303
Un vieux militaire russe et une vieille carabine britannique face aux sales petits secrets de l'Amérique...
Afghanistan Auteurs britanniques Avatar Press
Un avion américain s'est écrasé dans les montagnes afghanes. Une course mortelle s'engage entre 3 équipes chargées de récupérer sa cargaison top secrète : l'une américaine, l'autre britannique, la troisième russe. L' officier qui dirige le commando russe est un vétéran de l'Armée Rouge désabusé et hanté par les cauchemars liés à tous ces combats inutiles dans lesquels il a employé son génie militaire. Il sait déjà que, quelle que soit l'issue de sa nouvelle mission dans cet Afghanistan fraîchement "libéré" par les petits soldats de Bush, le monde n'en sortira pas grandi. Le fameux secret des Américains tombe entre les mains du vieil ex-soviétique, en même temps qu'une carabine Lee-Enfield 303. Armé de cette antiquité et de sa haine pour ce pays qui met le Tiers-Monde à feu et à sang au nom de ses intérêts économiques, l'amer Rouge entreprend de gagner à pied les Etats-Unis pour y livrer sa lutte finale...
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Janvier 2006 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
La guerre : une fatalité impossible à éradiquer - Ce tome regroupe les 6 épisodes d'une histoire complète et indépendante de toute autre, initialement parus en 2004/2005 et publiés par Avatar Press. L'histoire est écrite par Garth Ennis, dessinée et encrée par Jacen Burrows et mise en couleurs par Greg Waller et Andrew Dallhouse. La première moitié du récit (épisodes 1 à 3) se déroule dans les montagnes d'Afghanistan. Un colonel russe mène une petite troupe soldats des forces spéciales pour une mission de repérage d'un avion américain s'étant écrasé. Il sait que cet accident a également attiré l'attention des anglais qui essaye aussi d'arriver les premiers sur les lieux du crash. Il s'agit d'une course pour récupérer ce que contenait cet avion, et il faut y arriver avant que les américains ne viennent faire disparaître toute trace de ce vol compromettant. La deuxième partie du récit (épisode 4 à 6) se déroule sur le sol étatsunien, dans un désert proche de la frontière mexicaine. Sam Wallace, le shérif du coin, constate le décès d'un clandestin mexicain, employé de manière illégale dans l'abattoir de la région dont le responsable exploite cette main d'œuvre bon marché. Non loin de là, le colonel russe est hébergé dans le camp de fortune des clandestins, se remettant lentement d'une jambe cassée, soignée par le médecin de fortune du camp. Avatar Press est une petite maison d'édition qui publie des récits souvent gores ou ultra-violents d'auteurs ayant toute liberté de création. Ici, Garth Ennis (grand connaisseur des conflits du vingtième siècle) a décidé de raconter une histoire en 2 parties, mettant en scène un vétéran de plusieurs guerre, sans beaucoup d'états d'âme (même s'il lui arrive parfois d'imaginer les cadavres des gens qu'il a tué, soldats comme civils), un professionnel disposant d'un degré d'expertise exceptionnel acquis par des années de pratique sur différents champs de bataille. Dans la première partie, Ennis expose de manière clinique le déroulement de la mission, l'affrontement entre russes et anglais, tout en mettant en scène l'expérience du colonel russe, au travers des ordres et des conseils qu'il donne à sa poignée de soldats, et au travers de son propre comportement dans cet environnement propice aux embuscades. Il développe un thème sur lequel il reviendra à plusieurs reprises : le fait que les nations du monde se sont bâties et développées sur le sang versé par d'innombrables soldats tués au cours de guerre de conquête. Il montre l'absence totale d'honneur et de mérite de cet affrontement sans témoin, sans gloire, pour récupérer quelque chose dont la valeur reste à prouver. le colonel russe se comporte en professionnel accomplissant sa mission en expert, mais sans implication émotionnelle. Il fait son travail en se comportant comme une mécanique bien huilée, sans en retirer