Cellule Poison

Note: 3.11/5
(3.11/5 pour 9 avis)

Poison, c'est l'histoire de Claire, jeune et brillante policière fraichement diplomée de 22 ans à qui on propose un poste à risque. Elle intègre "la poison", cellule de lutte contre les réseaux de prostitution en Europe. Sa mission : l'infiltration...


Bichromie Maisons closes et prostitution

Poison, c'est l'histoire de Claire, jeune et brillante policière fraichement diplomée de 22 ans à qui on propose un poste à risque. Elle intègre "la poison", cellule de lutte contre les réseaux de prostitution en Europe. Sa mission : l'infiltration...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Mars 2006
Statut histoire Série terminée 5 tomes parus

Couverture de la série Cellule Poison © Dargaud 2006
Les notes
Note: 3.11/5
(3.11/5 pour 9 avis)
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02/03/2006 | ArzaK
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L'avatar du posteur Agecanonix

La bichromie, c'est un procédé facile en BD, ça permet d'aller plus vite et d'éviter de se prendre la tête avec la colorisation. Sur certaines Bd comme Lorna, ça fait un peu superficiel et frimeur, sur d'autres, ça peut donner un style ou souligner des ambiances ; c'est un peu le cas ici, le choix des différentes couleurs destinées à typer un milieu, une ambiance sont une bonne idée. Graphiquement, Laurent Astier, je l'ai découvert avec son western La Venin, son dessin présentait quelques défauts esthétiques, surtout sur les visages, alors que sur cette Bd, réalisée avant, je trouve étrangement son dessin plus plaisant, plus esthétique, dans une sorte de minimalisme appliqué si je puis dire, j'ai bien aimé. Le scénario est classique et sans trop de surprises, mais c'est un polar abrupt qui semble bien documenté, l'histoire semble crédible et s'appuie sur ces horribles réseaux de traite des blanches et autres trafics honteux d'êtres humains dans la prostitution. Un sujet délicat, bien abordé et bien traité, avec une narration en crescendo, un peu comme ce qui a été entrevu dans le premier film Taken.

11/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Ce qui marque en premier lieu dans cette série, c’est sa colorisation. Les planches monochromes s’enchainent alors que ce récit est destiné à un large public… et je pense que cela risque de désarçonner quelques lecteurs habitués à plus de classicisme. Par ailleurs, il faut bien reconnaitre que, surtout dans le premier tome, le trait de Laurent Astier est encore peu assuré. Plus d’une fois, j’ai eu le sentiment qu’il avait collé une tête sur un corps sans trop trouver la cohérence entre les deux. Ca s’améliore par la suite et les deux derniers tomes sont bien supérieurs au tome initial mais je reste avec ce sentiment mitigé né au début de ma lecture. Au niveau du scénario, l’auteur part d’une base réaliste (le trafic d’êtres humains dans le milieu de la prostitution) mais nous livre un récit policier peu crédible dans lequel l’accent est surtout mis sur l’action et des personnages torturés et borderline. L’ensemble se laisse lire même si je trouve le dernier tome de trop. Mais tout le long du récit, les proxénètes paraissent trop indulgents à l’occasion tandis que les flics infiltrés ont des réactions trop tranchées pour être crédibles. Du coup, les petites gênes s’accumulent et je ne suis pas complètement tombé sous le charme. Cela reste un bon emprunt de bibliothèque mais je n’achèterai pas la série à titre personnel. Pas mal, sans plus donc.

11/09/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Voila une série bien foutue mais qui ne brille cependant pas par son originalité. Certes dans le milieu de la BD le thème de l'enquête policière dans l'univers de la prostitution est suffisamment rare pour que l'on y jette un œil, mais bon ici le scénario est finalement sans grande surprise. Le scénario suit l'immersion, l'infiltration d'un réseau européen de prostitution qui s'étend à travers toute l’Europe nous emmenant jusqu'au Balkans. Pour le peu que j'en sache l'histoire me semble documentée n'occultant à priori rien des rouages de ce commerce de chairs humaines. L’héroïne m'a semblé crédible même si l'intrigue ne s’appesantit que finalement peu sur sa personnalité. Une intrigue que l'on suit sans déplaisir, avec une narration qui tient le lecteur en haleine, seule fausse note pour moi le dessin qui reste assez basique, les fonds de cases sont tout ce qu'il y a de minimalistes. Pour les amateurs de polars une lecture en emprunt est tout à fait possible.

20/02/2017 (modifier)

Le thème de la prostitution est loin d’être inédit au cinéma. C’est par contre la seule bd que je connais qui traite d’une infiltration policière dans ce milieu. Le premier tome manque de rythme et n’est finalement qu’une longue introduction. La narration se veut non linéaire. Même si, pour ma part, je doute de l’intérêt d’alterner sans cesse flashbacks et flashforwards, je constate tout de même que l’auteur parvient à conserver la maîtrise de son récit et à ne pas trop désorienter le lecteur. Mon principal regret à l’égard de cette série, c’est que son approche reste très superficielle. Personnellement, malgré le calvaire qu’endurent toutes ces malheureuses prostituées, je n’ai par exemple jamais pensé : « oh ! les pauvres filles ! ». Dommage ! Parce qu’avec un sujet aussi délicat que la traite des êtres humains, l’on aurait pu avoir affaire à une série choc… J’ai toutefois apprécié que l’auteur prenne le soin de remonter la filière jusqu’à son origine au Kosovo et en Albanie. Ça, c’est franchement intéressant ! Le dessin est satisfaisant, à défaut d’être exceptionnel et le traitement bichromatique est finalement plus original qu’esthétique. Visuellement, j’ai par contre été tout à fait séduit par les couvertures des différents tomes. Bref, un polar correct, dont je lirai la suite avec curiosité, mais qui, à mon sens, manque quelque peu de profondeur.

