Ingmar
Ingmar est un jeune viking qui doit prendre la succession de leur père, chef de clan devenu fou.
476 - 986 : Moyen-Âge, Francs, Mérovingiens, Carolingiens... Expresso Journal Spirou Les Mini-récits Pays scandinaves Vikings
Ingmar est un jeune viking qui doit prendre la succession de leur père, chef de clan devenu fou. Ingmar, c'est maman, il faut te réveiller. Le soleil n'est même pas levé, c'est n'importe quoi. Moi si j'ai pas ma lune entière de sommeil, je suis grognon. Alors, mon frère, bien dormi ? Prêt à montrer ta face sanguinaire et implacable ? Grrumpf.
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Date de parution | Janvier 2006 |
Statut histoire | Série terminée (pas de suite prévue) 4 tomes parus |
Les avis
Voici une petite refonte de mon avis après lecture intégrale de la série. Je baisse ma note d’une étoile au vu de la qualité inégale des tomes. Pourtant j’éprouve un attachement particulier pour Ingmar mais force est de reconnaître que tout n’est pas parfait. Les auteurs donnent l’impression de ne pas trop savoir où aller avec leur bébé. L’idée de base est pourtant chouette en revisitant le mythe des Vikings barbares et sanguinaires. Ingmar, fils aîné d’un chef viking, est aux antipodes de ses congénères : il n’a rien du physique massif d’un vrai viking et ne partage pas leurs mentalités guerrières. Frêle poète et humaniste, Ingmar va devoir se soumettre aux épreuves pour assurer la succession de son père. Pour ce faire, il devra lutter contre son frère, plus conforme à ce qu’on peut attendre d’un barbare venant du grand froid. Les deux premiers opus forment une histoire complète, les deux suivants étant des histoires indépendantes. Si j’ai bien apprécié les trois premiers tomes, le quatrième m’a déçu. Certes, on retrouve Cuneen, la dulcinée d’Ignmar, mais le tout est convenu, voire grotesque. Le récit ne pétille plus, l’humour se veut plus poussif. Il s’agit clairement de l’album de "trop". Pour illustrer son récit, Bourhis s’est adjoint les services de son complice de toujours : Rudy Spiessert. Son style fait penser à celui des auteurs de la "nouvelle génération" avec un trait simple mais efficace. Toutefois, le style évolue encore vers davantage de simplicité dans le dernier tome pour se rapprocher d’un Naguère les étoiles. Dommage, car j’aimais bien les crayonnés ombragés qui donnaient de la personnalité aux premiers opus. Bref, j’en conseille malgré tout l’achat, excepté le dernier tome qui m’a déçu sur tous les plans (narratifs et graphiques).
Une série un peu inégale. Le premier tome est sympathique, le deuxième tome est excellent et le dernier m'a ennuyé. En tout cas, j'ai bien aimé suivre les aventures de Ingmar dans les deux premiers tomes. C'est un personnage attachant qui rencontre une galerie de personnages intéressants et en particulier Cuneen. J'espère qu'on la reverra ! Les histoires sont légères et semblent un peu improvisées, mais elles m'ont diverti et c'est le minimum que je demande à une bande dessinée. L'humour ne me fait pas beaucoup rire, mais j'ai souri souvent. Le dessin me fait penser à du Sfar.
Bon, et bien après la lecture des 3 tomes, je reste très perplexe devant cette série... Ca me fait l'effet d'un canada-dry. Ca a la couleur d'une BD jeunesse, la forme d'une BD jeunesse... mais ce n'est pas une BD jeunesse. Et comble de tout pas une BD ado ou adulte non plus. En fait, ce qui me dérange le plus, c'est le décalage entre le dessin et les sujets abordés par cette série. On parle d'une foultitude de sujets plus ou moins sérieux (religion, sexualité, meurtre, place de la femme, esclavage...), mais on ne fait que survoler tout ça sans savoir si c'est du premier ou second degré. Du moins, si je fais la nuance, il n'est pas évident qu'un jeune public la fasse. Ce qui nous fait une série bien bancale. Car si le premier tome nous posait les bases d'un anti héros confronté à ceux de son espèce (les vikings) pour assurer la succession du clan, la suite part en sucette et on assiste à un enchaînement de péripéties qui ponctuent les aventures d'Ingmar sans trop savoir où on va ni avoir trop de logique dans tout ça... Au final, malgré un dessin qui n'est pas déplaisant mais très dans l'air du temps, on a une série BD un peu éparpillée, un peu creuse et qui manque sa cible (encore faut-il qu'il y en ait eu une...).
