Révélations
Une histoire de complot au Vatican qu'un policier anglais cherche à élucider...
Auteurs britanniques Auteurs mexicains Dark Horse Comics Rome Vatican
Amateur d’histoires de complot et fumeur invétéré, Charlie Northern est sans doute l’un des meilleurs détectives de Scotland Yard. Comment aurait-il pu imaginer que la venue impromptue d’un ami allait bouleverser sa vie ? Cet ami, un jeune cardinal, lui annonce la mort mystérieuse d’un haut dignitaire du Vatican, successeur présumé du Pape. Destination : Rome ! Trouvera-t-il des indices au cœur de ces bâtiments réputés pour conserver leurs secrets ? Nul ne sait, mais certaines personnes semblent avoir des choses à cacher…
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Date de parution | 25 Janvier 2006 |
Statut histoire | Série terminée (édition originale en 2 tomes) 3 tomes parus |
Les avis
Un crime ou un suicide au Vatican - Ce tome contient une histoire complète et indépendante de toute autre. Il comprend les 6 épisodes, initialement parus en 2005/2006, écrits par Paul Jenkins, dessinés et encrés par Humberto Ramos, avec une mise en couleurs de Leonardo Olea (avec l'aide d'Edgar Delgado et Edgar Clement pour l'épisode 3). Charlie Northern est un fumeur de 45 ans, inspecteur de police de profession, pour le compte de la préfecture de Londres. Un soir, le cardinal Marcel Leclair toque à sa porte pour requérir son aide. le Vatican a obtenu que Northern parte en mission à Rome pour aider à l'enquête sur la mort suspecte du cardinal William Richleau, retrouvé empalé sur des grilles servant de palissade autour de son immeuble d'habitation. La scène du crime (ou peut-être pire du suicide, pêché réprouvé par l'église) n'a fait l'objet d'aucune photographie, d'aucune protection pour la préserver. Rapidement, Northern est en butte à l'hostilité affichée du Cardinal Toscianni qui ne voit pas pourquoi un étranger a été appelé à la rescousse. Il va bénéficier d'une aide inattendue : celle de Lucille Pelliccia qui travaille pour un cabinet d'audit, ayant pour mission d'inspecter les comptes du Vatican. Dès que le lecteur ouvre ce volume, il constate qu'il s'agit d'un projet qui tenait à cœur de ses auteurs. La narration est dense, et écrite. La voix intérieure de Charlie Northern s'inscrit dans le registre du roman noir, montrant un personnage froid, sans être sclérosé par le cynisme. le lecteur est également frappé par la densité des images. Humberto Ramos a passé beaucoup de temps sur chaque page (pour le découpage) et sur chaque case (pour la densité d'informations visuelles). La première séquence se passe à l'extérieur du Vatican, le lecteur peut en contempler sa silhouette à l'arrière-plan. Il peut se perdre dans la représentation de la pluie qui atteste d'une grande complémentarité entre les dessins et la mise en couleurs. Par la suite, il se sent aux côtés de Northern, dans son petit appartement surchargé de livres. Les couloirs du Vatican sont représentés, avec un grand soin apporté à l'architecture, au pavage, ou au dallage en fonction des pièces. Lorsque Northern prend un café en terrasse, le lecteur peut également apprécier la justesse de la représentation des rues de Rome. Il peut aussi ressentir la fraîcheur et la tranquillité d'une cour intérieure. Ramos fait donc en sorte que ses personnages évoluent dans un environnement réaliste et authentique, sans pour autant que chaque détail devienne une obsession. Leonardo Olea a travaillé de près avec Ramos pour que les couleurs