Des baleines et des puces (De Ballenas y Pulgas)

Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)

Une chronique urbaine qui apparaît comme un souffle dans la vie de chacun...


Auteurs espagnols Les petits éditeurs indépendants

Si on peut aimer une autre personne, on peut aussi tomber amoureux d'une photographie, d'un paysage ou d'une ville. C'est l'expérience que vont vivre un employé de bureau et un cadre de l'industrie agroalimentaire. Leur vie s'en trouvera bouleversée, à jamais. En deux contes et un épilogue, Fermin Solis raconte ces moments précieux et inattendus où des individus redonnent un sens à leur existence. L’auteur rend également un hommage au cinéaste Jacques Tati puisque les personnages de ce livre évoluent dans des décors qui rappellent étrangement ceux de films comme "Mon oncle", "Les vacances de Monsieur Hulot", ou "Play Time". L’espagnol Fermin Solis poursuit avec "Des baleines et des puces" sa conquête du public francophone, initiée avec "Je ne t’aime pas mais.." (6 pieds sous terre) et Les Jours les plus longs (La pastèque).

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Des baleines et des puces © Le Potager Moderne 2006
Les notes
Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)
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22/03/2006 | Manu Temj
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je suis d’accord avec cac lorsqu’il remarque qu’il y a quelque chose de Rabagliati dans ces deux récits (une narration simple, comme le dessin, des « petits riens » nourrissant un récit agréable à suivre, etc.). Les deux récits regroupés ici se laissent lire agréablement donc (un épilogue fait le lien entre les deux). Narration et dessin sont efficaces, mais assez épurés. J’aurais sans doute aimé voir plus développés les intrigues ou les personnages (ce dresseur de puces en particulier !). Et je regrette aussi des textes dans les bulles difficiles à lire (police petite, dans un format déjà lui aussi petit !). Une lecture d’emprunt sympathique, mais qui m’a un peu laissé sur ma faim. Note réelle 2,5/5.

16/03/2024 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
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Voici un album à la construction intéressante : deux histoires indépendantes sur des vies somme toutes ordinaires, deux personnages qui vont se croiser dans l'épilogue. Éditeur confidentiel, l'ouvrage fait par Potager Moderne est soigné. Je me suis demandé si l'auteur n'était pas québécois car l'ambiance décrite me le rappelle, et c'est assez proche de Rabagliati ou Seth comme style. Mais non Fermin Solis est espagnol et c'est un auteur qui pourrait être intéressant à l'avenir.

19/03/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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"Des baleines et des puces" raconte deux histoires indépendantes qui semblent se rejoindre dans un épilogue de circonstance beaucoup trop artificiel à mon goût. Cette lecture très légère ne marquera pas les annales de la bande dessinée. C'est quand même assez distrayant pour une lecture de prêt. L'investissement ne vaut pas le coup tant la trame est classique et sans surprise à moins d'être amateur de roman graphique un peu décalé. On retiendra également qu'il s'agit d'un jeune auteur espagnol qui souhaite percer dans ce métier comme tant d'autres ...

13/04/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Cette petite BD est bien construite avec deux récits se recoupant sur une rapide apothéose. Chacune de ces histoires est originale. Les personnages sont assez quelconques mais les moments qu'ils vivent sont particuliers et ont une incidence sur leur vie. Cette BD est l'exemple du roman graphique qui compense un scénario léger par une bonne narration et une sincérité. Il faut se laisser bercer par l'histoire et ne pas en attendre grand chose. Le dessin noir et blanc est simpliste et correct mais sans réelle personnalité. Il donne l'impression de déjà vu. Cette BD est dispensable mais offre un moment de lecture tout en détente.

12/01/2010 (modifier)
Par Manu Temj
Note: 2/5

Voilà un petit opus à la lecture légère, deux chroniques intimistes de la classe moyenne espagnole, avec un brin de folie qui fait l'originalité des récits. Dommage cependant que F. Sollis ne s'éloigne pas plus des sentiers maintenant bien battus par les géniaux Dupuy & Berbérian ou Michel Rabbagliatti, pour ne pas donner ce petit goût de déjà lu...

22/03/2006 (modifier)