Sam Bracken
Samuel Bracken est avocat. Il partage son cabinet avec Russel Swank et Eve Leffertz, ses amis d'enfance. C'est un avocat du genre aventurier, qui rentre juste d'Australie où il vient de plaider avec succès pour un jeune homme ayant piraté le système informatique du Trésor australien.
Avocats
Sam est un tombeur et passe de fille en fille, même si tout cela cache une lourde peine: Lynn, sa petite amie, a disparu après avoir déniché une affaire pourrie il y a cinq ans, et personne n'a de nouvelles depuis. On la considère morte, mais son corps n'a jamais été retrouvé. C'est alors que Bracken est contacté par le vieux Branco ayant élevé Lynn à la mort de ses parents. Branco a été approché par l'agent Collins de la D.E.A. lui demandant d'offrir une nouvelle identité à l'un de ses informateurs, un certain Barnes, en échange d'informations concernant Lynn. Dans un coup monté par des gros trafiquants de drogue, Collins est tué, mais la balle destinée à Barnes a glissé sur sa boite cranienne, le laissant dans le coma. Celui-ci est toujours accusé du meurtre de l'agent Collins. Bracken va accepter de prendre sa défense, en espérant surtout obtenir des informations sur Lynn, son aimée disparue. Il ne sait pas encore qu'il va mettre les pieds dans un immense cartel de drogue internationale.
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Date de parution | Novembre 2003 |
Statut histoire | Série abandonnée (abandon éditeur, initialement prévue en 4 tomes : 1 cycle de 2 tomes puis 1 album orphelin) 3 tomes parus |
Les avis
Je me retrouve entièrement dans l’avis de Mac Arthur, en particulier dans sa critique de la multitude de hasards heureux, de facilités scénaristiques et de capacités improbables du héros qui permettent à un avocat brillant de se sortir de situations scabreuses. Il n’a en effet presque qu’à claquer des doigts pour avoir à disposition les sommes d’argent nécessaires, les amis doués en tout (fabriquer des explosifs en quelques heures, hacker les grandes banques et les réseaux mafieux, être des champions de kendo, capables de manier les armes à feu et éliminer des meutes de tueurs, etc.). Le pompon est sans doute la jeune avocate, collègue de Bracken qui, sous prétexte que son père a il y a longtemps géré une petite compagnie aérienne, arrive à piloter un hydravion, à lui faire faire du rase-motte sur le toit d’une voiture… Tout ça dans les deux premiers tomes. Mais ces « circonstances heureuses » continuent ensuite dans le troisième tome (l’infirmier d’un cargo ayant fait ses classes durant la guerre du Vietnam extrait au débotté miraculeusement une balle dans la tête d’une femme, le simple comptable faisant la nique à trois tueurs et courant plus vite qu’eux avec une femme sur son dos…). Il faut dire que Bracken a franchement tous les talents : avocat brillant, il sait se servir de toutes les armes, n’a pas froid aux yeux, est un expert en cuisine, beau gosse (gros succès auprès des femmes bien sûr). Il ne manifeste par contre pas trop d’empathie lorsqu’il apprend la mort de plusieurs proches dans le troisième tome. Pour apprécier ce genre de série, il faut donc être prêt à avaler pas mal de couleuvres. Mais les amateurs de Largo Winch ou de Wayne Shelton (deux séries assez proches sur bien des points de « Sam Bracken ») y trouveront sans doute leur compte. Car le point fort de ces albums, c’est qu’on a là de la BD popcorn, hyper rythmé (un chouia moins dans le troisième tome), on ne s’ennuie pas. L’action prime totalement. Aux dépens de pas mal de crédibilité donc. Mais aussi de la psychologie des personnages. Bracken lui-même, indépendamment de la crédibilité de son personnage et de ses actions, est assez terne. On ne s’attache pas à lui, qui semble monolithique, sûr de lui, sans le second degré ou l’humour qui font souvent avaler de grosses pilules dans les James Bond avec Sean Connery par exemple. Les deux premiers tomes forment un cycle qui peut tout à fait se suffire à lui-même. La suite est dispensable. Bracken se débrouille un peu plus seul, dans une quête qui ressemble à certains aspects de XIII. Surtout que le deuxième cycle est inachevé avec ce seul album paru, la série ayant été semble-t-il abandonnée. Bref, à réserver aux amateurs des séries citées en début d’avis (qui y trouveront sans doute davantage leur compte), pour une lecture sans prise de tête ni trop de réflexion. C’est relativement bien fait dans le genre (le dessin réaliste convient très bien, sans être original). C’est juste que ce genre n’est pas forcément ma tasse de thé. Note réelle 2,5/5.
