La Loi des 12 Tables

Note: 2.7/5
(2.7/5 pour 10 avis)

12 aventures d'Asphodèle en temps (presque réel).


Corbeyran Insomnie Sorcières

Asphodèle est contactée par une jeune femme en proie à d'horribles cauchemars. Lorsqu'elle lui rend visite, elle la découvre morte. Asphodèle soupçonne alors Andrews, seule personne qu'elle avait mise au courant de l'affaire. Plus tard, le cénacle la convoque pour l'informer du meurtre de membres de leur communauté, assassinés lors d'un sabbat... Mais soudain, tout s'accélère...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 08 Février 2006
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série La Loi des 12 Tables © Delcourt 2006
Les notes
Note: 2.7/5
(2.7/5 pour 10 avis)
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29/01/2006 | Spooky
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Franchement, je ne suis pas impressionné par cette série. Tout d'abord, le dessin me laisse de marbre et ensuite je ne comprends pas trop pourquoi c'est divisé en 12 parties d'une trentaine de pages. Ça sert à quoi ? Et puis apparemment je suis censé suivre les aventures d'Asphodèle en temps réel. Comment on fait ça en bande dessinée ? Ça peut marcher au cinéma et à la télé car le temps peut être contrôlé, mais avec une bande dessinée on ne peut pas. Je peux tout aussi bien lire une planche en une minute qu'en dix minutes si j'ai envie d'admirer le dessin. Bref, pour moi le concept ne marche pas. J'admets que le scénario est efficace et que la narration est fluide, mais je n'ai jamais accroché à l'histoire. Je n'ai jamais vraiment aimé les histoires de complots à base de sorcellerie ou religieux et cette série ne fait pas exception.

17/05/2012 (modifier)
Par Chalybs
Note: 3/5

Le concept de cette BD, personnellement, m’inspire deux sortes de réflexions. 1/ Le concept de la BD chrono ne se fait-il pas au détriment de la qualité scénaristique et graphique ? 2/ Depuis le temps que je me plains de devoir attendre 1 an entre chaque sortie d’album dans une même série, là, un album tous les deux mois, c’est presque trop rapide ! 3/ Peut-on trouver un compromis entre vitesse et qualité ? Ne pas confondre vitesse et précipitation ? Corbeyran nous offre un dérivé supplémentaire de son univers initial des stryges. Sauf que a priori, ici point de stryges mais une sombre histoire de sorcière. Vu son imagination et vu le court laps de temps qu’il se donne afin de réaliser la série, je pense que le scénario est écrit depuis longtemps. De plus, de savoir que 12 tomes sont prévus (en fait 6*2), c’est rassurant, on a l’impression de savoir où l’on va et d’un certain contrôle qui manque à d’autres séries ou scénaristes. D’ailleurs, la lecture du premier tome composé de deux récits est prenante. Pas de temps mort, nombreux rebondissements, beaucoup d’actions, une énorme dose de mystère. Tous les ingrédients sont là pour nous faire passer un bon moment. Pour les habitués de Corbeyran et de son univers, certaines ficelles se reconnaissent d’une série à l’autre. Mais je l’excuse en espérant qu’il évitera la dérive, pour faire vite, d’un simple copier/coller. Pourtant, le fait que l’action commence directement, que l’on ne commence pas par voir Asphodèle, mais une autre personne qui meurt rapidement, le fait que Corbeyran mise sûrement sur le fait que l’on connaisse déjà la série éponyme Asphodèle, font que du coup les personnages manquent un peu de profondeur, restent assez superficiels. Enfin, je dois avouer que la trame est suffisamment prenante pour passer outre ce défaut. Alors j’ai poursuivi sur les albums suivants. L'action y est toujours omniprésente et le suspense ne cesse d'être relancé. Impossible de s'ennuyer tellement justement cette série façon ''feuilleton télé'' est dynamique dans son scénario. Ne connaissant pas Asphodèle avant de me lancer dans cette série, je n’en attendais pas autre chose que du divertissement, de l’action, des rebondissements, de la surprise et j’ai été servi. A aucun moment je n’ai eu l’impression que certains albums ou certaines parties du scénario avaient été ajoutés uniquement afin d’allonger inutilement la série. L’histoire se déroule sans temps mort et est bien construite. Allez, je mets malgré tout un bémol sur le tome 5 qui, préparant et amenant les dernières pièces avant le final, sera le ventre mou de la série. Moi qui ne connaissais pas cette héroine, j’ai découvert plein de choses à son sujet. Déjà son existence dans le paysage de la BD. Son caractère, ses capacités, sa personnalité complexe, son univers réel et l’autre, son père, sa mère, ses amis, ses ennemis… Au fil des tomes, on sent que Corbeyran savait où il allait dès le départ, l’histoire est bien montée, bien ficelée, bien découpée. Bref, je ne me sens aucunement floué par cette lecture. Au contraire. Le dernier tome a su me surprendre par les enchainements des évènements et par les chemins empruntés pour y arriver. Les doutes, peurs, faiblesses d’Asphodèle sont parfaitement exploités et sont utilisés à bon escient. Son conflit avec son père est majestueux et j’ai beaucoup apprécié ces scènes très bien retranscrites par Défali au dessin et Hédon aux couleurs. Un tome qui clôture avec brio cette série qui, malgré le challenge de sortir les 6 tomes en 2 an, n’a pas été bâclée. Coté dessin, rien de magnifique sur les 3 premiers tomes. Pour quelqu’un qui fait une planche par jour, cela reste pourtant très bon. Le trait est plutôt épais, l’ensemble n’est pas rempli de détails, mais cela reste suffisamment précis et bien proportionné pour être agréable. Les couleurs informatiques manquent un peu de vivant à mon goût, mais n’oublions pas qu’une page est réalisée par jour ! Résultat des courses ? Un excellent compromis entre vitesse et qualité. Le plus grand manque étant sans doute le dessin que l’on sent rapide. Pourtant, tout cela vaut bon nombre d’autres BD à échéance beaucoup moins contraignante. Mais Defali a fait de nets progrès en 6 tomes. Son trait s’est affiné, rendant la lecture plus plaisante, même si, Asphodèle que l’on devine comme une très belle femme ne se présente que très rarement sous son meilleur jour et que son visage notamment est majoritairement quelconque. Depuis le début, cette faiblesse de trait est compensée par une maitrise admirable de la mise en place, des cadrages, des proportions et des poses et gestuelles. Au tome 4, l’arrivée de Raphaël Hédon aux couleurs a encore amélioré le rendu de l’image faisant des 2 derniers tomes incontestablement les plus réussis visuellement. Certaines pages ont des couleurs et un rendu que j’ai vraiment apprécié. Comme quoi on a sur cette série un exemple flagrant de l’importance d’un coloriste.

