Nouilles Tchajang
A dix-sept ans, je voulais devenir quelqu'un de responsable. Mais responsable de quoi ? J'ai cherché. Je n'ai jamais trouvé.
Autobiographie Corée Les Roux ! Manhwa
Ahn Do-Hyun décidé, à 17 ans, de se prendre en mains, un peu étouffé par un père trop présent et une mère trop effacée. Il est donc engagé comme livreur-commis de cuisine au restaurant chinois La grande Muraille (nous sommes en Corée, au début des années 1990). C'est l'époque des premiers vrais émois amoureux, des virées à moto avec les copains, des premiers questionnements sur la vie. Adapté du roman autobiographique de Ahn Do-Hyun.
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Date de parution | Janvier 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce manga est très agréable à lire. Il est composé de 18 chapitres que l'on peut lire indépendamment même si ils se suivent chronologiquement et forment un seul et même roman graphique autobiographique. J'ai passé un très bon moment, cette BD étant assez universelle sur le fond. Cala se passe en Corée mais ça aurait pu se dérouler un peu n'importe où. Une crise d'adolescence, des problèmes familiaux, voilà le début du récit. Ensuite c'est l'expérience et l'entrée dans le monde adulte qui arrive. Les récits sont sincères et bien narrés. Le dessin est très agréable, mais la mise en couleur de type aquarelle manque cruellement de précision et donne un drôle de résultat par moment. Etrangement, les visages sont plus typés européens que coréens. Les 200 pages ont été dévorées d'une traite. Ce one shot est appréciable pour une lecture reposée.
Je trouve ce manga inégal. Il y a des choses que j'ai aimées et d'autres non. Ce que j'ai aimé : Les premiers chapitres m'ont beaucoup captivé. J'adore les petites histoires sur les clients que sert régulièrement le héros. J'ai aussi bien aimé quand l'auteur montre à quel point la discipline est importante en Corée. Ça fait même un peu peur. Surtout lorsque le père du héros traite sa femme comme une chienne. J'espère que ce n'est pas un comportement généralisé... J'aime bien aussi le dessin à l'aquarelle. Les couleurs sont très belles, mais la tête des personnages est souvent moche. Ce que je n'ai pas aimé : Les derniers chapitres qui se concentrent sur le héros. Sa relation avec sa 'petite amie' m'a laissé de glace. Et puis aussi lorsqu'il est avec ses "copains". Je n'ai rien trouvé de très captivant. Il faut dire que le héros n'est pas très charismatique. Ses souvenirs sont plus intéressants que lui. La honte !
Je remercie le bédéphile qui a bien voulu échanger une de mes bds avec « Nouilles Tchajang » (il se reconnaîtra facilement !...). Ce one-shot est le premier manhwa (bd coréenne) de ma bdthèque personnelle et aussi le seul que j’ai lu jusqu’à maintenant. N’allez pas croire que j’ai détesté cette lecture au point de ne plus lire des manhwas par la suite… bien au contraire ! Cet album nous conte les péripéties d’un jeune coréen provincial qui s’installe à Séoul (la capitale de la Corée) pour y travailler comme livreur et aide cuisinier ainsi que pour y gagner son autonomie vis-à-vis de sa famille. En fait, à partir du portait de cet homme, c’est un témoignage du désarroi de la jeunesse coréenne au milieu des années 1990 que nous présentent les auteurs. Ainsi, le lecteur suivra ce coréen dans ses virées nocturnes, ses premiers amours, ses espoirs et désespoirs… Sachiez également que « Nouilles Tchajang » est une adaptation d’un roman coréen (Ahn Do-Hyun) dont l’auteur a été maintes fois primé dans son pays. J’avoue avoir appris beaucoup de choses en lisant « Nouilles Tchajang » sur la société coréenne (il faut dire aussi que je partais d’une feuille blanche !). A première vue, à part le fait qu’ils lisent de gauche à droite, les habitants de ce pays se comportent comme des japonais (et je ne connais pas grand’chose non plus sur les nippons !)