Durango
Durango est un cow-boy solitaire qui perd l'usage de sa main droite dès le premier tome de la série. Il s'agit d'un typique western spaghetti...
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Soleil
Chaque tome de la série commence par une mise en situation, souvent désespérée. Durango, en défenseur du bien règle ses comptes de façon tout à fait impitoyable . Durango, en pauvre cow-boy solitaire, est incapable de se fixer. Il erre donc en redresseur de torts.
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Date de parution | Janvier 1981 |
Statut histoire | Une histoire par tome 19 tomes parus |
15/11/2001
| Lucky Luke
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Les avis
Biberonné à la "Trilogie du Dollars" par le couple Leone/Morricone je profite de la sortie de l'opus 18 pour ajouter mon admiration à cette série. "L'Otage" est dédié à Ennio Morricone et à Gian Maria Volonté ( El Indio) ce qui montre la filiation entre le beau Clint et Durango. Exit le cowboy propre sur lui façon John Wayne pour un pistolero improbable défenseur de la veuve et de l'orphelin, solitaire, briseur de cœur, capable de descendre dix vilains avec six balles. On y ajoute une arme mythique, des paysages à couper le souffle et Durango est né. Tout a été dit sur les superbes dessins de Swolfs. J'aime moins le style de Iko. Bien sûr les scénarii sont prévisibles mais c'est une loi du genre. C'est la mise en scène qui compte le plus, à mon avis. Les Durango sont comme la musique de Morricone, cela ne vieillit pas pour l'amateur que je suis.
En tant que fan de western hollywoodien et spaghetti, je ne peux que conseiller cette splendide création de Swolfs que je place un cran en-dessous de Blueberry, mais à l'égal des meilleures BD western comme Comanche, Buddy Longway ou Mac Coy. La bande est fortement influencée par le western italien et surtout le personnage de l'étranger au cigarillo qu'incarnait ce bon vieux Clint dans les films de Sergio Leone : pistolero solitaire peu loquace et quasi énigmatique qui use de son arme d'une façon redoutable, chapeau à large bord qui cache un regard ténébreux, barbe de 3 jours, aspect crasseux...bref, une série de clichés qui sont repris de façon magistrale par un dessinateur au mieux de sa forme, alors que c'était sa première grande série. Tout semble inspiré par Clint, puisque Durango venge son frère Harry comme le faisait Clint dans "l'Homme des hautes plaines". Graphiquement, le dessin de Swolfs est proche de celui de Giraud, en plus vigoureux; il profite du travail accompli par Gir et Hermann sur leurs séries, en intégrant l'univers du western spaghetti très à la mode encore au début des années 80, avec des cadrages, un découpage, un ton cinématographiques, et des codes bien précis qui donnent indéniablement une ambiance; il ne manque plus que la musique de Morricone. Le premier épisode, "Les Chiens meurent en hiver" est quasiment un décalque du "Grand Silence", western étrange de Corbucci, interprété par J.L. Trintignant et Klaus Kinski dans un décor neigeux; Swolfs reprend l'idée et donne la physionomie de Kinski au méchant qui s'oppose à Durango. Par la suite, d'autres personnages auront des visages d'acteurs, et l'on guette les clins d'oeil (tel celui de l'album "Piège pour un tueur" où l'on aperçoit la silhouette d'Eastwood avec son poncho). Il n'est pas étonnant que Thierry Girod ait repris cette série, il a dû d'ailleurs s'en inspirer pour créer sa propre série Wanted, au ton très proche. Croyez-moi, les amateurs du genre ne seront pas déçus avec Durango, c'est une très belle collection à constituer, un vrai plaisir à lire et à relire.
Après avoir découvert Durango quand j'étais au lycée, je suis devenu à l'époque l' un de ses plus grands fans et je suis étonné de voir que mon plaisir est toujours le même lors de mes relectures de cette série culte. Il faut tout de même avouer que le scénario est souvent répétitif sur l'ensemble des quinze tomes. Ce cow-boy solitaire parvient tout le temps à déjouer les manigances de riches propriétaires terriens qui veulent s'approprier par la force bien sûr les terres des pauvres petits éleveurs ou parfois de mineurs. Malgré cela Durango reste une très bonne série, digne des plus grands "westerns spaghetti", en effet on retrouve au long des épisodes la plupart des clichés aperçus dans ce genre de films : les duels bien sûr, les attaques meurtrières de banques, les ranchs dévastés par des hommes de main, la "révolution mexicaine" (les trois épisodes couvrant cette période sont tout simplement magnifiques), le héros arrivant dans une gare isolée et j'en passe. Swolfs se permet même dans le tome 9 de faire apparaître un homme ressemblant étrangement à Lucky Luke. Je suis quand même moins emballé par les 2 derniers épisodes dessinés par Thierry Girod, même si les dessins restent de bonne qualité. En bref je suis toujours ravi de lire les aventures du cavalier solitaire gaucher utilisant un Mauser M98, car si cette série a maintenant 30 ans elle n'a pas pris une ride.
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