07/11/2011 (modifier)
Par AqME
Note: 3/5

Asphodèle est de retour pour nous jouer un mauvais tour! Euh, non je m'égare, mais la fleur des enfers est bien revenu pour une série de 6 tomes assez inégaux mais plutôt sympathiques. Les dessins sont toujours aussi bien réussis malgré des aplats de noir et des ombrages un peu trop omniprésents, et de ce fait, on a un peu de mal à bien lire les traits de visage et les émotions de certains personnages. Pour le scénario, comme dit précédemment, cela reste du Corbeyran pur, avec un scénario très ricain mais efficace, de l'action distillée de façon judicieuse et du complot en veux-tu en voila! Cela reste honnête mais finalement assez conventionnel et sans réelle grande surprise. On sort de cette série sans scènes précises ou mémorables. Bref une série pas pourrie mais pas géniale non plus, donc moyen...

30/09/2009 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5
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La première chose que je peux dire sur cette série, c’est que le scénario est bien ficelé et que l’histoire, prévue dès le départ en 6 volumes et 12 récits (et autant de mois par la même occasion) se tient et - si l’on excepte la magie, les revenants, les démons, le spiritisme, les mondes parallèles et les pouvoirs occultes – reste crédible du début à la fin (hum). Basée sur les rêves de domination du monde d’un scientifique mégalo, sous couvert de chasse aux sorcières du XXIème siècle, cette histoire est vraiment d’une lecture très facile. Un nombre de protagonistes raisonnable, des rebondissements minutieusement distillés au fil de l’aventure, rien de trop alambiqué ou de trop fumeux : voilà les ingrédients de cette course poursuite contre une destruction annoncée de l’humanité (et sans Bruce Willis pour nous sauver). On est vraiment dans le pur scénario de série fantastique à l’américaine, j’ai même trouvé par moment qu’on était plus dans la prise de vue et la mise en scène cinématographique que dans la bande dessinée. Ca donne quelque chose d’assez dynamique, mais j’ai eu parfois des sensations d’être face à des incohérences graves (comme la scène de carnage de secte occulte, a priori filmée avec une seule caméra mais présentée sur deux pages sous presque dix angles de vue différents). Les personnages ne sont pas plus extraordinaires que cela, à part leurs super pouvoirs, sans être non plus insipides, ils servent bien l'histoire. Je reste plutôt mitigée concernant le dessin : il est objectivement très soigné, détaillé, travaillé mais aussi très artificiel, avec des ombres parfois incompréhensibles et surtout, une morphologie des personnages parfois bizarrement proportionnée. La colorisation est elle très bien réussie. Une bonne série, facile d’accès, dynamique et plutôt agréable à regarder.