J'ai bien aimé les aventures de ce frêle viking, peureux et paresseux. Ce personnage me rappelle étrangement celui de Lincoln dans un tout autre genre il est vrai. Le premier tome voit s'affronter Ingmar et son frère au caractère diamétralement opposé pour des questions de succession à la tête de la tribu. Le second tome est totalement différent puisque notre héros est confronté à une jeune fille irlandaise peu farouche... Le scénario laisse place à des situations humoristiques drôles sur fond de vérité historique. Bien sûr, il y a quelques incohérences que j'ai pu relever: la principale étant que notre Ingmar tombe à l'eau près de la banquise arctique et se fait repêcher par de braves gens dans un climat plutôt tempéré... Cependant, je me suis laissé entraîner par le flot de dialogues subtils qui rendent cette lecture très plaisante. Simples, lisibles et drôles, ces aventures d'un viking pas comme les autres vous attendent !
C’est en souvenir du dessin animé « Vic le viking » (Eh oui, rappelez-vous, c’était pendant les années 80 !) que je me suis mis à feuilleter « Ingmar ». Je ne sais pas trop pourquoi mais je trouve que cette bd a un air familier et sympathique qui se rapproche du dessin animé : Est-ce ceci a un rapport avec le graphisme qui m’est apparu très agréable à contempler ? Est-ce parce que les tronches des personnages ont quelque chose de ressemblant avec « Vic le Viking » ? En tout cas, j’étais enthousiaste à me replonger dans l’univers de ces anciens guerriers nordiques. « Ingmar » est le nom d’un des deux fils d’un chef viking. Ingmar est un homme peureux, ayant un physique désavantageux et qui n’a que pour seul atout sa malice, bref, c’est tout le contraire de son frère qui est repu aux combats ! Tout va donc pour le meilleur des mondes pour Ingmar, l’antihéros, qui mène une vie tranquille et faite de fainéantise jusqu’au jour où son père perde sa tête, ce jeune garçon qui possède tout de même de la fierté devra affronter son frère pour prouver à tout le village qu’il peut assurer la succession de son géniteur ! Avec un tel résumé, le lecteur peut deviner qu’ « Ingmar » sera un récit drôle plein de rebondissements. La bd est finalement amusante mais souffre, à mon avis, de son passage à la fin du premier tome à un récit plus classique teinté d’une réflexion sur la religion. Je comprends que les auteurs aient voulu surprendre les lecteurs mais moi, tout ce que je voulais, c’est de passer un bon moment de rigolades entre vikings et non un glissement du scénario vers une romance à mille lieues de la dureté du monde barbare ! De plus, l’histoire, de tomes en tomes, m’est apparue décousue comme si le scénariste avait écrit ce récit au fil de ses inspirations… Graphiquement, j’aime bien le coup de crayon assez particulier de Rudy Spiessert. L’auteur semble laisser ses crayonnés, puis les encre discrètement pour enfin passer à une mise en couleurs parfaitement adaptée aux situations. Le tout donne une bd très agréable à contempler d’autant plus que la narration m’est apparue bonne. Le premier tome d’« Ingmar » me laissait présager une série intéressante à suivre pour tous amateurs de récits de vikings. Hélas, dès la fin du premier tome, les aventures de cet antihéros vont prendre une tournure qui me satisfait guère car l’histoire s’écarte de plus en plus du monde des vikings qui, à la base, m’intéressait fortement. Dommage car avec le dessin de Rudy Spiessert qui me plait beaucoup, « Ingmar » était bien partie pour être une série sympathique tout en restant dans l’univers des guerriers du nord.
