Chick Bill
C'est un drôle de quatuor que composent Chick Bill, Petit Caniche, Kid Ordinn et Dog Bull !
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Wood-City serait une bourgade comme tant d'autres dans l'Arizona s'il n'y avait pas son shérif Dog Bull et son adjoint Kid Ordinn les Laurel et Hardy du Far West. Le cow-boy Chick Bill et Petit-Caniche, le petit Sioux, sont heureusement là pour débrouiller les embrouilles. Wood-City, paisible cité du Far-West, devient dès lors le cadre d'un des plus fameux westerns humoristiques de la BD.
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Date de parution | Janvier 1954 |
Statut histoire | Une histoire par tome (série terminée suite à la mort de Tibet) 70 tomes parus |
Les avis
C'est une série qui fait mon admiration par sa longévité. J'avais lu quelques albums dans ma jeunesse et j'ai emprunté des opus plus récents à ma BM pour me rafraîchir la mémoire. En effet quand j'ai recommencé à lire des BD avec mes premiers enfants cette série n'a pas fait partie de mes achats. Pourtant j'apprécie le talent de Tibet car je suis un fan de Ric Hochet. Enfant j'aimais à déchiffrer les calembours proposés par l'auteur et le "Qui dort dîne" ma longtemps poursuivi comme un air entêtant. Aujourd'hui je trouve que Tibet n'a pas su faire évoluer un humour très répétitif qui tourne presqu'exclusivement sur la relation Kid-Dog dans un comique de répétition abusif. Chick devenu portrait craché de Ric est aussi lisse qu'une patinoire olympique et Tibet n'a pas trouvé mieux que "petit caniche" pour son jeune "indien loyal" ( je trouve la précision donnée par l'adjectif péjorative sans parler du nom "caniche"). Comme c'est une série jeunesse on peut accepter des scenarii assez simplistes même si on a l'impression que certains titres rappellent Les Tuniques Bleues (à moins que ce ne soit le contraire). Malheureusement j'ai trouvé la lecture très lourde et je n'ai pas eu l'envie de terminer chaque album en une fois, c'est dire. Evidemment le graphisme ligne claire 70's est devenu plus précis au fil du temps mais malgré mon appétence pour ce style je l'ai trouvé assez vieillot. J'ai donc confirmé mon impression de jeunesse ce n'est pas une série pour ma bibliothèque.
Pour être honnête, j'ai trouvé cette BD un peu simplette. Les personnages sont plutôt caricaturaux, et les blagues manquent parfois de finesse. Cependant, j'ai apprécié l'humour naïf et les gaffes du personnage Kid Ordinn. En somme, c'est une BD divertissante, mais sans prétention. Si vous cherchez une lecture légère, elle peut plaire aux jeunes lecteurs.
Étrangement, voilà un classique du journal de Tintin à forte production à côté duquel je suis passé étant jeune – période où j’étais le plus à même d’apprécier sa lecture. Ayant récemment eu l’occasion de lire quelques albums (les tomes 16 ; 22 ;24 ;29 ;45 et 47), j’ai donc pu me faire une idée de ce qui pouvait avoir permis cette longévité, sur un échantillon que j’espère représentatif de cet énorme ensemble. Je passe sur le dessin de Tibet, forcément daté sur les albums les plus anciens – mais qui se révèle quand même efficace. Même si Chick Bill fait un peu concurrence à Ric Hochet pour les héros à brushing. J’ai été surpris de voir que dans les albums que j’ai lus le western pur ne dominait pas forcément, le côté aventure (délocalisée dans le temps et l’espace parfois) prenant clairement le dessus sur le western laissé en arrière-plan. Si ce que j’ai lu est inégal, et l’humour pas toujours réussi (du moins selon nos critères actuels), cet humour justement dynamise pas mal les intrigues, qui flirtent parfois avec le convenu. De la même manière, Chick Bill est assez falot et trop monolithique et « parfait » (comme pouvaient l’être Lucky Luke ou Tintin par exemple, voire Astérix, même s’il a un côté espiègle que ne possèdent pas les deux autres) – et que dire de son compagnon Petit Caniche (franchement insignifiant) ! Mais, comme dans les 3 séries « patrimoniales » que je viens de citer, l’intérêt vient des personnages secondaires, qui ont pris une place presque centrale, et en tout cas bien plus intéressante, à savoir Kid Ordinn (dont le nom est à l’image de certains jeux de mots désuets qui fourmillent ici !), sorte de gros naïf immature, gaffeur, hyper positif et son chef, le shérif Dog Bull, irascible, prompt à péter les plombs : les relations et dialogues entre les deux sont immanquablement sources de gags, et en tout cas c’est autour d’eux qu’a tourné l’intérêt que j’ai pu porter aux histoires que j’ai lues. Reste que, malgré certaines qualités, c’est inégal donc, et parfois trop « gentil » à mon goût. Mais certains albums peuvent encore passer la barrière du temps et plaire aux jeunes lecteurs. Encore faut-il feuilleter les albums et choisir les plus réussis – et qu’ils soient disponibles… C’est évidemment en pensant au lectorat visé, au tri à faire, et à l’époque de création que l’on peut recommander d’y jeter un œil...