aucun plaisir (à tuer son opposant pour assurer sa propre survie), un métier qui consiste à atteindre son objectif aux dépends de la vie de ses ennemis (et de ses propres soldats). L'action est prenante. le lecteur n'a pas la latitude d'éprouver de l'empathie pour cet homme froid, dépassionné, au comportement fonctionnel et efficace, ne tirant aucun plaisir, ni aucune satisfaction dans la tâche accomplie. La survie est la seule récompense, aussi primaire que vitale, la seule chose qui en fasse un être vivant. Le début de la deuxième partie déconcerte par l'importance de la place accordée à Sam Wallace. le lecteur apprend en cours de route qu'il s'agit d'un ancien militaire revenu à la vie civile. Ennis oppose donc la vie du colonel qui a embrassé une carrière militaire de terrain, à celle de Wallace qui a abandonné la tenue kaki pour revenir à la vie civile. Autant l'attitude du colonel montre l'inanité et la futilité de sa vie professionnelle, autant le comportement de Wallace montre que son métier de shérif est tout aussi générateur de frustration et tout aussi inefficace pour changer le monde, ou tout du moins y apporter un peu d'amélioration. Au milieu de ces thématiques très noires, Ennis enfonce le clou avec plusieurs évocations de conflits, et de morts de soldats, de civils, de massacres de peuples, dont une séquence onirique glaçante dans ce désert américain. À la première lecture, la mission finale du colonel russe peut sembler grossière et d'un symbolisme idiot (comme s'il suffisait d'abattre cette cible pour résoudre quoi que ce soit, ou même pour obtenir une vengeance). Mais une prise de recul permet de comprendre que l'objectif du colonel tenait autant de la vengeance que de la perpétuation de la guerre, conséquence logique de l'assassinat de sa cible. Ennis augmente encore d'un cran la noirceur du récit en enfonçant le clou : le savoir faire d'un soldat, son champ d'expertise, c'est de tuer l'ennemi, de donner la mort, de faire la guerre, voire de l'entretenir. La guerre est le métier du colonel russe, et il est expert dans sa partie, d'une efficacité sans faille, il donne la mort comme personne. Il est un des agents et des moteurs de la guerre. Avatar a confié la mise en image de ce récit noir et sans espoir, à Jacen Burrows, un dessinateur ne travaillant que pour cet éditeur. Il avait auparavant dessiné Dark blue (2000, en VO) et Scars (2002/2003, en VO) de Warren Ellis, et The courtyard (2003, réédité dans Neonomicon) une adaptation d'un texte d'Alan Moore. Jacen Burrows réalise tous les contours des personnages comme des éléments de décors, en utilisant un trait assez fin, d'une épaisseur constante, sans variation qui transcrirait des reliefs ou une profondeur de champ, et sans presqu'aucun aplat de noir. Il revient donc aux metteurs en couleurs d'intégrer les notions de reliefs et de luminosité par le biais de variations de teintes dans les couleurs. Ils font preuve d'habilité dans le choix de leurs couleurs pour privilégier une teinte qui instaure l'ambiance de chaque scène. Par contre, malgré un outil informatique performant, ils n'arrivent pas à transcrire les volumes, répétant systématiquement les mêmes répartitions de couleurs, indépendamment des sources lumineuses (défaut particulièrement criant dans la manière de disposer les touches blanches sur les montagnes). Ils réussissent dont à nourrir les contours établis par Burrows, sans pallier l'absence de volume ou de relief. En 2004/2005, Burrows est encore un dessinateur avec peu d'expérience et cela se ressent dans la qualité de ses dessins. Son découpage des séquences est très lisible et le trait fin uniforme assure une lecture rapide et une compréhension immédiate de chaque case. Au-delà de ces qualités, ces dessins restent très fonctionnels, sans qualité esthétique, sans nuances. Les expressions des visages sont toutes caricaturales, ne rendant compte que de 3 émotions (visage fermé indéchiffrable, surprise/étonnement, visage détendu sans émotion particulière). Au-delà des actions et des mouvements, le