trouvent un juste milieu entre le réalisme, et l'expressionisme, renforçant l'ambiance de chaque séquence, ainsi que les états d'esprit des personnages. Pour les personnages, Humberto Ramos a choisi de les représenter avec une morphologie réaliste, tout en conservant deux exagérations propres aux mangas : des têtes légèrement plus grosses que l'exactitude anatomique, et des yeux aux dimensions également un peu exagérées. Ce parti pris graphique génère un léger décalage, avec des personnages évoquant un peu un dessin animé pour enfants. Ils n'en sont que plus expressifs, mais aussi un peu éloignés du lecteur du fait de ces exagérations. Pour une raison peu lisible, Ramos a également choisi d'inverser les couleurs des yeux des de Charlie Northern : son blanc de l'œil est noir, et son iris est blanc. A priori, ce personnage est un être humain normal, et la lecture ne permet pas de trouver un sens à cette représentation. Les dessins de Ramos permettent donc au lecteur de s'immerger dans l'environnement de cette enquête, tout en créant une légère distanciation avec les personnages, du fait de l'apparence enfantine de leur visage. Sans aller jusqu'à parler d'incohérence visuelle, il en devient difficile de prendre au sérieux le tabagisme de Northern, alors que les images montrent un visage de très jeune adolescent. Ramos et Paul Jenkins racontent donc une enquête menée par un anglais qui arrive un peu comme un chien dans un jeu de quilles, en ménageant le doute sur la réalité des phénomènes surnaturels. le lecteur peut donc choisir à sa guise si ce qu'il y a de pourri au Vatican relève plus de créatures démoniaques, ou de comportements très humains. Jenkins utilise avec parcimonie les inserts de texte permettant au lecteur d'avoir accès au flux de pensée de Charlie Northern qui expose ses doutes, mais aussi son athéisme chevillé au corps (après avoir été un vrai croyant). Les dessins de Ramos étant de nature plus explicite, le lecteur hésite vraiment entre des possessions démoniaques très littérales (et par voie de conséquence, un culte satanique au sein même du Vatican), ou des individus aux convictions étranges s'étant persuadés de l'existence de démons (par le biais de rituels eux aussi très théâtraux). Sous réserve de supporter cette dichotomie bien / mal très basique, et ce postulat peu nuancé d'une secte démoniaque au siège même de la papauté, le lecteur prend plaisir à voir Charlie Northern se débattre avec la recherche d'indices (ayant été saccagés), avec des interrogatoires menant à des impasses, et avec un jeu de chat et de la souris avec le cardinal Toscianni. Même avec des réserves, la qualité de la narration fait qu'il se laisse entraîner dans cette ambiance poisseuse, et dans ces non-dits inquiétants. Sans dévoiler le fin mot de l'histoire, Jenkins se montre plus fin que prévu, en restant cohérent avec son postulat de départ. Finalement ce récit constitue un bon divertissement, malgré ses limites. Les dessins permettent de se projeter dans chaque lieu, et de se tenir à côté des personnages. Les dialogues et les inserts de texte fournissent un point de vue adulte, avec quelques réflexions dépassant les stéréotypes propres à ce type d'enquête sur fond de complot au Vatican. La narration empêche de prendre le récit complètement au sérieux du fait de la représentation cédant au jeunisme pour les visages, et du postulat trop gros d'un culte satanique au Vatican (même si le scénario atténue ce dernier point dans son dernier mouvement).