12/02/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Voilà ce que je considère comme étant une série typique "à la Corbeyran" : une intrigue polar à l'américaine, rythmée, emprunte d'une bonne dose de fantastique, avec de nombreux rebondissements et autres complots. Le dessin est dans une veine proche du comics moderne. Adapté aux représentations des personnages et aux scènes d'action, je le trouve moins bon pour les décors. Je trouve également qu'il manque de clarté par moment, et certaines cases ne m'ont pas tellement plu. Je n'aime pas trop non plus la froideur de sa colorisation informatique. Le scénario est basée sur une thématique finalement assez simple : sorcellerie et complots mystérieux entre opposants bien humains. Mais comme souvent avec Corbeyran, c'est efficace et à chaque fin de tome, on a envie de savoir la suite. J'ai trouvé l'accumulation de rebondissements, de retournements de situations et de trahisons successives un peu artificielle, pas toujours crédible. Mais ça passe comme un bon divertissement qui fait bien passer le temps. Je ne suis pas sûr cependant que ce type de BD se relise facilement, à moins de l'avoir vraiment complètement oubliée au bout de plusieurs années.

23/11/2008 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
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J’ai dévoré les 3 premiers tomes, je suis complètement rentré dans l’histoire, j’ai été intrigué par les différents évènements, le dessin me plaît. Cette histoire de chasse aux sorcières, ces complots sur fond de sorcelleries, tout ça se situe clairement à la limite du réel et du fantastique. C’est crédible et bien mené. Cette série partait donc pour le mieux, mais malheureusement j’ai été grandement déçu par les 3 derniers tomes. J’ai commencé à décrocher à partir du moment où Asphodèle se retrouve dans un infra-monde à discuter pendant des pages et des pages avec Satan. Interminable et surtout pas crédible. Si encore cela n’avait duré que 3 pages, mais cette scène se prolonge sur 20 ou 25 planches, et on en remet une grosse couche dans le dernier tome ! Si le coté fantastique ne me gênait pas au début, ça devient ensuite risible. Finie cette prenante intrigue, place au n’importe quoi. Les dialogues dans l’autre monde sont à la limite du ridicule, on n'y croit pas un instant. C’est dommage car ça partait bien mais je n’ai vraiment pas aimé l'orientation prise par l'histoire.

12/03/2008 (MAJ le 12/03/2008) (modifier)
Par alexandre
Note: 4/5

Bon ma note réelle est 3.5/5. J'ai bien aimé cette série car elle touche aux domaines propres à Asphodèle qui à la base est une Bd créée avant "La loi des 12 tables". J'ai trouvé que le concept de fast-bd - puisque les 6 tomes ont été dessinés en 1 an seulement - est excellent car la qualité du dessin n'est que très peu diminuée et on a un suspens qui est plus tenace car on sait que dans quelques mois on connaîtra la fin de la série. L'histoire en elle-même est assez sympa et ferait bien l'objet d'un film hollywoodien mais le scénario n'est pas d'une grande complexité mais bien travaillé tout de même. Je conseille l'achat pour ceux qui aiment ce type de bd où sorcellerie, poursuites et aventures se succèdent à un rythme d'enfer. Et en 6 tomes, on ne peut pas dire que les auteurs aient cherché à tirer en longueur car chaque album contient bon nombre de révélations. PS: toutefois, attention à ne pas prendre pour réalité ce qui est dit des 12 tables dans cette série. Les 12 Tables ont existé, elles ont été rédigées en 450 et 451 ACN à Rome. Celles-ci contenaient des règles de droit fondamentales sur de nombreux sujets civils. Ces tables ont été écrites suite à une victoire de la plèbe sur les patriciens. Celà n'est donc pas un receuil anti-sorcier ;-)

27/12/2006 (MAJ le 24/12/2007) (modifier)
Par alban
Note: 2/5

A grand renfort de dépliants, Delcourt nous a vanté les mérites de cette série. Comme pour L'Histoire Secrète, le risque était que le soufflé retombe aussi vite qu’il est monté. J’attendais donc assez dubitativement cette nouvelle série sur le modèle de « 24 heures» (précision apportée par Corbeyran dans la plaquette) pour voir de quoi il en retournait. J’étais aussi très intrigué par ce que pouvait donner le dessin sur une série qui est annoncée sur 6 volumes de 60 pages à paraître en 2006 ! Côté dessin, j’ai plutôt été agréablement surpris, c’est loin d’être parfait mais le dessinateur s’en tire bien. Côté scénario, nous sommes à des années lumières du rythme de « 24 heures», les as du marketing devraient éviter les mentions trop racoleuses, la déception est forcément à la hauteur. Dans ce premier tome découpé en deux mois, l’histoire avance surtout au ralenti. Pour l’impression du « temps réel » (cf site Declourt), on repassera. Une déception (prévisible ?).

