Eeeh ouais bonhomme

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Petit conte amoral …


Auteurs suisses Les petits éditeurs indépendants

Biographe à 2 sous, philosophes à 4 sous à la morale bien accrochée, notre auteur se découvre une âme de poète à 5 sous. Et comme égo et centrisme ne s'échappent pas si facilement, il réussit avec brio à nous narrer de ce rythme chantant, digne des musiciens les plus chers, ses problèmes d'argent quotidien lors d'une aventure aux allures de conte de fées pécunier aux relents de romantisme inodores Et comme 0+2 est toujours égale à 1, on est plus si loin du prix de l'album … Abstien

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2004
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Eeeh ouais bonhomme © Hécatombe 2004
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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06/03/2006 | Gillix
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Triste histoire ! Je n'ai vraiment pas aimé ! Ni le scénario, ni le dessin, rien. L'histoire : la chute est assez bien amenée, mais son contenu m'a profondément déplu. Le personnage principal est franchement sympathique dans les toutes premières pages, mais par la suite, je l'ai trouvé profondément exaspérant. Du coup, sa descente aux enfers ne m'a pas touchée et j'ai trouvé ignoble et injustifiable, l'acte auquel elle conduit le narrateur. Le dessin : trop de hachures, un style qui fait brouillon, peu plaisant à regarder. Quant aux relents de romantisme inodores, je cherche encore ! Je ne vois pas bien la raison d'être d'un tel album, en fait.

02/11/2007 (modifier)
Par Gillix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Un petit coup de coeur pour une petite BD, cela ne fait de mal à personne. En ouvrant ce livre, vous tenez la première production de l'auteur (Macchia) et de l'éditeur (Hécatombes, mais c'est macchia qui est dérrière eux). Le premier contact (tactile) avec l'objet est agréable, une couverture en bichromie jaune-brun agréable et l'intérieur en brun-blanc pour les pages. Le premier contact (visuel) commence par rappeler des auteurs déjà bien connus du paysage, Blutch et F. Peeters. Car c'est bien de ce côté là qu'il faut chercher les influences graphiques de Macchia. Le découpage des planches bien qu'imparfait est néanmoins très intéressant. Le scénario nous raconte l'histoire d'un homme que la vie n'a pas gâté. Abandonné encore nourrisson devant un orphelinat, nous commençons l'histoire au moment où il en sort. Il travaille d'abord comme vendeur de journaux à la criée, puis tombera amoureux d'une fille. Son (futur) beau-père possédant une imprimerie, c'est là qu'il va continuer sa carrière professionnelle jusqu'à reprendre l'imprimerie. Et les ennuis continuent (ben oui, c'est pas parce que je n'en parle pas qu'il n'y en a pas...). Bon je vais m'arrêter là pour l'histoire. Sachez tout de même que (d'après le 4ème de couverture) cette histoire serait un conte autobiographique sur les problèmes d'argent de l'auteur, présenté comme un biographe à 2 sous, un philosophe à 4 sous et poète à 5 sous. En résumé, nous avons là un album délicieusement immoral qui se contente de nous rappeler que personne ne choisit les conditions dans lesquelles se déroulera sa vie, eeeh ouais bonhomme! Donc libre à vous de passer à côté, mais vous allez le regretter. même si cela reste à vous de voir...

06/03/2006 (modifier)