DYS

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Un "manga" français!


Manfra ou Franga Séries avec un unique avis

Max essaie d’entrer dans la vie active, mais sans expériences et diplômes, ce n’est pas facile. Un de ses potes lui rédige un CV falsifié. Max est aussitôt engagé. Entre les collèges qui le regardent avec concupiscence et la chaudasse du bureau qui espère monter dans la hiérarchie de l’entreprise en s’accrochant à lui, il va falloir assurer !

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Janvier 2006
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série DYS © Pika 2006
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
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02/02/2006 | ArzaK
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Par ArzaK
Note: 1/5

Naissance (et mort) du manga français
Attention mesdames et messieurs ! Pika vous présente le premier manga français ! Tatatata ! Il fallait s’y attendre, le manga est là depuis quinze ans, le dessin animé nippons depuis 30 ans, il fallait bien qu’un jour cette génération de gamins qui a grandit en se faisant des Kaméha dans la cour d’école et qui ont rempli les marges de leurs cahiers de petits Sangoku, se mettent un jour à publier. Mais je sais pas vous mais… le « manga français » (ou belge, parce que Moonkey est belge en fait), ça me fait un peu bizarre. Presque autant que la crêpe bretonne antillaise ou la feta néo-zélandaise… On va me dire : tu chipotes… c’est une question d’influence. J’entends bien… mais Luc Besson, il n’a jamais dit qu’il faisait du « movie français ». Et des gens comme Morvan, Buchet et Tranktat, pourtant très influencé par la production japonaise, n’ont jamais prétendu faire du « manga ». Allez, ne participons pas à la supercherie et classons ce truc comme il se doit, c’est de la bd, tout simplement. Appeler cette bd "manga" est d’autant plus risible que le Moonkey est pas du tout à la hauteur de ses « confrères » japonais… personnages aux proportions variables, perspectives foireuses, utilisation complètement caricaturale des codes du manga. Ca donne une espèce de bouillie d’influences mal digérées, on reconnaît un peu de GTO par-ci, un peu de machin par là… Sans parler de l’utilisation des trames qui est plus foireuse qu’autre chose… Le scénar ? Ben euh… y’en a un, il est pas extrêmement intéressant, il a du rythme, mais n’est qu’une espèce de compilations de situations types extrêmement caricaturales. Résumé vite fait à la demande générale d'Enclume : Max essaie d’entrer dans la vie active, mais sans expériences et diplômes, ce n’est pas facile. Un de ses potes qu'il croise au lavomatic lui rédige un CV falsifié. Max est aussitôt engagé. Entre les collèges qui le regardent avec concupiscence et la chaudasse du bureau qui espère monter dans la hiérarchie de l’entreprise en s’accrochant à lui, il va falloir assurer ! Voilà pour l'intrigue, ultime foutage de gueule, accrochez vos ceintures : ce « manga français » est publié, comme il se doit, en « sens de lecture japonais », bravo, là, ça m’en bouche un coin ! Bon, ben monsieur Pika, c’est bien gentil mais, le manga franco-belge, ce sera sans moi… Les éditeurs japonais n'ont pas trop à s'inquiéter pour leurs parts de marché sur le territoire francophone. L'offensive n'est pas d'une "force" extraordinaire. Pas de quoi chercher à mettre sur pied une appellation d'origine contrôlée...

02/02/2006 (modifier)