banquise, il arrive à prolonger son histoire, par une pirouette scénaristique, hors de l’antarctique, pour amener Coincoin (improbable humain élevé par des manchots en Antarctique) et son pote Robby Kennedy le manchot au milieu des humains. Ce n’est pas fin, mais ça se laisse lire facilement – avec une chute aussi amusante. Un petit album adapté à ce genre de collections sans prétention, qui permettent de découvrir des auteurs (même si ce n’était pas mon cas) à peu de frais.

03/06/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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Il s'en passe des choses sur la banquise. C'est alors dommage de la quitter pour aller à Palm Beach se dorer la pilule. Le bonheur n'est jamais assez loin. Tout cela avait un côté fort sympa mais tellement décalé. A faire trop dans le particulier, on tombe dans des extrêmes. On a l'impression de suivre un gogol au pays des manchots. Or, même son ami le manchot est plus intelligent que lui. Les dialogues ne seront pas de haute volée. On sort de cette lecture avec une réelle impression de vide. Un bon point cependant pour le dessin dont le trait est plutôt précis et expressif.

13/03/2010 (modifier)
Par Sejy
Note: 3/5
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J’aime beaucoup l’humour caractéristique de Guillaume Bouzard. Cette agréable façon d’aller un poil plus loin que les autres dans l’absurde et le parodique, mais sans avoir l’air d’y toucher. Une sorte de recul, de flegme dans le délire surréaliste qui lui donne un faux air sérieux, une (presque) crédibilité qui rend le décalage d’autant plus jubilatoire. En s’essayant au genre de l’enfant sauvage, il confirme son style particulier. Le mythe part en quenouille (pour rester poli) en à peine deux pages. On bascule très vite dans le loufoque, jonglant entre les dialogues irréels et les situations incongrues. C’est souvent à la limite de la démesure dans le non-sens, mais, bien accompagnée par le grand benêt et ses acolytes, la pilule passe finalement plutôt aisément. Grand benêt ? Grand débile, devrais-je dire, car si le Victor de Truffaut était considéré, à tort, comme un attardé il faut reconnaître que Coin-Coin, l’homme manchot, ne mérite pas tout à fait les « i » de son prénom. Et l’on a peu d’espoir quant à son évolution. Certes, tout cela sent l’improvisation à plein nez et au chapitre de l’hilarité, l’efficacité s’en ressent. Je l’avoue, j’espérais mieux. Mais au moins, ça a le mérite de surprendre. Sans réellement savoir à quoi m’attendre au détour de chaque planche, je ne me suis jamais ennuyé. Et puis si la rigolade n’est pas toujours au rendez-vous dans le contexte, on pourra en revanche se délecter de la drôlerie infaillible du trait. Bouzard est un géant du dessin. Sa ligne ronde, ici moins économe qu’à l’accoutumée, est d’une belle simplicité et d’une redoutable pertinence. Quelques coups de crayon suffisent à magnifiquement retranscrire n’importe laquelle des émotions et permettent d’appréhender en un seul coup d’œil n’importe laquelle des scènes. Une facilité déconcertante et une vraie force qui laissent naturellement transpirer l’humour. Regardez-moi la tronche de ce héros ! Une œuvre idéale pour débrancher les neurones à la fin d’une journée difficile, mais je la conseillerais seulement aux familiers de l’auteur. Pour découvrir l’esprit Bouzard, Plageman me semble plus approprié.

15/11/2007 (modifier)

Mon dieu, c’est quoi ce truc ?! J’ai emprunté ça, parce que ça paraissait sympa, assez décalé et humoristique, en apparence, mais alors, quelle déconvenue ! Sincèrement, je pense que je viens d’achever ma pire lecture de BD. Le dessin est techniquement correct mais personnellement, je trouve ça hideux. Quant au scénario... c’est quoi cette bouffonnerie ?! Le décalage en humour c’est comme dans le foot : trop c’est trop ; l’attaquant rate la passe, et l’auteur ne fait pas rire. Sincèrement, je n’ai pas esquissé le commencement d’un sourire. Bref, j’ai vraiment détesté cet album. J'ai mis 1 pour l'encre et le papier.

