Lover masqué
Poète de renom et justicier, Lover Masqué enquête sur les crimes liés aux Lettres.
Ecole Emile Cohl Les petits éditeurs indépendants Poètes et poésie Super-héros rigolos Treize Etrange
Lover Masqué est un célèbre poète, une star de la littérature moderne. Mais c'est aussi un superhéros et, quand on utilise le Verbe à des fins néfastes, il intervient. Son super-pouvoir ? Ses super-rimes décuplent ses forces au combat. Tel Cyrano, il compose des poèmes en plein duel pour vaincre ses adversaires. Sa première aventure l'envoie à la poursuite d'un esprit maléfique qui possède ses victimes par le biais du célèbre jeu de lettres, le Skroubeul.
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Date de parution | Octobre 2005 |
Statut histoire | Une histoire par tome 1 tome paru |
Les avis
Une petite BD qui ne paie pas de mine et qui au final est bien divertissante. Une petite BD qui sait ne pas se prendre au sérieux et qui en jouant souvent sur le second degré devient très vite atypique et mérite un coup d’œil. Coup d’œil d'autant plus rapide que cette BD se lit vite, facilement et sans prétention. Le lover masqué est la caricature même des super-héros aux pouvoirs tous plus stupide que les autres mais tous toujours aussi puissants et efficaces. En fait, voici bien une fois de plus un héros franco-franchouillard, personnalisant l'anti héro en puissance. Lover Masqué, quoi de plus français que l'aaaaamouuuuuuuur ! La langue française dans toute sa richesse ne pouvait qu'un jour devenir un outil de liberté, d'égalité, de fraternité ! l'outil parfait du super héros. Le vers est dans les pages et à vers vaillant rien d'impossible. Le héro en collant est, euh..., ridicule. Petit, grassouillet, avec un masque qui n'a rien à envier aux lunettes de Clark Kent pour garder son identité secrète... Le scénario donc est léger, gai, enjoué. Jouant avec les codes, les clichés et les caricatures, jamais l'histoire ne se voudra moralisatrice, au contraire de certains comics et super-héro qui tentent régulièrement de faire passer de la morale Américaine lourdingue à 2 dollars avec un taux de change défavorable qui la rend vraiment pas rentable. Aucun personnage n’est sérieux, aucune situation n’est sérieuse, j’aurai tendance à dire qu’aucun dialogue n’est sérieux. Tout est prétexte à la dérision et à l’auto dérision. Tout le prend subit de plein fouet la critique gentille de l’auteur. Villageois, policier, joueurs de Skroubeul, futur ex potentiel maitre du monde, et le héro, tout super qu’il soit. Bref, ici, tout est fait pour sourire, pour se délasser et se décontracter. Le héro lui-même expert es-lettre de combat (technique qui vise à déclamer des vers tout en tapant) est confronté à la disparition mystérieuse de jeunes femmes dans la campagne. La piste le mène rapidement sur les traces de joueurs de Skroubeul, jeu de lettres et de mots. Le pouvoir des mots n’a jamais aussi bien porté son nom que dans cette BD. Le Lover Masqué va devoir combattre une machination mondiale dont les lettres sont les premiers ingrédients. En fait, cette histoire c’est tellement du n’importe quoi, tout en étant tellement simple, qu’il est difficile de trop en parler sans casser son efficacité. Le dessin agréable, dynamique, bien découpé, n’est pas exempt de défaut, mais au vu du sérieux et de l’intensité dramatique de l’histoire, cela se transforme rapidement en le cadet de nos soucis. Le trait et les couleurs sont bien assez efficaces pour ce que l’on demande. Le dessin porte le scénario sans jamais le ralentir ni le complexifier. Tranquille Émile, te fait pas de bile. Avec le Lover Masqué, c’est sûr que ta tête tu vas pas te casser. A lire, si vous croisez sa route au détour d'une table de Skroubeul.
Contrairement à Cassidy, je suis bien rentré dans cette bd qui est un petit délire en soi. Ce Lover Masqué est un justicier original qui use des rimes, vers et autres subtilités de la langue française pour contrecarrer les sombres desseins d’un mystérieux mégalomane. Comme le souligne Cassidy, cette bd est assez cliché en accumulant lieux communs et poncifs du genre. Mais cette caricature volontaire est assez distrayante et pas prise de tête. Concernant le dessin, je dirais que le trait de Frichet se situe entre celui de Clark et celui de Gazotti. Ca se passe donc de commentaires ! Bravo à l’auteur !
Quand on décide de prendre un champion de la littérature comme héros, la moindre des choses est d'assurer au niveau écriture. Malheureusement, le texte de Frichet reste plat de bout en bout, les envolées poétiques de son héros se révélant bien médiocres. N'est pas Edmond Rostand qui veut ! Rimes pauvres voire foireuses (ingrate/claques, actes/délicates...), vers bancals, la poésie de son Lover Masqué ne casse pas trois pieds à un pentamètre iambique. Si on est indulgent, on peut dire que c'est à prendre au second degré et que c'est pour se moquer de la mauvaise poésie, si on est lucide on se dira plutôt que c'est de la paresse (il n'a pas l'air de beaucoup se relire : le même personnage est appelé "Von Skroubeul" et "Von Beulski" à deux pages d'intervalle, bien joué...) et que les qualités littéraires de l'auteur ne sont pas à la hauteur de ses ambitions. Si on ajoute à ça que le scénario n'est pas grand chose de plus qu'un prétexte à accumuler les lieux communs du genre action-espionnage, et que les gags ne sont pas marrants (en tout cas moi j'ai pas ri une seule fois en 46 pages), c'est bien parce que le dessin est pas mal que je mets 2/5.
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