15/02/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
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A ce jour, j'ai arrêté de lire cette série malgré la bonne impression que m'avait laissé la lecture des deux premiers tomes. En fait, j'ai eu un sentiment de ras le bol de voir la série s'étirer et d'apercevoir que la plupart des retournements de situation sont ridicules dans le troisième tome. Dommage car j'aimais bien le traitement graphique de cette série... Avis pour le premier volume : Cette série peut être classée comme une suite de la BD Asphodèle, les auteurs et les personnages sont les mêmes. Le thème principal reste toujours basé sur une sombre affaire d’ésotérisme. L’originalité de « la loi des 12 tables » vient du pari, de la part des auteurs, de publier tous les 2 mois, et ce pendant un an, un nouveau tome. L’album est composé de 2 parties. Apparemment chaque chapitre met en scène les personnages mois par mois (Janvier et Février 2006 pour le cas de cet album). Les principaux défauts qui me sont apparus dans Asphodèle sont supprimés dans cette BD notamment celui de l’emploi de couleurs trop vives par rapport au thème de l’histoire. Les tons employés dans « la loi des 12 tables » sont enfin en adéquation avec le scénario. Delcourt annonce des similitudes entre « la loi des 12 tables » et le feuilleton télévisé « 24 heures », je ne peux actuellement pas juger cette affirmation (je n’ai jamais vu « 24 heures »). Cependant, je trouve que l’histoire traîne trop en longueur. A la fin de ce tome, très peu d’informations nous sont dévoilées et certains passages m’ont semblé peu appropriés à l’avancement de la trame de l’histoire. Le travail de Defali est remarquable compte tenu des délais très courts de réalisation des albums. Son style est original, les décors sont assez détaillés et l’anatomie des personnages a ce fameux coup de patte inédit (assez bizarre, je le reconnais) de ce dessinateur. En conclusion, malgré de bonnes qualités graphiques, je pense qu’il faudra attendre le prochain tome pour voir si l’histoire commence vraiment à s’emballer… à suivre donc… Note finale : 3/5 Avis pour le deuxième volume : Ce deuxième tome est, hélas, dans la continuité du premier : l’histoire n’évolue que très lentement, il faut attendre le dernier tiers de l’album pour apercevoir une scène d’action et pour que des suspects apparaissent clairement. Paradoxalement, ce récit arrive à me donner l’envie de lire la suite… du même principe qu’un feuilleton télévisé captive des téléspectateurs. Je pense que cela est dû à l’ambiance fantastique et assez inquiétante qui se dégage tout au long de cette histoire. La mise en couleurs m’est apparue excellente et parfaitement adaptée au scénario de Corbeyran. J’aime le trait de Defali et son souci du détail dans certains décors. Pour ce dernier point, je le soupçonne énormément d’avoir réalisé des recherches et des story-boards avancés avant de commencer à dessiner « la loi des douze tables ». En plus de la lenteur de l’intrigue, mon autre reproche envers cette envie est dans la présence est de longs bavardages qui m’ont lassé par moments et par conséquent m’ont donné l’envie de tourner les pages. Par contre, Asphodèle est une femme très indépendante qui m’est apparue assez attachante et qui possède un tempérament de battante qui me fascine. « La loi des 12 tables » est une des rares séries d’ésotérisme qui a réussi à me scotcher malgré le peu d’évolution de l’intrigue. J’espère que la suite ne me décevra pas surtout au niveau du scénario… Note finale : 3/5

14/02/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Encore un nouveau concept dans la BD ! Visiblement inspirés par leur série et leur héroïne Asphodèle, Corbeyran et Defali lui donnent une seconde série dédiée, constituée de 12 récits de 30 pages chacun, chaque récit se passant au cours de l'année 2006. L'idée de départ était de faire une sortie mensuelle. Delcourt préfère les regrouper deux par deux, étalant les sorties de février à novembre 2006. Dans le premier tome, la sorcière à la grande beauté se retrouve donc aux prises avec l'esprit d'une sorcière au moyen-âge, puis avec le Cénacle, un cercle de personnages nébuleux. Il ne faut pas attendre de "fin" à ces tomes, l'ensemble constituant visiblement un puzzle ambitieux. Les 360 pages sont réalisés par Djillali Defali, qui est le Speedy Gonzales de la BD. Ouvertement, la série est inspirée du principe de la série TV 24 heures chrono, qui a bousculé les modes de narration. Le leitmotiv affiché : du suspense, du suspense, du suspense. Le dessin de Defali reste beau, malgré (encore) de légers défauts anatomiques, et il est réhaussé par les couleurs des frères Péru, auteurs de Shaman. Le rythme est effréné, certes, mais il risque de lasser les lecteurs non amateurs de la série originelle.

29/01/2006 (modifier)