… Ainsi, le respect des supérieurs hiérarchiques, l’honneur de la famille, la passion pour la mécanique, l’intérêt pour la poésie, etc… figurent dans ce manhwa (je me demande si c’est cliché tout ce que je viens de dire sur les asiatiques…). Au niveau du scénario, j’ai peu de choses à dire sur cette histoire hormis le fait que le dénouement m’est apparu trop mélodrame pour ça soit réellement touchant. Bon, je reconnais que la lecture m’a semblé très plaisante et surtout très instructive pour qui s’intéresse à la situation culturelle, sociale, géopolitique d’un pays. Le personnage principal m’a semblé assez attachant. Graphiquement, j’ai aimé le style assez original de Chi Kyu-Sok avec son utilisation de teintes inhabituelles (orange assez criard mélangé avec du bleu foncé). C’est un dessin qui, à mon avis, rebutera de nombreux bédéphiles… à tort car la narration m’est apparue fluide et prenante. Toutefois, je reconnais que j’ai toujours eu un faible pour l’aquarelle… Les expressions des personnages m’ont semblé très correctes. En tout cas, le dessinateur a évité de les représenter avec des mimiques exagérées que je retrouve souvent dans les mangas et c’est tant mieux ainsi ! « Nouilles Tchajang » est le premier manhwa que j’ai lu. Ce premier contact avec une bd coréenne m’a donné l’envie de découvrir d’autres albums de ce pays (chose que je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de réaliser…). Le gros intérêt de cette lecture vient du fait que j’y ai découvert de nombreuses facettes de la société coréenne. Il est clair que le graphisme de Chi Kyu-Sok est assez particulier avec cette utilisation de tons assez criards qui rebuteront de nombreux lecteurs. Personnellement, ce type de dessin m’a charmé car il apporte une touche exotique à cet album. A découvrir…
Une adaptation "aquarelle" d'un roman d'un auteur local. Par le truchement d'un jeune livreur de nouilles chinoises, nos deux auteurs évoquent le désoeuvrement d'une certaine jeunesse ; une jeunesse sans vraie détresse mais sans objectif réel, le coeur en écharpe... Mais il suffit d'une jeune fille qui passe pour que la moto s'emballe... J'ai lu ici un récit d'initiation classique, nanti d'un charme exotique. L'histoire est tonique, le graphisme joli. Un ton qui peut piquer comme un radis noir, ou être sucré comme un gâteau... de riz... Une petite "brique" de 204 pages, dont certaines -il est vrai- inégales ; mais à déguster un peu comme Le Gourmet solitaire. A son aise...
Une belle petite découverte que cet album. Ahn Do-Hyun nous montre, au travers de quelques portraits rapidement brossés, en à-côtés de sa propre vie, une partie de la société coréenne d'il y a une dizaine d'années. Ferveur autour de la future Coupe du Monde, crise économique... Mais le jeune homme en devenir n'en a cure. Lui, ce qu'il veut, c'est s'amuser, aimer, aller vite, rencontrer des gens. Son boulot de livreur le permet assez facilement, même s'il regrette la superficialité de la plupart de ses rapports. On découvre aussi que les hommes adultes, en particulier son père et son employeur, ne sont pas forcément tendres avec leur entourage. De petits drames en regards échangés, de situations provoquées en ivresses diverses, c'est toute l'essence du roman graphique asiatique qui s'offre à nous. Alors pourquoi, si j'ai aimé cet album, ne pas mettre une meilleure note ? Parce que, même si le dessin est vraiment pas mal à l'usage, il est un peu gâché par des couleurs étranges, un mélange de pastels marrons et bleus, qui donne au final une couleur vomi. Ceci dit, ces mauvais choix ne concernent que 20% de l'album, le reste étant visuellement assez plaisant.
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