Kookaburra K
Dans le même univers que Kookaburra, voici l'après-Kookaburra...
Auteurs mexicains Kookaburra Lanfeust Mag
Sept enfants peuvent décider du sort de l’univers… Choisiront-ils de le sauver ou de le condamner ? Un futur, un jour tragique. Au-delà de la frontière des systèmes répertoriés par l’Homme, une vague destructrice rouge sang déferle sur l’univers, et raye de la carte Callystès, Dakoï, Lilith, la Terre… Rescapé, un vaisseau file à travers l’espace. La lettre « K » est inscrite sur son flanc. À son bord, un équipage hétéroclite : sept enfants, plusieurs adultes, un vieux chevalier sorcier, le fantôme d’un cyborg… Et un mystérieux chargement qui pourrait peut-être inverser la situation… (texte : Soleil)
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Date de parution | Mars 2006 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J'adore véritablement l'univers des Kookaburra. La preuve en est que je possède chaque volume de la série mère et de la série dérivée. Or celle-ci est la série de trop, celle qui tue. Je redoutais de la lire tant les critiques extérieures étaient mauvaises. Je m'aperçois qu'elles étaient justifiées. Pourtant, il y avait une débauche d'éléments visuels assez impressionnante. Cette surenchère qui apparaît d'emblée va tuer le feu d'artifice. Le fond ne suit pas et on décroche assez rapidement. Un bon scénario, c'est une mise en tension et le fait de pouvoir apprécier des personnages et suivre leurs aventures. Bref, c'est une histoire qui tombe un peu à plat. En résumé, malgré un très bon dessin, cela reste d'un niveau inférieur aux deux autres séries.
L’univers Kookaburra créé par Crisse s’enrichit d’une nouvelle trilogie, « K », pour laquelle il a fait appel à des auteurs reconnus d’outre atlantique. L’action prend place dans un monde en perdition où les planètes sont détruites les unes après les autres par une immense vague composée d’une substance rouge et de petits êtres verts. La Terre n’échappe pas au désastre, mais le vaisseau « K » parvient à s’enfuir avec à son bord 7 enfants qui seraient l’avenir de l’univers … Il est évident que le fort de cette série n’est pas l’originalité, mais la richesse de l’univers aurait pu apporter quelque chose. Malheureusement, elle souffre de grosses lacunes : trop de personnages jetés en pâture, de nombreux éléments incohérents, des passages déconnectés de l’intrigue (exemple avec le passé d’un commandant qui apparaît 1 ou 2 fois et qui ne joue aucun rôle dans l’histoire), les évènements s’enchaînent sans aucune explication … Au final, on obtient quelque chose de relativement vide mais en plus difficile à suivre … Le dessin de Ramos n’arrange en rien la lisibilité de l’ensemble car les planches sont souvent surchargées. C’est dommage car j’aime beaucoup son style cartoon très vivant et dynamique. Son découpage et sa mise en page sont très poussés et très plaisants à regarder, le tout étant parfaitement accompagné de couleurs très « flashy » signées Oléa. Donc au final c’est très joli à regarder mais c’est relativement confus. Malgré mon avis plutôt négatif, je finirai cette trilogie pour savoir si elle est vraiment « essentielle à l’univers Kookaburra » comme l’indique Mitric, qui prend la place de Crisse en tant que « responsable » de cet univers. Sinon, pour l’instant, elle n’apporte pas grand-chose même si les liens avec la série mère semblent se dessiner en fin de 2ème tome.
Puisqu'on a affaire au spin-off d'un space opéra, osons parler de navet sidéral... (pardon). Vous l'aurez peut être compris, mais je n'ai vraiment pas apprécié K... Pourtant, Kookaburra, j'avais tout pris jusqu'ici. Fan de la série mère, j'avais trouvé le concept de Kookaburra Universe sympa, d'autant plus que la qualité des albums était au rendez-vous. Mais là, ce qui m'a pris quand j'ai vu la couverture, c'est le doute. Le doute comme quoi finalement, tout ce qui commence par K n'est peut être pas l'avant présage d'une lecture fort agréable. Le dessin, comme dit Chelmi, est moderne. Et en ce qui me concerne, il est même 'achement trop moderne. Des couleurs qui déchirent sa race peut être, mais qui déchirent surtout la rétine. Rarement j'ai vu une colorisation avec des tons aussi criards. Quant au dessin proprement dit, je comprends qu'on puisse le trouver intéressant, mais personnellement, je n'aime pas. Trop cartoon, sans doute. Enfin, pour ce qui est du scénario... Quel scénario ?
"K", comme Kookaburra... Crisse lance une nouvelle série dans l’univers de Kookaburra. Ne me demander pas de la situer dans la chronologie de la saga, j’en suis incapable après lecture du tome 1 (:|). Crisse s’est associé à Hicks pour scénariser cette série. Je ne vais pas me risquer à décrire la trame de l’histoire en trois mots, j’aurais trop peur de faire un résumé complet de ce tome. C’est vraiment ce qu’on appelle un tome d’introduction et de présentation des personnages, d’ailleurs les auteurs ne s’en cachent pas, ils le disent eux-mêmes dans la dernière ligne de l’album : «Tous les acteurs sont en place. La suite dans "La planète aux illusions"». Je suis donc déçu par le scénario de ce premier tome, j’en attendais beaucoup plus. J’aime beaucoup les dessins de Ramos avec un encrage bien épuré et très Comics. D’une certaine manière, les illustrations me rappellent un peu celles de Ludolullabi de Kookaburra Universe #5 mais en plus arrondies et moins réalistes. Les couleurs de Olea sont très belles, encore faut il ne pas être rebuté pas les colorisations informatisées et le papier brillant. C’est très moderne.
Bon alors, après Kookaburra, puis Kookaburra Universe (ou "Kookaburra quand il était petit"), voici donc K, ou "Kookaburra quand il était vieux et qu'il en avait tellement marre qu'il a tout cassé en lâchant un pet de brontosaure". Didier Crisse a donc décidé d'user sa série-vedette jusqu'à la corde. Certes, il y a des bonnes choses dans les deux premières séries, mais de là à en faire une troisième... La plupart des auteurs français Soleil étant déjà occupés avec Ange ou Arleston, il est donc allé chercher un mexicain, Humberto Ramos, superstar des comics outre-Atlantique. C'est le deuxième album de Ramos sorti en France, après Révélations, et donc une découverte pour le grand public. Car Ramos a un style vraiment étonnant, au carrefour des trois grandes traditions graphiques (européenne, américaine, asiatique). Ses personnages aux grands yeux et aux déformations savantes font penser aux mangas. Son découpage et son sens du montage sont d'inspiration très comics. Mais il met également dans son dessin une sensibilité toute européenne. Du coup, son dessin est très plaisant, pas vraiment un choc visuel, mais pas mal du tout. Par contre, Crisse continue à écrire des histoires plutôt brouillonnes, torturées, avec plein de personnages jetés en pâture dès le premier tome. Ce qui fait qu'en refermant le bouquin, on ne sait pas trop de quoi il a parlé.
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