Quimby the Mouse
Une série d’expérimentations graphiques dans un style rétro. D'après les mots de l'auteur lui-même, vous trouverez dans ce livre : -des compositions bancales -des métaphores maladroites -des sujets incongrus
Les petits éditeurs indépendants Les Rongeurs OuBaPo
Cette luxueuse collection de planches signées par l’auteur de "Jimmy Corrigan" met notamment en scène des petites souris et des petits chats qui ne sont pas sans rappeler des personnages de vieux cartoons des années 30 comme les premières aventures de Mickey Mouse ou Félix le Chat. En noir et blanc et en couleurs, Chris Ware propose également des fausses pubs, un flip book à monter soi-même ou un petit théâtre à découper. A noter également, quelques planches inédites de Jimmy Corrigan.
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Date de parution | Octobre 2005 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
C'est plus un livre pour ceux qui veulent compléter l'univers de Chris Ware, comprendre d'où viennent certains de ses personnages, voire son style narratif se mettre en place, ses expérimentations, etc. Ça peut sûrement plaire aussi à ceux qui s'intéressent à la BD en tant que médium artistique ou expérimental. Après pour les amateurs de BD traditionnelle, les histoires sont creuses, il n'y a pas de continuité, c'est fatigant à lire... À des années-lumière du fabuleux Jimmy Corrigan, mais il faut bien commencer quelque part.
Warning : Masterpiece ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet ouvrage et je ne pense pas que Chris Ware ait la prétention de faire ressentir au lecteur que son travail soit réservé à une classe intello-expérimentalo-artistique. Je trouve son oeuvre originale, esthétique (c'est un objet plus qu'un simple livre) et les planches sont détaillées d'une précision chirurgicale. En plus de cela, je trouve Quimby super drôle et attachant. C'est mon deuxième achat dans la collection Chris ware apès ACME et franchement je suis littéralement tombé sous le charme. A lire et relire...
Ouais, franchement pas terrible, et à des années lumières de Jimmy Corrigan, du même auteur. Contrairement à cette dernière, Quimby the Mouse n’est pas une histoire complète, mais une collection de petits strips mettant en scène… une souris. Chris Ware innove, et la plupart des histoires flirtent avec l’OuBaPo : des 10aines de cases minuscules, des pages à tourner dans tous les sens, des flèches indiquant le sens de lecture… Original, mais un peu pénible, tourner une BD grand format dans tous les sens est un peu casse-pieds, et certaines cases sont vraiment trop petites et indéchiffrables. Comme en plus les histoires sont pour la plupart banales et pas touchantes pour un sou, je dois avouer que je ne retiens pas grand-chose de positif de ma lecture. Certaines histoires m’ont vaguement fait sourire, mais dans l’ensemble je me suis diablement ennuyé.
« Quimby the mouse » ou les drôles aventures d’une souris, entrecoupées de publicités, de petites annonces, de fac-similés de journaux, de plans de montage improbables, et de tranches de vie d’un certain Jimmy Corrigan (j’avoue que ce sont ces planches qui m’ont le plus touché). Lire ce livre relève parfois de l’acrobatie (il faut le tourner dans tout les sens) et de l’ophtalmologie (essayez de lire les petites lettres sur des planches entières et vous verrez). Chris Ware possède un sens de la narration assez éclaté tout de même (On s’en est rendu compte avec le fabuleux Jimmy Corrigan) mais il laisse exploser là son scénario (et encore est-ce un scénario) à un tel point que cela devient totalement délirant , donc hermétique pour le lecteur. Cependant, le thème dominant (l’amour pour sa mère et pour ses grands-parents) est illustré de manière originale : un monologue sous forme de dialogues (c'est bizarre mais il l'a fait) dans un comics de superhéros, et des scènes de dialogues sans que l’on voit les personnages sur plusieurs pages. Un Ovni donc dans le monde de la bd. Mais une lecture souvent difficile, qui n'arrive pas à me convaincre totalement. Une déception donc sur ce qui est de prime abord un superbe objet éditorial. (l'Association a fait là, un travail remarquable) Mais c'est un peu juste pour en faire un livre intéressant.
Voilà la BD la plus pénible à lire que j’ai jamais eue entre les mains. Soit un lourd album qu’il faut tourner dans tous les sens parce que les planches sont tantôt horizontales, tantôt verticales, de grandes planches couvertes de BD microscopiques sur lesquelles il faut se pencher pour déchiffrer laborieusement les dessins et textes, tout ça pour la modique somme de 33 euros, soit 4 albums normaux et potentiellement plus agréables à lire. Ah oui mais 4 tomes d’Astérix de la bonne époque, sur votre table de salon ça fait moins classe qu’une BD intello-expérimentalo-artistique de Chris Ware, c’est sûr. "Quimby the Mouse", c’est pas tellement un album à lire (à moins d’être maso) qu’à posséder pour épater la galerie, genre "je ne suis pas qu’un vulgaire lecteur de bédé, je suis un Amateur de Bande Dessinée d’Auteur, moi". Si le contenu était réellement plaisant, intéressant… mais franchement, non. Outre le fait que c’est très fastidieux à lire (aaaaaille, mes yeux !), j’ai trouvé ça assez ennuyeux. Je n’ai pas trouvé ça drôle, intéressant, touchant, beau ou quoi que ce soit. Je ne suis pas contre les expérimentations graphiques, d'ailleurs rien que dans Jimmy Corrigan du même auteur, ça fonctionne très bien parce que c'est intégré à une HISTOIRE, mais là je trouve qu’on est vraiment dans l’expérimentation pure et dure ; à la différence d’un Lécroart qui utilise l'expérimentation OuBaPienne comme un outil pour raconter des histoires tordues, Ware case des histoires sans intérêt sur des planches de BD minuscules et illisibles découpée en 850.000 cases, ou pour faire des pastiches pas drôles de Mickey, ou de l'extrait de "Roman Graphique intimiste, mais avec une souris dedans"… Rapidement, cette accumulation de milliards de pavés de textes imprimés en corps 3, de petites souris, de rectangles, de carrés, de flèches amène au bord de la nausée. Bref, j’en reviens à ce mot : pleine de vraie prétention derrière sa fausse modestie, "Quimby the Mouse" est un album PENIBLE. Il y a quelques planches à sauver dans le lot, mais peu. Je suppose que ça peut intéresser les étudiants en arts graphiques abonnés à la revue Etapes ou les personnes qui ont des loupes à la place des yeux, mais je suggère fortement aux non-mutants et non-masochistes d’éviter ce bouquin.
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