Les Compagnons du Rêve

Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 6 avis)

Les aventures d'une poignée d'hommes connaîssant le secret du Mangou.


Emmanuel Proust Éditions Ligne Claire Une histoire de famille

Seule une poignée d'hommes connaît le secret du Mangou Pour le commun des mortels, ce sont des illuminés, et pour les brasseurs d'affaires, des gêneurs. Après dix ans, voici à nouveau disponible le polar initiatique de Béjà et Natael. Préface inédite, nouvelle conception graphique et nouvelle mise en couleur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1990
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Les Compagnons du Rêve © Emmanuel Proust Éditions 1990
Les notes
Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 6 avis)
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27/12/2005 | okilebo
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Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Au vu de son dessin, j'avais envie d'aimer cette BD. C'est une style ligne claire plein d'élégance qui a tout pour me séduire. Des décors soignés, de belles voitures, des personnages plutôt bien rendus et surtout de femmes très sexy dont l'auteur n'hésite pas à nous dévoiler régulièrement les charmes dans quelques scènes quasi érotiques. Il n'y a qu'une légère inconstance dans les visages qui me déçoit un peu, et aussi le fait que l'héroïne secondaire, Karen, se retrouve soudainement avec de bien plus grosses lèvres dans le second tome, ce qui l'enlaidit à mes yeux. Bref, avec un tel graphisme, j'aurais facilement pu être séduit par cette série. Malheureusement, le scénario manque singulièrement de consistance. Il brille par son confusion et sa narration embrouillée. Autant dans le premier que dans le second tome, le lecteur est perdu dans cette histoire ambiguë de combat entre le gentil Rêve et le méchant Mangou dont jamais on ne saisira bien les tenants et aboutissants. Les hallucinations se mêlent à la réalité sans qu'on s'y retrouve correctement ni qu'on comprenne où veulent en venir les auteurs. Et les comportements et réactions des personnages sonnent faux, comme une mauvaise pièce de théâtre où les acteurs jouent mal leur jeu. Quant à l'intrigue, celle du premier tome ressemble à une très longue mise en place qui se conclut brutalement en quelques pages sans convaincre, et celle du second tome est une accumulation de petits mystères embrouillés et une enquête sur un enlèvement qui là encore se conclut en abrupte queue de poisson. Ce ne sont donc pas les intrigues qui peuvent plaire aux lecteurs. Peut-être l'ambiance alors, avec sa touche d'onirisme et son zeste de poésie, mais le déroulé du récit est tellement confus que c'est bien difficile de finir par y accrocher.

04/04/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai eu vraiment beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, et presqu’autant à aller jusqu’au bout. En effet, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intrigue n’est pas franchement claire ! Je n’ai pas trop compris les ressorts de l’intrigue, dans laquelle je me suis perdu. D’autant plus que le texte est surabondant, les dialogues souvent trop lourds. Bref, la lecture des deux albums n’a pas été très fluide… Si l’intrigue n’est pas claire, la ligne du dessin l’est beaucoup plu ! En effet, c’est une sorte de démarque du style du Journal de Tintin de la grande époque (Hergé ou Jacobs), très stylisé – et techniquement bon. Même si je trouve les décors (immeubles, portes, etc., un peu trop grands par rapport aux personnages. Et que le personnage noir l’est presque trop (là aussi une ressemblance avec certains Noirs congolais d’Hergé ?). Une déception me concernant. Note réelle 2,5/5.

02/11/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

En ce qui concerne le dessin, je n’ai aucun reproche à faire. Cette ligne claire est belle, précise et agréable dans ses décors. Les personnages sont bien typés et les rôles féminins sont séduisants. Pour le scénario, par contre … Au début, la dimension fantastique m’intriguait. Malheureusement, l’absence d’explications claires a vite entraîné chez moi un sentiment de frustration. Rien ne m’énerve plus qu’un concept fantastique auquel je ne comprends rien ! Et lorsque je me décide à simplifier le concept (en le réduisant à une simple opposition entre le bien, organique et basé sur la capacité à rêver, et le mal, matériel et destructeur de rêves), le côté aventuresque de la série se résume à peu de choses. Alors, bon, ce n’est pas déplaisant mais pas vraiment trépidant non plus. Reste l’univers étrange, une galerie de personnages bien diversifiée (et certains d’entre eux m’ont intrigué) et, surtout, le dessin de Beja très agréable à l’œil pour me mener au bout des deux tomes. Pas suffisant pour me convaincre ou hors de ma portée, je ne sais trop. NB : à la fin du second tome, nous avons droit à une interview des deux auteurs. Une interview bien utile, d’ailleurs, qui m’a permis de mieux comprendre leur démarche et de mieux connaître leurs goûts personnels, influencés par le surréalisme entre autres. Dommage qu’elle ne m’ait pas permis de mieux comprendre le concept.

19/11/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Hum, c'est vrai que le gros, l'énorme défaut de cette série est le scénario. En effet, il faut vraiment s'accrocher pour comprendre ne serait-ce qu'une petite partie de l'histoire. Nataël a mis sur pied une mythologie qui aurait pu être intéressante, avec un minimum d'explications, que ce soit dans le récit ou en-dehors. Reste le dessin, très beau dans un style "ligne claire" qui rappelle fortement Jacobs et Hergé par moments.

29/05/2006 (modifier)
Par watchoom
Note: 1/5

L'histoire est confuse, très confuse. Pour tout vous dire j'ai du lire ces deux albums 5 fois chacun, et je n'ai jamais réussi à saisir l'essentiel du scénario. Qu'est-ce que le Mangou ? Qui sont les hommes en noirs dans le deuxième tome ? Bref, un défaut imputable au scénariste. Dommage parce que le dessin est vraiment chouette et super précis, dans un style "ligne clair" parfaitement maîtrisé, les filles sont superbes et les décors aussi. Mais, bon une Bd juste pour contempler le dessin, c'est pas mon kif.

12/05/2006 (modifier)
Par okilebo
Note: 1/5

Voici une série que l'on peut classer parmi les bd oubliées. Et tout à fait entre nous, je trouve que cela est tout à fait justifié. Le scénario est d'une confusion incroyable. Celui-ci part dans tous les sens. A tel point qu'au bout d'un moment, vous ne savez plus très bien où vous en êtes dans l'histoire. De plus, nous avons droit à de nombreux dialogues, ce qui ne facilite pas les choses. Je pense que ma seule motivation à l'achat de cette BD fut le dessin. Oui, le graphisme de Béjà est vraiment très beau. Il y a beaucoup de finesse dans son trait et apparemment, le dessinateur prend beaucoup de plaisir à dessiner les femmes, celles-ci sont superbes ! Paru chez Glénat puis réédité en 2004 chez Emmanuel Proust Editions, vous aurez compris que je déconseille fortement l'achat de cette BD !

27/12/2005 (modifier)