lecteur se retrouve dans l'impossibilité d'éprouver quelque émotion que ce soit pour les personnages qui eux-mêmes n'expriment rien. Burrows n'a aucune notion de langage corporel dans cette histoire. Ce manque de savoir faire aboutit à des images qui finissent par relever de l'amateurisme, le pire étant atteint pour le dessin en double page décrivant les clandestins en train de travailler dans l'intérieur de l'abattoir, une image descriptive dépourvue d'impact (malgré l'horreur des conditions de travail et la nature des tâches à exécuter) du fait de postures artificielles, et d'un aménagement ne correspondant à rien de réaliste. Le manque de consistance des images atténue la force du récit de manière significative. Ennis a construit un récit en 2 temps un peu déconcertant dans sa structure (le personnage de Sam Wallace était-il vraiment indispensable ? Fallait-il vraiment incarner l'alternative de vie du colonel ?), d'une noirceur sans fond, avec de véritables audaces sur l'absence de justification de tuer son semblable même dans le cadre d'affrontements découlant d'un conflit armée. La fin de l'histoire promet un bain de sang à venir d'une ampleur sans précédant (une condamnation sans appel de la politique post 11 septembre), dans une perpétuation de l'état de guerre s'auto-entretenant. Mais le passage le plus cynique et cruel est peut-être dans ce débat télévisé où un intervenant défend l'impossibilité d'adopter une position de neutralité avec des arguments impossibles à réfuter. Malgré ses réels défauts, ce récit possède des qualités indéniables et Ennis propose un point de vue dérangeant au possible sur la guerre, les conflits armés, en tant que réalité inéluctable, consubstantielle des sociétés humaines.
Je n’ai lu que le premier tome de cette série – le seul à ma disposition, et qui ne m’a de toute façon pas convaincu de faire l’effort de chercher la suite. Le dessin est du classique US, avec des héros bodybuildés (mais avec un uniforme militaire ici, pas de costume moulant et coloré !). Je ne suis pas fan non plus de la colorisation (à l’informatique visiblement). C’est aussi subtil que les « Rambo », ça dézingue à tout va. La seule différence avec les films de Stallone, c’est que le discours est ici plutôt critique vis-à-vis de la politique américaine et de son armée. De plus, je suis hermétique – pour ne pas dire plus – à l’ode à une arme (en l’occurrence le Lee-Enfield calibre 303)... Bref, ce vieux soldat désabusé, rejetant le monde cynique qui l’entoure, n’a pas su me captiver. C’est le premier Garth Ennis que j’ai l’occasion de lire. L’essai n’est pas concluant.
Mon avis est le même que celui de Cassidy. J'ai lu le premier tome de la réédition et je n'ai pas vraiment envie de lire la suite. Il faut dire que je ne suis pas un grand fan des récits qui se passent durant une guerre et celui-ci ne fait pas exception à la règle. J'avoue tout de même que je suis content de voir un scénariste américain dénoncer la politique étrangère du gouvernement américain. Je ne vois pas ça tous les jours. Sauf que l'histoire ne m'intéresse pas du tout et le personnage principal, le super guerrier qui va combattre les gros pourris qui profitent de la guerre, est ennuyeux et le tout manque de subtilité. Et puis je n'aime pas du tout le dessin et surtout comment sont dessinés les personnages.
Pas mal, car cette série a un grand mérite : coller à l'actualité en mettant en scène une sorte de guerre de l'ombre. C'est viril, sanglant, puissant, hanté par l'absurde et -surtout- politiquement incorrect (et ça, j'aime bien). Aux commandes : un très bon duo d'auteurs ; des Américains bon teint et iconoclastes. Bon graphisme aussi, malgré -pour moi- qu'une grosse partie de la colorisation de l'album ait été réalisée par ordinateur. Petit bémol donc, mais qui n'affecte pas trop le plaisir de lecture. Style nouveau également, dans le genre "récits de guerre" et qui -l'air de rien- donne un sacré coup de pied dans les fesses de ce bon vieux Sergent Rock (de bonne mémoire pour les "anciens").