20/02/2007 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
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Tout comme cac, je ne connaissais Bouzard que de réputation avant d’entamer la lecture de cet album. De lui, j’avais déjà feuilleté plusieurs bds, attiré par son graphisme particulier, un peu "crade" et qui donne dans la mouvance des auteurs de nouvelle génération à tendance indépendant. D’habitude, je ne suis pas amateur d’un humour à la "fluide glacial" avec quelques relents de vulgarité. Toutefois, même si Bouzard s’en rapproche un peu, on sent que ce n’est pas d’une gratuité bête et méchante. Le ton décalé est parfaitement assumé par l’auteur qui ne laisse aucune place à quelque ambiguïté que ce soit. Même si on se trouve en Antarctique, l’humour de Bouzard ne laisse pas le lecteur de glace. Oh, ce n’est pas la franche rigolade, non. Mais cela reste assez divertissant avec ce fameux Coincoin un peu concon sur les bords (de la banquise). L’album est découpé en chapitres publiés alors dans la revue Psikopat. Toutefois, les dernières planches ont été rajoutées par l’auteur pour ponctuer cette histoire. Bref, un bon petit délire à lire !

17/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Je découvre Bouzard depuis un mois et, après la très bonne surprise qu'a été pour moi Le Club des quatre, j'ai voulu aussi tester sa dernière sortie à savoir Coincoin l'homme manchot empereur (tout un programme). Pour commencer, j'ai déjà un peu moins apprécié le dessin. On reconnait toujours bien le trait de Bouzard bien sûr, mais j'ai trouvé les planches un peu moins travaillées, moins esthétiques et un peu plus fouillis. Globalement, je trouve ce dessin moins efficace au niveau de la narration que dans Le Club des quatre ou Plageman. Je ne saurais tellement dire d'où ça vient. Ensuite, idem, même si je retrouve les dialogues et la narration un peu décalés qui sont la marque typique de Bouzard, j'ai moins accroché à ces textes cette fois-ci. De même, j'ai très peu accroché aux personnages que je ne trouve pas attachants. Par contre, même si j'ai moins ri que je l'espérais, j'ai quand même vraiment ri à plusieurs moments, ce qui est toujours un très bon point pour un album d'humour. Bref, sans doute pas la meilleure BD de Bouzard à mes yeux, mais vu son prix réduit et son édition souple mais de qualité, je n'en déconseille pas l'achat.

21/12/2005 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5

Pour ma part, je ne suis pas hyper fan de tout ce que fait Bouzard, mais j'avoue que Coincoin, c'est du genre bien con comme j'aime. C'est complètement absurde, ça ne se prend pas du tout au sérieux, c'est pas hyper subtil mais ça ne verse pas pour autant dans le genre "je fais exprès d'être lamentable et vulgaire, mais comme j'assume, c'est drôle" (© J-M Bigard). C'est crétin mais ça ne prend pas le lecteur pour un imbécile. Alors voilà, c'est pas du Goossens (même s'il y a comme un petit air de famille, quand même, mais en plus potache) mais on passe un bon moment. A lire en bibliothèque, pas forcément à acheter.

20/12/2005 (modifier)
Par cac
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur cac

Je ne connaissais jusqu'ici le sieur Guillaume Bouzard que de réputation, et c'est donc le premier de ces albums que je lis. Autant dire qu'il m'a donné envie d'en voir plus. On suit au cours de plusieurs petites histoires une tranche de vie de Coincoin accompagné par la suite du manchot Kennedy qui court après l'american dream. C'est vraiment drôle, et on trouve un contenu très riche pour cette si courte trentaine de pages. A noter que les 21 premières planches ont été publiées dans Psikopat. L'auteur a donc réalisé une fin pour l'album semble-t-il.

17/12/2005 (modifier)