Quelle déception que cette BD ! Je l'avais achetée d'occasion, attiré par les très belles couvertures sous forme de mosaïques aux couleurs chatoyantes et par le dessin plutôt original. Ma lecture commençait plutôt bien avec ce détective haut en couleur et cette enquête autour de la mort d'un cardinal promis à devenir pape. J'avais envie d'en savoir plus... Et puis au fil des pages, l'histoire avance peu, les ritournelles du détective commencent à nous agacer (mention spéciale à l'échange avec la journaliste page 31 du tome 1 ou le "au fait je l'avais baisée avant" très dispensable page 48 du tome 2...) et on sent venir la déception à mesure que toutes les 5 pages, les personnages rappellent au héros qu'il est au cœur de quelque chose d'énorme qui le dépasse. Cette dernière se confirme dans un tome 2 qui avance également très lentement et se termine par une chute finale, qui si elle reste inattendue, relève de la supercherie. On se dit finalement, tout ça pour ça... Heureusement, l'histoire est (un peu) sauvée par l'esthétique de ce diptyque dont j'ai plutôt apprécié le dessin très orienté comics et relativement novateur avec ces personnages aux yeux hypertrophiés et parfois aux couleurs N&B inversées. Le format des pages, plus court qu'une BD classique est également à noter. Un petit 2,5 ramené à 2 au regard de l'impression général de déception que j'ai gardée après avoir refermé le tome 2. Histoire - Originalité : 3/10 Dessin - Mise en couleurs : 7/10 NOTE GLOBALE : 10/20
Grand fan et collectionneur de BD, je regarde régulièrement les avis sur ce site et finalement une BD m'a donné envie de poster, de manière positive. A la base un album que j'avais vu dans les bacs mais qui ne m'avais pas attiré, j'étais passé à côté. A la lecture, que du plaisir, un dessin pas forcément conventionnel mais très efficace, un personnage plein d'humour et de génie policier, une intrigue bien ficelée, des rebondissements,... Bref, sans doute la meilleure BD que j'ai lue cette année
Je parcours depuis longtemps ce forum sans participer, mais cette série me force à donner mon premier avis. Je tiens à dire que le dessin m'a littéralement scotché. Vraiment bluffé par cet auteur Mexicain qui semble venir de l'univers Comics. Ce graphisme fais du bien à la production actuelle, surtout chez soleil qui à tendance à un peu trop exploiter l'univers Lanfeust. En tout cas félicitations au dessinateur. Je pense que sa production future est à suivre. Pour moi, il est de la trempe des Guarnido, Gibrat, loisel et Marini. Très bonne surprise ce premier tome. J'attends de lire le second tome pour finaliser ma critique. Par contre, un 0 pointé à Soleil qui a cru bon de rééditer cette série en 3 tomes. quelle désagréable sensation d'acheter ce "faux" troisième tome. J'ai connu l'éditeur un peu plus inspiré !! Achat conseillé en première édition (2 tomes)
Oh, pitain, comme c’est zoliii. On en prend plein la tronche, c’est indéniable. Même si c’est limite trop spectaculaire, j’ai vraiment adoré, surtout les gueules et leurs petites billes noires en guise d’yeux. Rien à redire, ça pète. Niveau scénar, je pense un peu l’inverse des autres ; j’ai bien aimé la fin. Mais suite à celle-ci, je me suis dis que toute cette enquête que j’avais déjà trouvée bien longue, n’avait finalement servi à rien du tout. Un max de passages sont finalement complètement inutiles et parfois même difficilement compréhensibles. C’était peut-être dû a une mauvaise traduction mais certains dialogues qui s’annonçaient pourtant très simples, m’ont paru vraiment confus. Et finalement, moi, quand j’ai passé du temps à lire un truc qui au bout du compte, n’était qu’une arborescence de fausses pistes qui n’ont mené nulle part, ça m’énerve.
Je dirais que ces révélations sonnent un petit peu creux au final. Ce qui m'a le plus heurté, c'est le dessin des différents personnages. On dirait qu'ils sortent d'un jeu vidéo genre "Super Mario" alors que le sujet traité ainsi que le ton de l'histoire est plutôt grave ce qui crée un parfait décalage. Nous sommes en effet plongés en plein polar dans la cité du Vatican autour d'un meurtre d'un cardinal. L'histoire empruntant aux poncifs du genre n'a rien d'original mais cela reste très efficace. On a l'impression qu'il s'agit plutôt ici d'un subtil jeu de chat et de souris dans les arcanes du pouvoir du Vatican à la veille de la mort du Pape. Pourtant, je dois dire que le découpage des scènes ainsi que la progression du scénario est plutôt efficace. Par ailleurs, nous avons un héros qui a perdu la foi et qui tient tête merveilleusement malgré des évènnements qui se précipitent en cascade au second tome. Malgré les défauts subtantiels de ce récit, j'ai quand même très bien apprécié car cet objet est unique en son genre grâce à de savoureux dialogues et d'une certaine ambiance.
