L'Au-delà - Sous la peau du temps
L'empire Droïdien est menacé par Astralcanis, l'animaloïde, qui s'est allié à Carmen Z, la prostituée terrienne.
Auteurs brésiliens Les petits éditeurs indépendants
Un vertigineux combat de titans entre le Bien et le Mal... Une Mater Clonica qui engendre une réplique du Pêre Droïde Suprême assassiné... Et finalement, la victoire du Mal... Ce qui à l'origine ne devait être qu'une parodie de BD de Science-Fiction se transforme bien vite en une formidable épopée.
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Date de parution | Janvier 1990 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Voici une rapsodie intergalactique érotique bien plaisante proposée par T. Liszt. J'aime beaucoup les parodies car souvent les auteurs ne se prennent pas aux sérieux. Monsieur Liszt détourne, à mon avis, l'image de certains personnages de la première série des Star Wars version 1977. Un androïde, façon Jabba The Hutt règne sur un monde où se côtoient animaloïdes, androïdes et humains. Jusqu'au jour où les bijoux de famille du prince héritier disparaissent. Le chasseur de prime en charge de la mission, un croisement cochon/crocodile ne tire pas qu'avec ses rayons lasers. La reine, façon Leia, deviendra vite une adepte du métissage. Au détriment de son visqueux époux. Je trouve cela assez drôle sans prétention avec des scènes de sexe explicites rigolotes. Peu de décors des dessins un peu à la va vite et des couleurs criardes mais j'aime cet esprit farce qui ne prend pas la tête. Cela n'a pas d'autres prétentions que de divertir un lecteur adulte une demi-heure (avec des répétitions rapsodie oblige)
Je retiens tout particulièrement le texte de présentation en 4e de couverture de l'album : "Ce qui à l'origine ne devait être qu'une parodie de BD de Science-Fiction"... Parodie, c'est le mot, car la quasi-totalité de cet album est un véritable ersatz de l'Incal de Jodorowsky et Moebius, avec une petite once de Caza également dans le dessin. On retrouve le même type d'univers, le même type de personnages, les mêmes décors à peu de choses près, une intrigue pas si lointaine, etc... Hommage, pompage, parodie ? Quoiqu'il en soit, le résultat, c'est une sous-oeuvre de SF de série B. Le bon côté de cette Bd, c'est son dessin. Dans un style énormément inspiré de Moebius, l'auteur nous offre des décors réussis et des personnages pas mal du tout. Mais au niveau scénario, ce n'est pas ça du tout. La narration est dure à suivre, surtout pour les premières planches que j'ai dû relire plusieurs fois pour bien voir qui disait quoi et ce que représentait chaque image. L'intrigue est très très moyenne, de niveau amateur un peu immature. Et surtout elle sent largement l'improvisation car elle se modifie au fil des pages. En guise de parodie, l'humour est à peine présent si ce n'est dans le côté risible de certaines situations (et le côté hilarant de ce texte de 4e de couverture : "vertigineux combat de titans entre le Bien et le Mal" Arf ! :D). Et surtout, la BD ne se contente pas du registre de la science-fiction puisqu'elle est également ouvertement érotique, voire pornographique par moments, de manière souvent purement gratuite (et qui dit gratuit, dit aucun interêt quand il s'agit d'érotisme). L'auteur a trouvé judicieux de donner comme point crucial de son intrigue des scènes de baise et d'en parsemer d'autres par-ci par-là, histoire de... Mais jamais rien d'émoustillant, loin de là, juste un peu raccoleur, quoi... Bref, de la BD de série B, sans originalité ni interêt, si ce n'est d'une certaine manière l'hommage un peu raté rendu à l'oeuvre de Moebius.
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