Nombre
Comment la magie des mathématiques peut changer toute une vie...
École européenne supérieure de l'image Les Maths
La Chanson de l'Ogre. Pour faire grosse ripaille, pour rouler sur la paille, six bourgeois prirent carrosse et la route de Trushcross. Mais, sur une pente roide, à dix miles du but, leur cocher fit une chute, laissant dans la nuit froide six bourgeois, un carrosse sur la route de Trushcross. Mes bons bourgeois, courez ! Courez, jambons dodus ! sinon l'Ogre des landes vous mangera tout crus... Mais qui est donc cet ogre ? Pour le savoir, il faut revenir dix ans en arrière. Lorsque l'ingénieur Bubbage s'apprête à emmener da fille Ada, un prodige mathématique, loin de la rigueur fruste de Trushcross. Juste avant son départ, on lui amène un enfant, affligé d'une affreuse excroissance faciale, qui semble lui aussi pouvoir résoudre des équations compliquées... Mais l'ingénieur refuse d'emmener l'enfant, surnommé Nombre, promis au ruisseau. Dix ans plus tard, Ada revient à Trushcross, après le décès de son père.
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Date de parution | Juin 1991 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
J’ai passé un moment sympathique durant cette lecture, mais contrairement à d’autres critiques, moi c’est exactement l’inverse, j’ai eu beaucoup de mal à lire le premier tome, et c’est sur le second album où vraiment j’y ai pris du plaisir et où je suis bien rentré dans l’histoire et l’ambiance, regrettant même de ne pas pouvoir en savourer plus sur une suite. J’ai trouvé le premier tome, d’introduction donc, très lourd, très rébarbatif, la narration mal faite, à nous mettre trop de poésie et de Baudelaire. La lecture fut pour moi longue et laborieuse. Pourtant, cette histoire ayant pour thème l’Angleterre, le XIX eme siècle, l’enfant difforme et doué en mathématiques, venant de la misère, et la petite fille riche qui rêverait de ce lier d’amitié avec lui mais dont le destin l’en empêche. On a tout ce qu’il faut pour une sorte de belle tragédie moderne. Mais vraiment la lecture du premier tome m’est resté indigeste à ma grande déception. Alors je pensais que ça allait être une catastrophe avec le second tome, vu les critiques que j’ai pu lire, et étrangement, là j’ai aimé, le scénario plus rythmé, enfin on n’est plus dans une interminable présentation et il ce passe des choses. L’histoire avance. J’ai été pris dedans. Ce qui me fait relever ma note à 3 étoiles. Côté dessins, j’ai beaucoup aimé. Ils correspondent (et participent) à l’ambiance, je n’ai aucun reproche à leurs faire, bien au contraire. Une gentille petite série, qui m’a laissé mi figue mi raison.
Nombre ou la plus limpide des démonstrations du théorème de Pythagore qu’il m’ait été donné de lire ! Oui, c’est bizarre … mais au final, c’est ce que je retiens le mieux de ce diptyque, par ailleurs assez moyen. Pourtant, le premier tome était prometteur. Les personnages avaient de la profondeur et l’idée de ce génie difforme et fils de criminel était attirante. Comme d’autres posteurs, j’eus préféré que la série se centre sur lui plutôt que sur la fille du professeur, ou qu’à tout le moins un parallélisme entre leurs parcours respectifs soit illustré. Le second tome manque de rythme et les personnages adoptent des comportements parfois excessifs qui brisent la magie que « Nombre » parvenait fugacement à faire naître. Le dessin plutôt quelconque de Egger n’arrange pas mon appréciation d’ensemble. Cependant, c’est ce dessin qui m’avait attiré vers cette série, mais via ces couvertures, que je trouvais bien séduisantes. Le ramage ne vaut malheureusement pas le plumage. Une œuvre qui aurait pu devenir franchement bien, car tous les ingrédients nécessaires y étaient, mais qui reste moyenne du fait de son développement plutôt médiocre.
J'ai trouvé la lecture de cette BD plutôt sympa avec une excellente idée de départ à savoir celle d'un enfant monstrueusement génial en math. Cependant, comme il est difforme, il n'est pas accepté par la société. Une fille nommée Ada va s'intéresser à ce prodigue. Bref, on nous a déjà fait la version de la belle et la bête mais pas d'un point de vue mathématique. Nombre n'est qu'un diptyque qui a eu du mal à trouver un public. Il est vrai que la seconde partie n'est pas à la hauteur de l'espoir suscité par une histoire intéressante. Ceci explique la déception des lecteurs. Je serai indulgent dans ma note pour avoir tout de même passé un bon moment de lecture. Cependant, cela s'arrête là.
Après la lecture du diptyque. La seconde déception de la matinée. En débutant le tome 1, on cherche à rentrer dans l'histoire, les personnages se mettent en place, puis l'histoire prend une orientation toute autre, le personnage "Nombre" n'apparaît plus beaucoup, et pourtant le scénario aurait dû se focaliser sur lui. Il y a peu de choses exploitées dans le scénario, on a parfois l'impression de lire un résumé avec même des coupes. La partie graphique ne m'a pas vraiment plu. Paradoxalement, j'ai trouvé une baisse du niveau pour le dessin dans le tome 2 avec quelques cases qui m'ont parues bâclées. Cette histoire aurait pu faire un joli conte avec plus d'investissement et une meilleure narration.
Le point de départ de l'histoire était intéressant... Quand deux enfants, liés par un étrange don pour les mathématiques, se retrouvent séparés, à cause d'une petite erreur d'appréciation... Thierry Smolderen, scénariste rare, attise un peu la curiosité du chaland avec cette histoire. Mais hélas, le soufflé retombe vite, et le scénario se contente d'aligner quelques scènes bizarres, sans vraiment les lier entre elles... Le personnage de Nombre aurait pu être plus intéressant, si mieux exploité. Le dessin d'Egger, quant à lui, manque clairement de maturité, même s'il progresse sur le tome 2. Mais cela ne suffit pas pour rétablir la balance...
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