Un diptyque qui sans être un chef-d’œuvre, mérite d'être connu pour quelques uns de ses bons points. Le héros de l'histoire est un vieux briscard russe pour qui l'art de la guerre n'a que très peu de secrets. L'histoire commence dans les déserts d'Afghanistan, l'intrigue assez basique est répartie sur tout le premier tome, dans laquelle plusieurs factions armées "alliées" s'affrontent, car elles visent un objectif commun. La finesse n'est pas de mise, le message d'Ennis est clairement visible et un poil trop lourd à mon humble avis: les dirigeants sont pourris et n'hésitent pas à sacrifier les soldats et les peuples pauvres. Air connu. Ce tome offre une histoire complète. Le deuxième tome se déroule en Amérique, il est meilleur que le premier, son traitement en est un peu plus subtil et met aussi en exergue un des maux dont souffrent les États-Unis, l'immigration clandestine et la dureté de vie qu'ont ces pauvres gens. Le héros n'a pas changé, embarqué dans une sombre histoire de meurtre crapuleux, Il est confronté à un homme juste et désabusé, un reflet de ce qu'il est lui-même en somme. Cette partie est intéressante, peut-être la meilleure de la série. Quant à la dernière partie s'étalant sur les dernières pages de ce tome, cela devient carrément fou, le héros décide de soigner le monde de ses maux. Pour y parvenir, il s'attaque aux plus hautes instances dirigeantes. Ennis va très loin, le final est assez osé. Finalement la quête du vieux soldat russe s'avère absurde et vaine, une croisade aussi malsaine que celle de son ennemi. L'une des choses qui m'a frappé dans cette histoire, c'est cette fascination qu'exprime Garth Ennis pour les armes, une arme en particulier, le fusil Lee-Einfield, calibre 303, capacité de dix coups... Ennis y consacre une partie de sa préface, il considère que c'est l'une des armes les plus meurtrières, parfaitement fiable technologiquement parlant, surtout compte tenu de son grand age. Dans l'histoire, le héros parlera souvent avec admiration de cette arme, elle en devient carrément une entité à part entière dans l'aventure. Ce point de vue est intéressant, une forme de dénonciation par la fascination excessive qu'exerce cette arme. Ce n'est pas la première fois que Garth Ennis met cette arme en scène. Pour la petite histoire elle a déjà été utilisée dans la série Preacher, par Frankie Toscani l'eunuque, un mafieux émasculé, qui se sert déjà d'un Lee-Einfield pour torturer sauvagement Cassidy, la séquence en question est d'ailleurs assez mémorable. La boucle est ainsi bouclée, que cette arme soit entre les mains de ce pourri de Frankie, d'un vaillant Mujahidin ou d'un vieux soldat russe à l'esprit formé par le devoir, elle reste autant massivement destructrice en toute situation. Peut importe qui la porte en fait, l'arme en elle-même est une menace qui survivra à son propriétaire. Par ce biais Garth Ennis exprime sa réflexion sur le sujet au travers de son oeuvre, il créé un climat obsessionnel, qui peut effectivement fasciner ou effrayer. Burrows est aux pinceaux, il a l'air d'être particulièrement à l'aise avec les scènes gores. Je n'aime pas son style de dessin, il ne me touche pas. Ses dessins ne me paraissent pas insupportables mais m'indiffèrent totalement. A lire si vous êtes fascinés par la guerre, ou si vous voulez découvrir Garth Ennis en gardant à l'esprit que cette BD est loin d'être sa meilleure réalisation. Pour ceux qui connaissent l'auteur en revanche, inutile de s'attarder sur cette histoire qui n'offre finalement rien de bien nouveau. JJJ
Alors pour moi qui aime bien les héros désabusés, c'est un scénario vraiment pile poil ! C'est clair que notre russe n'est pas un bon camarade avec qui on va prendre un verre en rigolant, il a beaucoup vécu et sa vision du monde se résume à quelque chose proche de : "monde de merde !" Sinon pour le dessin, je le trouve pas mal, même si les personnage ont tous un petit air de famille qui gêne un peu. Par contre autant le tome 1 mériterait 4/5, autant le tome 2 est pas très simple à comprendre, et finit d'une manière qui ne me plait pas beaucoup. Mais bon, au demeurant, c'est pas mal, on passe un bon moment.
