Mother
Une mère particulière..... Les rapports entre un fils et sa mère. Mais eux, sont plutôt uniques j'espère.
Folie L'horreur en bande dessinée
La mère de William vient voir celui-ci.....à la maison de repos. "Je serais toujours là. Je ne te quitterai plus. Rien ne presse, dès que tu voudras te remettre au travail, ta mère sera là." "Je savais que les visites répétées de sa mère freinaient sa guérison..."
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Date de parution | Avril 2000 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Pas grand-chose à dire de cette lecture, qui ne m’a vraiment pas convaincu. J’aime plutôt le dessin de Sorel (qui produit ici encore quelque chose de fort et beau) – mais je l’ai trouvé ici un peu trop sombre, rendant la lecture de certaines planches malaisée. D’autant plus que l’intrigue, mêlant mère hyper possessive, schizophrénie ou autres problèmes psychologiques, m’a perdu assez rapidement. D’abord parce que je pense ne pas avoir tout compris. Ensuite parce qu’on traverse cette histoire trop rapidement, sans pouvoir s’attacher aux personnages ou à la narration. Lecture décevante donc.
Je rejoins tout à fait les avis négatifs concernant cette BD mais je ne vais tout de même pas mettre * étoile car le dessin de Sorel est sublime comme d'habitude. En revanche pour ce qui est du scénario c'est tout à fait mal géré. Déjà la BD se lit trop vite. On n'a pas le temps de s'intéresser aux personnages qu'on est déjà plongé dans le feu de l'action, avec des accès de violence et une douleur exacerbée. C'est très romanesque, tourmenté, écorché vif... Tout ça c'est très bien, j'aimes beaucoup cette ambiance mais là c'est comme si on était projeté dans cette tragédie familiale, cette relation mère fils plutôt tourmentée (le mot est faible) en ayant loupé une partie du film. Comment en est-on arrivé là ? Ce ne sont pas les flashbacks (très jolis au demeurant) qui vont suffire à nous aiguiller. Car pour être beau, c'est beau ! Ça c'est sûr ! C'est même sublime. Certaines cases sont vraiment de somptueux tableaux. Mais trop incompréhensible et ça se lit trop rapidement (8 min chrono !). De Sorel, priviligiez Algernon Woodcock ou Hotel Particulier.
Ce one-shot psychopathique ne m'a guère convaincu. On entre en effet dans un délire psychologique qui ne mène finalement nulle part ou sinon à l'asile. C'est glauque à souhait, aux antipodes de ce qu'on pourrait attendre des relations mère-fils. Ici, on a droit à une relation vampirique hallucinatoire. Je dois néanmoins admettre que l'auteur a un réel talent de dessinateur. Les dessins sont prenants et expressifs. Il est dommage que le scénario soit à ce point alambiqué. Il y a certes différents niveaux de lecture mais je n'ai pas réussi à m'accrocher ne serait-ce qu'au premier niveau. Faut-il y voir l'image des parents omniprésents qui font régresser l'enfant ? Certes mais c'est peu convaincant dans l'excès de psychose.
Difficile de noter cette œuvre... Un graphisme magnifique mais un scénario plus ou moins désastreux. Le dessin de Sorel est excellent. Une découpe de planches efficace et soignée, un trait amplement maîtrisé, des couleurs ravissantes et très bien adaptées. Bref, on tient ici quelque chose de très beau et de recherché. Le scénario, bof.... Le début est pas mal, puis l'histoire va en perdant son côté fascinant. Dommage ! La relation mère-fils est bien mise en valeur et les personnages sont très crédibles. D'ailleurs, le dessin de la mère est plus que réussi, elle arrive (dès la couverture) à mettre mal à l'aise rien que par son regard. D'où mon conseil de découvrir cette BD assez particulière ! Une BD aux graphismes sublimes, mais un scénario qui se perd pour devenir incompréhensible sur la fin. Une déception pour le cerveau, mais pas pour les yeux !
J’aime beaucoup ce que fait Sorel, graphiquement. Ca m’emporte littéralement, il a un style bien à lui et c’est vraiment léché. En revanche, le Sorel scénariste m’ennuie au plus haut point. Beaucoup l’ont déjà souligné ; c’est très confus et on a l’impression de n’avoir rien compris et pourtant je suis sûr qu’il n’y a pas grand-chose à comprendre. On ressort de là comme certains ressortent d’un film de David Lynch : à aucun moment, on ne rentre dans l’histoire et on se dit qu’on a lu/vu quelque chose de complètement inutile. Et là où Lynch m’emballe, Sorel me laisse complètement de glace. Je n’ai fait que survoler l’album, pour le plaisir des yeux, certes, mais est-ce suffisant ?