En 1953, Lucky Luke n'est plus la seule BD western humoristique : Tibet lance un quatuor de héros qui dans les premiers épisodes seront anthropomorphes; sur le conseil d'Hergé, les personnages perdent leurs têtes d'animaux pour devenir humains et avoir les caractères qu'ils garderont pendant leur longue carrière : Chick Bill est le loyal cowboy, qui comme Lucky Luke, est un as de la gâchette ; avec son ami Petit Caniche, tous deux sont sérieux et font peu rire, ils sont en réalité éclipsés par les vraies vedettes de la série, le shérif Dog Bull, stupide, gaffeur, colérique, vantard mais bonne pâte, flanqué de son adjoint Kid Ordinn, un simplet naïf et maladroit, prototype de crétin magnifique qui parfois peut se révéler sous un aspect étonnant, comme dans l'épisode L'Innocent du village, ou aussi L'Arme secrète de Kid Ordinn. Faire-valoir, source continuelle d'effets comiques, c'est le pivot central de la série. Il subit avec candeur les brimades du "chef", et c'est là souvent qu'intervient Chick Bill pour ramener le calme et conclure l'histoire, tout en s'occupant des bandits. Tous ces personnages, plus quelques notables de Wood City, petite ville d'Arizona où vivent nos héros, sont devenus au fil des épisodes de plus en plus consistants, ce qui a donné une certaine qualité à la série, toujours appréciée par un public jeune ; d'autant plus qu'au contraire de Lucky Luke, elle ne faisait pas référence à des épisodes historiques du Far West, misant tout sur l'aspect humoristique et gaguesque même des situations et des personnages. Pour tout cela, elle est devenue l'un des fleurons du journal Tintin, un vrai classique même qui a été lu par 3 ou 4 générations d'enfants, et je me souviens l'avoir toujours appréciée. La qualité des histoires est très inégale, malgré le dessin très agréable de Tibet, et dans un nombre d'albums aussi touffu, il convient d'élaguer, surtout que Le Lombard n'a pas respecté l'ordre chronologique de parution des récits dans Tintin, et que l'on se retrouve avec des épisodes anciens comme Les Déserteurs par exemple en n°51. Les 11 premiers tomes ne sont pas les mieux, Tibet n'a pas encore affiné son trait. Je recommande d'acheter à partir du 12 Les Disparus du Mirific, puis les tomes suivants : 25, 26, 27, 28 et 29 (une sorte de diptyque), 30, 31 (L'Innocent du village, probablement le meilleur), puis 33, 34, 36, 39, 41, 47, 51, 52, 55.
J'ai aimé comme enfant et je continuerai à aimer la série Chick Bill. Mélange d'aventures far-west et humour. Mais sans Kid Ordinn, je n'aurais que donné 3/5. Ce sont les gaffes de Kid Ordinn qui me font toujours rire. En outre, Kid m'est sympa, j'aimerais aussi être son ami. Sans Kid, je ne conseillerais pas l'achat.
Il est vrai que "Chick Bill" n'est pas considérée comme une BD "culte", ce que je trouve regrettable. Bien qu'après des débuts très moyens (jusqu'à la "Bonne mine de Dog Bull"), on ne peut que trouver un humour que je n'ai retrouvé nul part ailleurs. En passant de "Panique à OK korral", "Tempête Rose", le cultissime "Trésor du gros magot", "L'étoile d'A. Rainier" (mon chouchou), pour ne citer qu'eux. Bien évidemment, les derniers albums sont beaucoup moins "à la hauteur". "L'homme qui a Tempêté", " la Fille au père Vert" ne sont pas des réussites, et je reconnais n'avoir acheté aucun des derniers albums. Mais combien d'albums avant ceux là m'ont fait rire aux éclats enfant et continuent de me faire rire ? Je pense que tous les albums de Kid Ordinn devraient être offerts aux enfants au même titre qu'Astérix ou Gaston Lagaffe. Et à ceux qui disent que Kid Ordinn a veilli, je leur dis que ce n'est pas Kid Ordinn qui a pris de l'âge, mais que ce sont eux qui ont grandi et qui se prennent trop au sérieux.... ce que ne faisait pas Tibet....
