Saraï

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Les excès de la société industrielle ont fini par provoquer des maladies dégénératives qui transforment en monstre les êtres humains qui dépassent les 16 ans.


Après l'apocalypse... Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies Shonen Gahosha

Les excès de la société industrielle ont fini par provoquer des maladies dégénératives qui transforment en monstre les êtres humains qui dépassent les 16 ans. Face à une telle épidémie, la civilisation humaine a fini par être balayée et ne règne plus sur la Terre que la loi du plus fort. Dans ce chaos ambiant, le seul rempart de protection reste l'ordre des servantes gardes du corps auquel appartiennent Saraï et sa compagne de voyage, Flicka. .

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 2005
Statut histoire Série abandonnée (Terminée en 19 tomes au Japon) 7 tomes parus

Couverture de la série Saraï © Kabuto 2005
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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14/02/2006 | Mr Georges
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Par fonch001
Note: 3/5

Le monde apocalyptique présenté dans cette œuvre n'a pas la force de celui de Gunnm. Le graphisme un peu trop sombre de ce manga nuit à sa lisibilité et le découpage manque de dynamisme, ce qui est bien dommage vu que les combats occupent une place non négligeable. L'atmosphère particulière de ce monde en décomposition est assez sympa tout de même et les aventures (sous forme de missions distinctes) sont plutôt intéressantes. Dommage que le fan service prenne ici des allures de scènes Sado-Maso à la limite du porno. Scènes qui, soit dit en passant, n'apportent rien, voire surprennent par leur total décalage avec les missions des servantes guerrières. Des combats, du sexe, un monde en décomposition... Cette oeuvre trouvera assurément son public (pour peu qu'il ne soit pas ultra exigeant graphiquement) mais tout le monde ne s'extasiera pas, loin s'en faut.

19/10/2006 (MAJ le 11/04/2008) (modifier)
Par Katz
Note: 1/5

Un univers post-apocalyptique, bien chaud, bien frais, tout neuf, tout beau, est demandé à l’accueil ! Eh oui, un univers post-apocalyptique encore... Ça devient le dindon (de la farce) de Noël de la sous-SF (Science-Fiction) ce registre. Vous n’avez aucune idée originale, mais vous souhaitez faire « genre » ? Et vous espérez délivrer une pointe d’angoisse par votre univers si peu original ? Faites donc dans « l’univers post-apocalytique »™. Teintez-le d’une patine « western », ainsi qu’il est dans Saraï, et vous vous enfoncerez encore dans l’impression de « mille fois vu et revu, et rebattu »©. Persistez dans le pathétique en trouvant une fausse bonne idée originale (mais en vérité très mauvaise) : de très improbables héroïnes « gardes du corps » grimées en servantes style XIXe (maids, dans le langage anglo-nippon du manga), et en vérité esclaves sexuelles (le garde du corps dont le job est aussi de se faire violer par celui qu’il est censé protéger, fallait oser l’incohérence tout de même... dans un registre voisin voilà qui m’a fait penser au mille fois meilleur À l’Ouest d’Octobre de Silverberg). Esclaves sexuelles qui bien sûr redresseront les torts... Alors, certes, des prostituées qui se transforment en justicières, pourquoi pas ? Même si c’est du déjà vu... Mais ici ce n’est point le cas, juste un improbable et débilitant melting-pot d’une sorte de maid-guerrière-pute, narré de telle façon que cela demeure ce que c’est : du grand guignol un peu trash. Car ce qui demeure totalement illogique et incompréhensible, c’est l’absence totale de fierté et de dignité de filles non seulement grimées en maids, mais en plus prêtes à se livrer à des exercices sado-maso même lorsqu’elles n’aiment pas cela. En gros, vous êtes une femme, et vous êtes habillée en maid ? Et bien vous n’êtes rien d’autre qu’une raclure d’esclave sexuelle, qui mérite de se faire violer. Bien sûr, ensuite vous aurez le « droit », voire le « devoir », de faire couler le sang en compensation, ce qui permettra à votre cher mangaka de montrer et la tentative de viol (ou le viol) et le sang qui gicle. Limite puant. Et dire que, malgré mes préventions initiales, j’ai tenté ce manga sur la foi d’une critique positive d’un magazine (que je ne nommerais pas). Et comme il s’agit de la deuxième fois que je tente ainsi des mangas qui se révèlent assez écœurant, sur la foi du même mensuel, je commence à me poser des questions...

10/02/2008 (modifier)

La civilisation des humains est retournée dans un état moyenâgeux suite à un cataclysme provoqué par l’homme. Tout a changé, même l’espérance de vie. Désormais quasiment plus personne ne peut dépasser les 19/20 ans. Selon la région où il se trouve, l’humain se transforme en monstre ou en statue, ou encore dans bien d’autres formes. La civilisation a disparu, et elle a laissé place à l’anarchie, à la loi du plus fort. Seul reste l’ordre des servantes gardes du corps qui ont pour mission de protéger les faibles et de trouver le moyen de guérir des maladies dégénératives. Saraï et Flicka font partie de cet ordre. Ce sont de puissantes guerrières au physique de jeunes filles sexy. De plus, elles ont du respect pour la vie de ceux qui sont sans défense. Le premier tome comprend deux missions bien différentes, mais qui nous jettent d’emblée dans ce monde où le chaos règne. Nos servantes gardes du corps acceptent toutes les missions, que cela soit de protéger les châtelains d’une région qui arrivent à vieillir en buvant l’eau d’une fontaine pure et qui laissent mourir les villageois, ou également de protéger une vieille mère supérieure d’un couvent en ruine qui est peut-être une des dernières à avoir connu le monde avant le désastre. De l’action, de l’humour, un très beau cadre, et une petite touche érotique, voici la composition de cette nouvelle série.

14/02/2006 (modifier)