Les Gardiens du Maser

Le vieux Zerit, dont l'existence est vouée à la quète de la Tour du Maser, va tomber en chemin sur Fango, un jeune homme un peu simple d'esprit qui habite une île déserte. Erha, la fille de Zerit, part sur les traces de son père à la recherche de la Tour. Après être tombés entre les mains de l'infâme Ivolina et de ses nains fanatiques, ils iront s'échoués sur une île occupée par Tyta et son père Succo. J'allais oublier, Fango ne peux pas se séparer de son "rat d'égout"
Après l'apocalypse... Auteurs italiens BoDoï Les petits éditeurs indépendants
En l'Eiz* 17, sur Kolonie, La glace dont les nappes avaient jusqu'alors recouvert la planète, avait enfin fondu, et la société des colons était au sommet de son développement scientifique et culturel... ...Cette période fut appelée l'âge de la "Grande Splendeur". ...Personne n'aurait jamais imaginé que tout allait basculer: Pendant le 18ème Eiz, le peuple des nains lassé par sa place tout en bas de l'échelle sociale, se révolta contre les habitants humains de la Tour... [histoire des nains] Pendant les huit Eiz de guerre qui s'ensuivirent, tout contact fut perdu entre la Tour et les communautés de savants habitant près des îles. __________ Soixantes Eiz se sont maintenant écoulés, le temps et la mort ont oeuvré ensemble pour effacer le savoir et les connaissances technologiques. Désormais, la Tour est devenue une légende pour ces groupuscules éparpillés qui croient être les uniques survivants d'une planète, dont personnene se souvient du nom. *Eiz = année C'est à cette époque que nous retrouvons nos héros. Le vieux Zerit, dont l'existence est vouée à la quète de la Tour du Maser, va tomber en chemin sur Fango, un jeune homme un peu simple d'esprit qui habite une île déserte. Erha, la fille de Zerit, part sur les traces de son père à la recherche de la Tour. Après être tombés entre les mains de l'infâme Ivolina et de ses nains fanatiques, ils iront s'échoués sur une île occupée par Tyta et son père Succo. J'allais oublier, Fango ne peux pas se séparer de son "rat d'égout"
Scénario | |
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Editeur
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Genre
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Date de parution | Janvier 1997 |
Statut histoire | Série abandonnée (initialement prévue en 9 tomes, 3 époques de 3 albums, mais décès de l'auteur) 8 tomes parus |
Les avis

Le scénario, malgré quelques longueurs, - il faut bien l'avouer - tourne bien et garde bien ses objectifs. L'univers un peu SF, un peu Steampunk et légèrement décalé fonctionne à merveille et on se surprend parfois à vouloir explorer un peu plus Kolonie aux côtés des héros... Le 4/5 est surtout là pour le graphisme toujours magnifique et original, les personnages sont facilement identifiables et charismatiques, même si l'arrivée de Ruotolo perturbe un peu le système, on reste sans difficulté dans le monde créé par Frezzato...

Le scénario se tient dans une ambiance post-apocalyptique, on s'y laisse prendre sans problèmes, mais ce qui donne vraiment la grandeur de cette BD, c'est sa réalisation graphique. Un travail de titan avec une colorisation magnifique, on en prend plein les mirettes à chaque planche. Une BD qui donne envie d'être relue, soit pour comprendre quelques détails de l'histoire, soit pour le plaisir d'admirer encore une fois l'oeuvre de Frezzato.

Toute personne s’intéressant à la bande-dessinée a forcément déjà tiqué sur une couv des gardiens du maser. Mais tout le monde n’a peut-être pas le courage d’en ouvrir une. Courage ? Oui, parce qu’il en faut une bonne dose pour se coltiner un scénario aussi lourd, lent et inutilement compliqué. Le graphisme est géant, y a pas à tortiller du cul pour chier droit, on se prend de bonnes claques visuelles. Les séquences sur l’eau et les effets la concernant sont vraiment bluffants. En revanche, ça manque de plans larges et le décryptage de certaines cases (notamment pour tout ce qui est technologique) fait parfois mal à la tête. Mais ce n’est rien à côté de la grosse migraine provoquée par les dialogues parfois incompréhensibles et les enjeux pas toujours très clairs à se mettre en tête. J’aime bien les trucs un peu tarabiscotés, mais là, tout est compliqué ou vaseux sans trop d’explications, donc ça devient soporifique (3 endormissements en 6 tomes : record). La fin aurait pu être pas mal mais encore une fois, il a voulu en faire des tonnes et il nous a noyé l’essentiel dans ses délires scénaristiques et visuels (même le dessin devient lourd et gonflant). Donc 2 étoiles pour le dessin, en espérant comme beaucoup, que l’auteur trouvera un jour un bon scénariste.