Cette Bd me donne un peu l'impression d'un combo entre plusieurs Bd d'aventuriers remuants très inspirés des séries de Greg et Van Hamme, genre Bernard Prince, Bruno Brazil ou Wayne Shelton, avec un ton plus moderne. C'est de la Bd purement divertissante qui comme Wayne Shelton justement, ne cherche pas à vous torturer l'esprit et à vous embrouiller le cerveau, ça ne pouvait donc que me plaire. Les scénarios ont l'air compliqués, c'est une façade, un peu comme dans les James Bond, il faut qu'il y ait un peu de complexité pour donner un peu de corps, et il faut aussi d'inévitables invraisemblances, comme on en retrouve dans la plupart des bandes de ce type. Aussi, ça file droit et ça va droit au but, le rythme est soutenu, et l'action prépondérante. Le tout est joliment soutenu par le dessin de Jarbinet qui sait dynamiser cette action par des cadrages adéquats et un trait soigné d'une grande lisibilité. J'ai déjà apprécié son dessin sur ses précédentes séries comme Mémoire de cendres et surtout Airborne 44. La bande me fait penser à Largo Winch mais aussi à un polar injustement peu connu comme Frank Lincoln qui n'a pas eu le succès qu'il méritait. Dommage que Glénat n'ait pas voulu poursuivre l'aventure, la fin du tome 3 est une fin sans en être vraiment une, mais bon je me suis bien régalé avec cette lecture, j'aime ce genre de Bd musclée, rocambolesque, bien foutue, très efficace, très distrayante et qui ne me prend pas la tête. De temps en temps, ça fait du bien.
Voici une série d’aventure assez conventionnelle et loin d’être indispensable. Reproche majeur : le nombre élevé de coïncidences heureuses qui balisent le chemin de Sam Bracken, un avocat au profil de super-héros. Mais ce n’est pas tout : ce type, qui tire comme un dieu, se bat comme Tyson, manie le sabre mieux qu’un samouraï, saute, court, lance mieux qu’un décathlonien m’énerve quelque peu (soyons clair). De plus le personnage n’a que peu d’humour et se croit sorti de la cuisse de Jupiter. Mais pour en revenir aux coïncidences, vous devez savoir que lorsque le personnage de Sam recherche une importante somme d’argent, un oncle richissime apparaît, lorsqu’il a besoin d’un commando pour une opération paramilitaire, de vieux amis se rendent immédiatement disponible, lorsqu’il a besoin d’un pilote de Canadair, sa collègue de travail, avocate de formation, se rappelle que son papa en pilotait un, et empoigne l’appareil comme j’empoigne un avion en papier. Seul, le personnage du hacker/génie de l’informatique est amené d’une manière « naturelle », le reste ressemble à mes yeux à des « collages » maladroits. Un autre reproche, encore : la galerie des personnages. Tous les acteurs sont stéréotypés, et constituent des caricatures des personnages classiques de ce type de récit d’aventure. A plus d’une reprise, je me suis cru dans un film de Steven Seagal … et pas le moins mauvais. Reste un point fort : le dynamisme de la série. Les rebondissements s’enchainent, les scènes explosives se suivent (et se ressemblent), l’action est au rendez-vous (c’est le moins que l’on puisse écrire). Le lecteur n’a pas le temps de souffler (mais, malheureusement pour lui, bien celui de réfléchir … ) Pas faite pour moi, je crains que cette série ne satisfasse que très superficiellement les amateurs du genre. Oups … j’ai rien dit sur le dessin. Sans doute parce qu’il n’y a pas grand-chose à en dire. C’est propre, mais sans imagination, très lisible, dynamique mais sans personnalité. Correct, en somme. En résumé ? Bof, bof, bof …
Vous prenez un peu de Largo Winch, de Bernard Prince, de James Bond, de Wayne Shelton (le détective grisonnant). Vous secouez le tout -tchikatchikatchic- et vous obtenez Sam Bracken !... Ca ressemble à du Van Hamme mais ça n'en est pas. Et c'est plutôt pas mal dessiné. Les personnages sont bien campés, ont leur caractéristiques bien distinctes. Et quand ça barde, ça barde !... Action bien amenée, fluidité du mouvement, cadrage et découpage parfois spectaculaire m'ont entraîné dans l'action -bondissante et spectaculaire s'il en est-. Bons scénarios, bonne lisibilité du trait, coloriage de belle facture font de ces opus un bon divertissement... un de plus dans une sorte de "moule Van Hamme" dont certains scénaristes/auteurs ont quand même un certain mal à s'extraire. Mais je reconnais que je ne me suis pas ennuyé du tout !... Cote perso : 3,5/5.
De l'action, encore de l'action, toujours de l'action. Sam Bracken est à l'image de la couverture du tome 1 : il déménage ! Le scénario est très bien bâti (même s'il subsiste quelques invraissemblances : le FBI s'intéressant à un obscur avocat, ou encore des coïncidences hasardeuses entre la maffia et la petite amie disparue de notre avocat de choc) mais cela se laisse lire avec plaisir. En outre, cette BD ne se lit pas en 5 minutes ! Le scénario (y compris les dialogues) est très riche et permet de mettre en valeur beaucoup de seconds rôles ( les associés de Bracken), le passé du héros... Bref une très bonne BD où Philippe Jarbinet (auteur de Mémoire de cendres) renouvelle avec brio le thème du crime organisé international. Pour ceux qui ont aimé cet ouvrage, n'oubliez pas de vous reporter au numéro 39 du magazine Vécu où l'auteur se dévoile.
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