Une BD qui m’aura vraiment enthousiasmé par son dessin. Sans aucun doute un des meilleurs, voire même le meilleur graphisme que j’ai vu depuis longtemps ! Ce n’est pas forcement mis en valeur par la page de la galerie d’images, mais le dessin de cette BD est absolument merveilleux. Le trait et la mise en couleur sont vraiment complémentaires, le résultat est splendide. J’ai pris le temps pour la lire cette BD, j’ai contemplé chaque page. Et, vraiment, ça en jette pleins les yeux, surtout pour les dessins qui couvrent une page entière. En plus quand l’histoire vaut le coup, on est pas loin de la BD culte. En effet, Charlie Northern nous emmène au Vatican pour enquêter sur la mort d’un important cardinal. Ce flic est plutôt attachant, j’ai particulièrement aimé son humour tranchant, j’ai franchement bien rigolé avec certaines de ces remarques. L’intrigue n’est pas extraordinaire, pas de multiples rebondissements, et d’ailleurs l’enquête avance calmement. Mais ce rythme assez lent est plutôt agréable, en tout cas il m’a vraiment permis de profiter des images. Oui mais alors pourquoi pas 5/5 ? La faute à une fin ratée, que j’ai trouvé vraiment nulle et indigne des 115 premières pages !
Le dessin peut paraître un peu surprenant au départ. Il faut dire que je n'aurais peut-être pas acheté cette BD sans qu'on me l'ait conseillé. Ceci dit, une fois dedans, l'intrigue est très sympa et finalement les dessins rajoutent du piment et parfois un peu d'humour à l'histoire. Certaines pages sont très belles esthétiquement parlant. Une très bonne BD de mon point de vue !
La mode est aux polars théologiques. Soit. A la base j'aime bien. Alors quand j'ai aperçu en magasin une belle couverture, avec des jolis dessins à l'intérieur, qui parle de Dieu, j'ai été comblé, et n'ai pas hésité une seconde en sortant ma carte bleue... Et je n'ai pas été déçu... Un premier tome somptueux de ce dessinateur que je ne connaissais pas alors, bien épaulé par de bonnes couleurs, une histoire classique mais qui fonctionnait très bien... bref une réussite... j'attendais avec impatience la suite. Mais là, ce fut le drame. Des dessins toujours très bons, mais autant le dire tout de suite, 50 pages qui ne servent à rien. Les auteurs auraient pu insérer la chute de l'album (à partir du dialogue entre le cardinal et notre inspecteur) à la fin du premier tome. Cela nous aurait évité de payer deux fois. Qu'apprend-t-on sur ces fameuses 50 pages? Rien. Si ce n'est que le héros ne comprend rien et nous non plus... Les meurtres continuent, des cérémonies ont lieu au Vatican à la barbe de tout le monde, et ce cher cardinal est toujours le suspect numéro un (impossible que ce ne soit pas lui...). Mais comment va s'en sortir le héros? (et les auteurs par la même occasion?) Hé bien, comme dans un nanar au cinéma. Par une pirouette à 3 euros... Résultat, cette série est passée du stade de très très bonne à très très... bancale. Une note de 3 se justifie, car je trouvais le 2 sévère. J'ai malgré tout passé un bon moment de lecture...
Je dirais même plus : bof, bof, bof... Je ne mets pas 1/5 car les dessins sont très beaux, très originaux et les couleurs sont surprenantes. Ce que je n'ai pas du tout aimé, c'est l'histoire : enquête policière dans le Vatican qui tourne (mal) en un imbroglio mystique dans les dernières pages... bof, bof, bof. En plus, je ne sais pas si c'est lié à la traduction, mais je me suis souvent heurté aux dialogues : manque de fluidité, de continuité. Même l'enchaînement de certaines cases me laissait dans le doute. Je ne comprenais pas ce qui se passait et je déteste ça... Bref, à lire pour les dessins, s'il vous passe sous la main mais sans plus.
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