Plus ou moins...
"Marie et Véra vivent en France. Elles sont plus ou moins jolies, plus ou moins célibataires et entrent dans une période de leur vie plus ou moins décisive. Un extrait de vie de ma génération, avec les choix et les doutes que le statut de femme implique, ce que la norme nous impose et que le regard d'autrui nous refuse. Une petite histoire plus ou moins vécue". Peggy Adam
Atrabile Bichromie École européenne supérieure de l'image Ecole supérieure d'arts et design de Saint-Etienne La BD au féminin La Comédie Urbaine Les petits éditeurs indépendants
C’est avec un plaisir jouissif que l'on découvre la comédie sentimentale à laquelle se livrent les personnages de "Plus ou moins.. le Printemps" : Marie l’ingénue, Véra l’experte, Joao le tombeur ou Josie le travesti, autant de figures attachantes dont la vie affective se croise et se décroise tout au long se cet ouvrage frais, drôle et provocant. Sans vulgarité mais avec un rentre dedans salvateur et des dialogues qui claquent, Peggy Adam parle sans détour et avec un enthousiasme communicatif d’amour et de sexe, tout en dressant en filigrane un constat mordant sur le statut de la femme dans notre bonne vieille société occidentale.. Et le tout est emballé dans une bien belle bichromie noir & orange.
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Date de parution | Janvier 2005 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Le concept des saisons était assez intéressant à développer d'un tome à l'autre. Cependant, je n'ai pas adhéré à ce quotidien de ces deux amies avec leur choix et leur doute. L'utilisation de couleur choisie au niveau de la bichromie donne un aspect original à l'ensemble (par exemple l'orange et le noir pour l'été). Cela n'a pas suffit pour me séduire davantage. Je n'ai pas ressenti la moindre émotion lors de situations dramatiques et larmoyantes ce qui est plutôt grave dans mon cas. Je pense que j'ai été gavé par ces histoires à n'en plus finir sur les uns et sur les autres. Bref, ce fut une lecture sans grand intérêt. Sur le fond, c'est plus ou moins le vide abyssal.
Argh ! Rejet viscéral de ma part ! C'est bien simple, ma lecture de cette BD m'a tellement mis en colère que j'en ai eu du mal à m'endormir. Je suis d'autant plus déçu de mon achat que j'avais cru lire par-ci par-là que c'était une très bonne BD. Je vais me débarrasser aussi vite que possible de ces 3 albums dont je doute que le quatrième et dernier paraisse un jour. Ce que je reproche à cet ouvrage ? Son état d'esprit. Nous nous plaçons dans le cadre d'un récit du quotidien de quelques urbains trentenaires classiques depuis l'avènement de Monsieur Jean et de quelques prédécesseurs. Le dessin est simple et s'attache simplement à représenter la vie des deux héroïnes célibataires et de quelques autres personnages dont notamment un(e) mexicain(e) transexuel(le). Rien de bien novateur mais pourquoi pas si les personnages sont bons et l'intrigue intéressante... Mais l'ambiance m'a paru détestable. C'est bien simple, si les gens dans la vie réelle étaient tous tels que dans cette BD, cela me donnerait envie de faire un massacre à l'arme lourde pour ensuite me pendre de rage. Tous les hommes y sont des connards finis, des instables qui ne pensent qu'au cul, à tromper leur meuf s'ils en ont une, à tomber amoureux du premier gros cul qui passe s'ils n'en ont pas ou à se masturber sur un banc public ou dans une forêt bordant une plage s'ils n'ont pas le courage de courir comme un chien la langue pendante derrière une femme. Les femmes sont toutes des chieuses qui "ont leurs problèmes" et s'enfoncent encore plus dedans semble-t-il en prenant bien soin de ne fréquenter que de détestables personnes et à tomber amoureuses des pires salauds. Leurs vies à tous tournent autour du sexe et de leurs soucis. Tous ont des problèmes. Le père de l'une s'est pendu, la mère de l'autre la rejette, untel est un coureur de jupons irresponsable et égocentrique, unetelle est une coincée amoureuse d'un nain qui se fout bien d'elle, le même nain est un enfoiré dragueur, manipulateur et brutal, etc etc... Seul le couple de la transsexuelle et de son copain-mec est à peu près potable, si ce dernier n'était pas lui aussi (encore un) coureur de jupons et l'autre pas obsédée par la mort. Et comme si ça ne suffisait pas, l'auteure prend ce qui ressemble à un malin plaisir à accumuler les tuiles qui tombent sur ses personnages, à tourner toutes les situations au glauque ou au larmoyant. Je me suis plusieurs fois demandé quel malheur elle allait encore inventer, comment elle allait encore pouvoir avilir tel personnage ou détruire telle situation. Les fins des second et troisième albums sont presque caricaturales tant ils "finissent mal pour mal finir". J'ai détesté les personnages de cette BD, j'ai détesté leurs médiocres mésaventures, je déteste cette vision du monde, je déteste ce genre de lecture.
Il y a des séries dans lesquelles on ne rentre pas et celle-ci en fait partie me concernant. La vie de ces femmes est plutôt bien décrite et je ne remets pas en cause le talent de l’auteur, ni ses qualités de dessinatrice, mais je n’ai pas vraiment accroché avec cette histoire. Les vies dissolues des personnages sont peut être trop éloignées de l’univers dans lequel je vis ? Peut être mais il n’y a pas que cela. J’ai trouvé Peggy Adam passait trop vite sur certains personnages ou certaines scènes et notamment sur les raisons de Josie pour se faire opérer par exemple. Cette scène est (trop ?) forte mais pas suffisamment amenée à mon sens. Je vais quand même m’attacher à lire le tome 2 car peut être suis-je passé à côté de quelque chose.
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