Encore un album très esthétique, qui fait illusion lorsque l’on se contente de le feuilleter mais qui est en fait extrêmement décevant, à la lecture. Le dessin en effet, proche d’un style pictural, pas toujours très lisible mais souvent très habile à exprimer les sentiments et états d’âme des différents protagonistes, dénote un certain talent de la part de l’auteur, pour créer une atmosphère lourde et glauque, et insinuer le malaise dans l’esprit du lecteur. Premier bémol, comme je l’ai dit, ceci se fait assez souvent au détriment de la lisibilité. On a parfois du mal à identifier ce que l’on voit. Second bémol, ce défaut du dessin n’est pas compensé, loin s’en faut, par les dialogues, trop rares, et davantage source supplémentaire de perplexité, que de compréhension. De plus, les personnages sont balancés dans l’histoire sans que l’on ait d’information sur les relations qu’ils entretiennent entre eux, sans articulation, excepté -et encore- entre la mère et le fils. Tout est survolé et va trop vite, et les flash-backs ne font qu’ajouter à la confusion de l’ensemble. De plus, la rareté des dialogues conduit à terminer la lecture de l’album en à peine un quart d’heure. Bref, j’ai eu l’impression d’avoir entre les mains un exercice de style -graphique, en l’occurrence- assez séduisant, mais bien trop obscur pour m’intéresser. Une grosse déception, donc.
Ne serait-ce que pour sa beauté graphique, cet album vaut d'être acheté : Sorel nous offre une fois de plus une BD de toute beauté. Une réelle ambiance, une beauté intérieure, se dégage de son dessin. C'est excellent sur ce plan-là. Maintenant, par contre, l'histoire n'est pas exceptionnelle. Je dois avouer que le personnage de la mère est assez fort au début de la BD : son visage, son regard, son comportement sont presque dérangeants. Sorel a su la réussir à la perfection. Par contre, son fils aussi soumis et victime est plutôt irritant comme personnage. Et concernant l'histoire globale, elle se termine assez vite, en fait, et... et bon, je suis resté sur ma fin. Le final est assez fouilli et difficilement compréhensible et surtout appréciable. C'est une fin d'histoire assez moyenne à mon avis, qui joue trop sur le mystère et sur des déjà-vus scénaristiques dans ce type d'histoire fantastique d'horreur. Très jolie BD mais au scénario assez moyen.
Voilà une BD que je n'aurais pas acheté si je n'avais pas lu une autre BD du même auteur : Algernon Woodcock (j'adore cette série). Mother est une BD assez étrange. Je crois qu'on ne peut jamais être sûr d'avoir tout saisi. J'ai eu la même impression après avoir lu Cromwell Stone d'Andreas. Malgré tout j'ai bien accroché, je trouve intéressant de fermer une BD (ou un roman)en se posant des questions. Si l'auteur a réussi son coup, on a logiquement envie de relire l'oeuvre pour essayer de mieux rentrer dans l'univers de l'auteur. Ici l'histoire est peut-être un peu trop obscure, il est difficile de rentrer dedans et à la fin on se dit que même après 10 lectures on n'y verra pas grand chose de plus. Je crois que chacun se fera son histoire, le tout est de voir si on aime être dans le potage (je comprends qu'on n'accroche pas à ce style de BD). Sinon au niveau des graphismes, moi j'aime ce que fait Sorel, son style s'accorde bien avec les histoires qu'il traite.
Je ne serai pas aussi dur qu'Arzak mais c'est vrai que j'ai été également un peu décontenancé. Sorel est indéniablement un grand dessinateur mais il use et abuse ici des effets de style ce qui rend parfois la lecture difficile. Quant à l'histoire, je suis pas sur d'avoir tout compris; il y a vraiment des passages qui manquent de cohérence (logique me direz-vous pour une histoire sur la folie) donc ça mérite vraiment une relecture: soit j'étais un peu fatigué soit Sorel croit le lecteur plus intelligent qu'il n'est soit il a raté son histoire. Je suis pas trop vantard mais je pense pas être le plus idiot des lecteurs de BD et j'étais pas spécialement fatigué (en plus j'adore Lynch et Poe donc je suis censé être assez réceptif).
le dessin est genial et surtout colle parfaitement au scenario...On rentre dans un aure monde et quel univers, celui de Sorel et H.P. Lovecraft ou tout passe par des sentiments.En effet, cette bd est terrifiante mais pourquoi, que ce passe t-il? autant de questions qui n'ont pas besoin de reponse bien au contraire...c'est en ça que cette bd est génial.Les amateurs H.P Lovecraft adoreront ( du moins je pense) et seront subjugués par les dessins de G. Sorel (j'en suis sure) qui rendent parfaitement l'ambiance!
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