Ouais... Il est clair que ce 303 n'est pas une des meilleures oeuvres de Garth Ennis, cela dit l'histoire se laisse lire, le scénario tient la route et comme d'habitude l'auteur n'épargne personne, à croire que Garth Ennis ne sait pas faire de demi-mesure. Pour ce qui est de la partie graphique, c'est dans l'ensemble assez correct, quelquefois réussi mais parfois très choquant: comme quand une femme afghane, suite à un bombardement aérien, reçoit sur elle les restes de sang et de viscères de son enfant, quand on la voit s'agenouiller ensuite et maudire le ciel... Volontairement poussé ou pas, cela fait froid dans le dos. J'espère que cette scène existe pour réellement dénoncer l'absurdité de la guerre et non pour faire spectacle d'une violence poussée jusqu'au dégoût. Des sentiments mitigés sur cette série, je lirai le deuxième (et dernier) tome pour en avoir une vue d'ensemble. Pour ceux qui seraient tentés par cette lecture, c'est du "Ennis style", c'est sûr, mais c'est largement moins fun que d'habitude...
Les histoires de guerre sont la marotte de Garth Ennis. On ne compte même plus le nombre d'aventures viriles de fiers tueurs en uniformes scénarisées par l'auteur de Preacher. Après 39-45 et le Vietnam, c'est aux conflits post-11 septembre 2001 qu'il s'intéresse pour nous redire à la fois son dégoût de la guerre et sa fascination pour les guerriers, ces nobles gaillards bien droits dans leurs bottes, dont le sens du devoir indéfectible est fourbement mis à profit par de méchants capitalistes. On a donc droit une fois de plus à un de ces personnages comme il les affectionne, le vieux briscard qui a tout vu, à la science du combat quasi-infaillible, à la détermination implacable. Pour ainsi dire, une copie carbone de beaucoup de ses précédentes créations. Même les différents dessinateurs qui bossent avec lui semblent tous dessiner le même personnage à chaque fois ! Alors, auto-parodie, auto-hommage ou incapacité à se renouveler, je vous laisse choisir, mais pour l’originalité, on repassera. Quant à l’intrigue elle-même... Je n’ai lu que les 4 premiers épisodes pour l’instant (soit un peu plus que le 1er tome sorti en France) et je vous avoue que pour l’instant, je vois pas trop où c’est en train d’aller. Ca démarre dans les plaines d’Afghanistan, ça se poursuit dans les plaines du Texas, les pérégrinations du vieux Russe servant à parler des crimes commis par les riches et les puissants sur les plus démunis au nom d’intérêts économiques. Et si l’on peut saluer Ennis pour être l’un des rares à parler de ça dans le monde des comics grand public, jusqu’à présent 303 traite le sujet sans grande finesse, avec cette espèce de mentalité cowboy chère à l’auteur : quand les grands de ce monde font le mal, ce qu’il faut c’est qu’un putain de dur à cuire avec des putains de grosses couilles et un putain de gros flingue aille leur faire péter la cervelle. En gros, une réaction adolescente face à un problème adulte… Bref, à ce stade de ma lecture, je doute qu’on ait affaire à une série qui fera date dans l’histoire des comics et la carrière d’Ennis. C’est pas nul, mais c’est sans grand intérêt.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site