Moi aussi, je m'attendais à quelque chose de plus drôle, de plus mordant, de plus intéressant aussi. Le personnage-titre est un anti-héros comme on en a vu des tas, et du coup on a du mal à s'y attacher, vu qu'il n'est pas vraiment intéressant. L'histoire est sympathique et se suit sans déplaisir, servie par un dessin lui aussi sympathique, mais sans plus. Pas grand-chose à rajouter, si ce n'est que l'idée de départ aurait pu donner une BD bien plus intéressante, mais que les bonnes idées sont tombées à l'eau avec Ingamr, en cours de route. A lire à l'occasion, mais ce n'est vraiment pas indispensable.
J'ai lu "Ingmar" avec un plaisir certain. Je trouve cette série assez fraîche et originale en avouant que ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre. Le dessin style crayonné me plaît beaucoup avec ses couleurs plutôt claires. Série qui vaut le coup d'oeil mais pas forcément un achat. Il y a mieux mais aussi moins bien (la Palisse quand tu nous tiens !).
Pas franchement transporté d'extase par Le Stéréo club du même tandem d'auteurs, je voulais quand même leur donner une seconde chance avec cette nouvelle série qui, de par son thème, promettait quelque chose de bien différent de Britney Forever. Hélas, ce premier tome me laisse la même impression tiédasse que la plupart des posteurs ici. Le dessin est moyen. Le texte est pas très drôle. L'intrigue n'est pas fameuse. Le personnage principal est prétentieux, menteur, lâche, paresseux, sans le moindre trait qui pourrait le rendre attachant, et la complaisance que montrent les auteurs à l'égard de leur anti-héros le rend même encore plus agaçant. La conclusion de l'album bazarde complètement l'idée de départ de la série : on démarre sur l'histoire d'un Viking délicat et pacifique perdu parmi les Vikings brutaux et assoiffés de sang, et embarqué malgré lui dans une dangereuse aventure, et on finit sur le schéma archi-classique "un gars, une fille, un obstacle entre eux", sur la terre ferme et sans Vikings... Alors bien sûr, on ne peut pas dire que ce soit une lecture pénible, mais en refermant le 1er tome, c'est clair que le sentiment qui prédomine est plutôt une impression d'avoir perdu son temps que l'impatience de lire la suite.
Disons-le tout net, je m'attendais à mieux, à beaucoup plus drôle. En fait, l'humour fonctionne sur le principe de l'anti-héros qui devient héroïque contre toute attente, et se sort des pires situations. L'ennui, c'est que j'ai trouvé ça convenu, prévisible, et que ça ne m'a pas arraché le début du commencement d'un sourire. En revanche, le dessin est assez sympa, un peu dans la lignée d'un Christophe Blain (Isaac le pirate) ou d'un Jouvray (Lincoln) malgré une palette assez pauvre. Les paysages nocturnes, et notamment dans les glaces, sont assez réussis. Cependant, Ingmar ne m'a pas convaincue de suivre la suite de ses aventures.
Dès le départ, j'apprécie le graphisme de cette BD. Tout en simplicité tant au niveau du trait que des couleurs, il est très agréable à lire tout en offrant par-ci par-là quelques cases bien esthétiques. Et je pense que c'est grâce à ce dessin que j'ai plutôt apprécié ma lecture qui, autrement, m'aurait peut-être paru sans grand interêt. Une histoire parmi les vikings avait tout pour me plaire à la base, mais je trouve qu'il se passe quand même assez peu de choses captivantes dans ce premier album. Le héros est parfois un peu amusant mais je ne le trouve guère attachant. Ses aventures et sa médiocrité sont au même niveau, pas vraiment prenantes, juste relativement plaisantes à suivre. Et la fin de ce premier tome m'a franchement laissé sur une impression de... manque d'interêt, de manque d'envie de savoir la suite. Je ne suis donc pas vraiment passionné par cette série pour le moment, même si j'aime son graphisme et si son décor médiéval-viking peut laisser espérer une suite intéressante.
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