28/06/2010 (modifier)
Par ManuB
Note: 3/5

Contrairement à l’avis ci-dessous, la mise en couleur m’a plutôt éloigné de cette BD puis j’y suis quand même revenu à la sortie du 2ème tome. Nous avons là un thème qui peut faire un bon sujet de polar : une jeune recrue de l’école de police intègre un tout nouveau centre de lutte contre les réseaux de prostitutions. Ce qui est plaisant dans cette lecture, c’est la construction du récit qui est assez originale. Je ne parlerai pas de flash-back car en fait les chapitres se déroulent à des moments différents et ne s’enchaînent pas chronologiquement. Ils nous dévoilent les éléments dans le désordre et tout ce recolle petit à petit. Cette narration permet d’alterner les temps forts et les temps faibles et donne un charme particulier à l’intrigue. Le dessin est assez surprenant dans un premier temps, avec une colorisation basique, mais la teinte dominante change en fonction des chapitres et de l’action. Ceci confère une ambiance particulière et correspond au style polar voulu par le scénario. La qualité du dessin est là, même s’il manque parfois un peu de détails. Une série originale dans son traitement et qui monte en puissance dans le 2ème tome. La suite pourrait faire monter la note.

14/09/2007 (modifier)
Par Nikyo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

J'ai été conquis d'emblée par la bichromie et par le scénario tout à fait noir, mais avec des personnages vite attachants. Les changements de couleur liés aux changements de contexte sont très intéressants Pour le 2ème tome, les choix de couleur en bichromie sont audacieux, mais je trouve le scénario un peu confus en première lecture. Tout de même on reste l'envie tout à fait positive de connaître la suite !

12/07/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une très bonne surprise !.. Le scénario m'a emmené sur les traces d'une jeune recrue de la police française... Cette élève -très douée- répond au prénom de Claire, alias Clara. Mais à force d'être au-dessus du lot, elle va attirer la convoitise de ses supérieurs qui ont décidé de créer un nouveau service, la "Poison" qui va s'attaquer à la traite des êtres humains. Et Clara va être immergée dans ce service pour tenter de remonter les filières qui tirent de plantureux bénéfices du commerce de la chair humaine. Dès les premières pages, le ton est donné. Avec Clara, je suis directement entré dans ce que le monde peut avoir de plus sordide. Une immersion rapide qui m'a emmené à l'autre bout de l'Europe. L'album ?... Une construction en flash-back aussi efficace que le graphisme. Ca cogne fort et permet au lecteur d'entrer directement dans le vif du sujet, ce que j'ai fait. Un très bon polar qui met l'eau à la bouche et qui -normalement- devrait se poursuivre en plusieurs tomes. La barre est déjà placée très haut. Mais Astier (qui fait tout lui-même) est quelqu'un qui tient ses promesses. Un vrai cocktail dont j'ai tiré une saveur délectable. Une belle réussite qui mixte la bande dessinée européenne, les comics US et les mangas japonais. Un chouette cocktail à surveiller. Et de près ! Une cote de 3,5/5.

21/01/2007 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

Le premier réfexe que j’ai eu avec cet album était de le reposer illico sur le présentoir, la faute à une colorisation en bichromie qui me rebutait à priori. La mise en location de l’album m’a permis de le lire et je dois dire que la colorisation particulière ne gène en rien la lecture de ce double-album. Bien épais, il se lit pourtant assez vite avec un découpage de quelques cases par planche sans longs blabla dedans. L’histoire semble prometteuse avec Claire, débauchée de l’école de police pour rejoindre la "POISON", centre luttant contre les réseaux de prostitution . . . Ce tome introductif met en place le décor et les principaux protagonistes. Lecture intéressante à confirmer avec les prochains tomes . . .

25/06/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Tout d’abord, un bon point pour la couverture, avec laquelle Astier a su faire simple et efficace. Deuxième ravissement : le parti pris chromatique de celle-ci correspond à ce que l’on trouve à l’intérieur de l’album, soit une mise en couleur audacieuse en bichromie. Le trait d’Astier est très bon, ça vit, ça bouge, ce n’est jamais froid. Y’a une influence très « comics » qui me plait beaucoup. Côté scénario, on est plutôt content que cet album fasse ses nonante pages, parce qu’on est sûr d’une chose : le format 46 planches n’aurait pas convenu à cette histoire et la manière dont Astier a décidé de la raconter. Cet album comprend deux flash foward qui, pour l’instant, ne sont pas encore très liés au reste du récit. Les trois quarts de l’album nous comte l’intégration d’une jeune policière fraîchement sortie de l’école dans une brigade de mœurs au méthode d’infiltration très poussée. Faut l’avouer, pour du polar, c’est plutôt lent… pas ennuyeux du tout, parce que l’auteur installe un vrai rythme et nous fait une belle présentation de personnage… mais on ressent toute de même une petite frustration en refermant l’album avec la sensation qu’on est seulement en face du prologue de la série… A suivre…

02/03/2006 (modifier)