Les dessins sont splendides ! Malheureusement, c'est le seul intérêt de cette série. L'histoire avance à la vitesse d'un escargot. Les personnages sont inintéressants. On a vraiment l'impression que Frezzato sait bien dessiner mais n'a absolument rien à raconter. Dommage : il aurait dû savoir s'entourer d'un scénariste...

Entre 2 et 3 sur 5, j'ai hésité longtemps. C'est qu'il ne se passe absolument rien dans cette série! C'est d'un ennui mortel. Il n'y a pas d'intrigue, pas de suspense, pas d'action. Les personnages n'ont rien à dire, rien à faire. On ne sait jamais où ça s'en va. Si seulement de tels dessins pouvaient être au service d'un bon scénario. Car ils sont absolument sublimes, voire troublants de beauté. C'est incroyable. Mais malheureusement, on dirait que bons dessins et bon scénario, ça fait souvent deux. (Je parle en général, dans le monde de la BD).


Les peintures sont vraiment magnifiques, mais les personnages sont trop stéréotypés à mon goût, ils ne sont pas vraiment attachants. Le récit est à la fois trop mou et trop décousu. Malgré le graphisme, je n'ai pour une fois pas vraiment eu envie de connaître la suite. Et quand je lis les autres avis sur la fin de la série, cela ne m'étonne vraiment pas que cela se finisse d'un seul coup. L'auteur laisse travailler son imagination sans ligne directrice. Encore un artiste qui produirait un résultat fantastique s'il s'associait avec un vrai écrivain.

Voila, la série est finie désormais, une fin magnifique et totalement inattendue, qui ne nous fait pas regretter d'avoir attendu. C'est une série au dessin magnifique (et encore c'est un faible mot pour le décrire), et au scénario prenant quoi que un peu confus. C'est justement sur le scénario que la série fait défaut, on s'attend à quelque chose de long et de développé, mais ça finit par couper court, on en sait pas beaucoup plus sur certains personnages oubliés aussi vite qu'ils sont apparus, malgré leur importance (je pense a celui qui est sensé être le "vilain" de l'histoire). Mais les personnages principaux sont bien là, avec leur personnalité, leur caractère et tout ce qu'il faut pour qu'on s'attache à eux. Un conseil tout de même, lisez et relisez attentivement les 6 tomes, l'histoire est bien entière et bien complète, quoi que pas forcement évidente, et qui a tendance à finir bien plus vite qu'on ne l'aurait cru.

Ca pourrait être bien, mais qu’est ce que c’est mou! Il y’a vraiment trop peu de texte! Seul les dessins sont sympas. Non, vraiment je n’accroche pas au style.

Ok c'est vrai, c'est très beau. Le dessin est ultra-précis et on sent que l'auteur a du passer à peu près un mois devant chaque case avant de décider qu'elle était finie. Les couleurs sont vivantes, ça change agréablement. Il y a un talent indéniable dans l'invention du matériel, des costumes et, allez soit, dans l'univers de Kolonie. C'est original et cohérent, bravo. Mais pourquoi une histoire qui avance aussi lentement!!!! Au bout de trois tomes, le premier effet d'extase liée aux dessins a largement le temps de se dissiper, et pour parler clairement, j'ai plongé dans un ennui profond, me surprenant à feuilleter le reste de l'album pour voir si l'intrigue s'accélère ou continue à son rythme d'escargot décérébré et hémiplégique. Si je voulais juste des belles images, j'irais regarder des tableaux au Louvre. Dans une BD, j'aime bien aussi avoir une histoire soutenue et rythmée.

Ca aurait pu être un 4/5 mais j'avoue que, pendant un tome et demi, je me suis franchement ennuyé. Malgré tout, l'histoire est plutôt bien narrée et Frezzato donne une bonne ambiance avec des dessins réalistes teintés d'une mise en couleur assez sombre mais qui capte bien la lumière. La série va en s'améliorant et le dernier tome est vraiment bien, dommage que le début ne soit pas un peu plus rythmé. Attendons de voir comment l'histoire se finira.
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