De la bonne bd de papa voir de grand-papa pourrait symboliser parfaitement ce chic type qu'est Bill accompagné de Petit Caniche tout de même ! Je comprends la nostalgie bien heureuse et bien pensante que peut engendrer un jeune cow-boy, héros sans peur et sans reproche toujours prêt à rendre service et à sauver ses amis dans des situations les plus périlleuses. Bienvenue au Royaume des Bisounours version far-west avec tous les stéréotypes possibles et imaginables jusque dans la description des différents protagonistes ! Cela en devient agaçant. La naïveté dans toute sa splendeur avec en prime un scénario léger pour une pléthore de titres ! Bon, les dialogues ne sonnent pas creux: c'est déjà ça! Il en faudra peut-être un peu ou légèrement plus pour nous captiver. Même en étant gamin, j'étais passé à côté. Voyons petit garnement: un petit peu de respect pour Chick Bill ! Rien que l'évocation de son prénom provoque en moi une extase en sens contraire. J'arrête là pour ne pas faire mon méchant !
Tout n’est pas de valeur égale, loin sans faut, dans cette longue série. Et, malheureusement, lorsque le dessin était encore légèrement maladroit, les scénarios étaient très complets (humour, et aventure au rendez-vous) alors qu’a contrario, lorsque le dessin atteindra son sommet (une ligne claire tout en rondeur et à gros nez), ce seront les scénarios qui piqueront du nez (et le lecteur aussi, par la même occasion). Reste une bonne période centrale avec des albums plutôt distrayants comme « 36 étoiles », « l’étoile d’A. Raigner », « le dur de dur des durs de dur » ou le cycle d’Eclosh (le roi et le captif), entre autres. Dans ses meilleurs moments, la série propose à mes yeux un agréable mélange d’aventure à l’époque du far-West et d’humour gentillet et naïf. Elle semble avoir été créée pour concurrencer Lucky Luke et Les Tuniques Bleues. Inférieures aux meilleurs moments de ces deux dernières, elle n’est pas moins un digne représentant de la vague « western franco-belge » de l’époque. Simple, sans prise de tête et distrayant, mais de valeurs fort inégales. Je recommanderais l’emprunt en bibliothèque (voire même l'achat, car une relecture demeure plaisante) des tomes situés entre les numéros 15 et 45 en privilégiant les univers purement western (et plus, si affinité).
Une série de western pour enfant sympathique que je relis avec un certain plaisir et qu'on devrait plutot appeller Kid Ordinn tant il est sûrement le personnage le plus important des histoires. Il est d'ailleurs la vedette de petites histoires franchement drôles et débiles. J'aime bien la plupart albums, surtout ceux avec Greg ou Duchateau, mais les derniers albums sont moyens voire parfois mauvais. L'intérêt de la série vient surtout de la chimie entre les personnages et les quiproquos. Surtout entre le shérif Dog Bull et son adjoint Kid Ordinn, un naïf rêveur. Le trait de Tibet s'améliore au fil des albums, mais je trouve qu'il n'y a plus beaucoup de décors dans les derniers.
Dans la série des BD qui ont enchanté mon enfance, je vous présente Chick Bill, où comment des auteurs parviennent à faire passer le personnage éponyme et son Enak attitré (;)) au second plan pour cause de transparence excessive, loin derrière les inénarrables Dog Bull et Kid Ordinn. Cette BD m'a éveillé à la pratique des jeux de mots tout pourris (Kid Ordinn = Qui dort dîne), et rien que pour ça, je l'en remercie! Et pis, j’aimais bien toutes ces histoires que je ne devais pas comprendre tout le temps! ;) Côté dessin, ça a méchamment évolué depuis les débuts cartoonesques, avec les truffes en guise de tarins… ça ne m’a jamais déplu. Mais j’étais quand même bien jeune… j’ai décroché y a moins de quinze ans, mais je ne suis pas en manque pour autant! Encore un bon truc pour les gamins… ou pour les nostalgiques!
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