Anibal Cinq
Les folles aventures d'un Cyborg en rut :-)
Consensus sur une BD Georges Bess Jodorowsky Le sexe (pour de rire) Les momies Robots Science-Fiction (pour de rire)
Anibal Cinq est un cyborg, mi-homme, mi-robot. Entre James Bond et la Guerre des Etoiles, des albums où les jolies filles aiment les androides qui le leur rendent bien. .
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Septembre 1990 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Un héros viril embarqué dans des opérations visant à lutter contre des méchants, sérial tombeur de toutes les femmes sexy et peu farouches qu’il attire comme un aimant, qui se sort miraculeusement de situations compliquées, après moult échanges de rafales et de coups, cela ne vous rappelle rien ? Eh bien si, notre cyborg de héros est bien une sorte de James Bond de l’espace, avec tous les attributs du modèle (voir la description de ses super gadgets dans le premier tome par exemple). L’effet comique est accentué par plein de détails (comme les types qui se chamaillent à propos du coût des opérations dans lesquelles est engagé notre cyborg de héros). Mais voilà, Jodorowsky (qui s’abstient ici de placer ses habituels délires poético-mystiques) a grossi le trait, exagéré les situations – que ce soit les combats, ou les nanas, aux poitrines opulentes, qui entourent souvent notre héros. Du délire SF érotique bien déjanté, une sorte de défouloir plutôt réussi, en tout cas il m’a bien fait marrer. Quant au dessin de Bess, il est loin de ce que je connaissais de lui (sur le Le Lama blanc ou Juan Solo, pour reprendre deux autres collaborations avec Jodo). Parfois proche de Moebius pour certains dessins et pour la colorisation (très typée !) : une sorte d’école des Humanos de l’époque, sans doute, à force de se côtoyer. En tout cas cette série – relativement méconnue – mérite un petit détour, car je la trouve rafraichissante et agréable à lire.
Une série qui ne se prend pas trop au sérieux et c'est tant mieux parce que Jodorowsky a tendance à m'ennuyer lorsqu'il rentre dans son délire mystique. C'est un mélange de science-fiction, d'humour et d'érotisme. L'humour fonctionne bien quoique j'ai surtout souri durant ma lecture. Les personnages sont assez attachants et il n'y a que deux tomes donc cela s’arrête avant que les auteurs étirent la sauce. Le coté érotisme est clairement rempli de fantasmes masculins avec toutes ces femmes nues qui tombent souvent amoureuses du héros. Je ne suis pas certain que plusieurs lectrices risquent d'apprécier comment sont traitées les femmes dans cette série, surtout avec le personnage de la lesbienne misandre.
J'ai eu l'occasion de lire ces 2 albums peu connus parus chez les Humanos en 1990 et 92, je ne m'attendais pas du tout au résultat, rien qu'en feuilletant au préalable, je sentais que ça pouvait être amusant, mais ça a littéralement dépassé mon espérance. Ce cyborg à la force colossale conçu par un vieux savant est un personnage très étonnant et très réjouissant, sorte de James Bond des étoiles dont la plupart des ennemis sont des femmes ; efficace sur les champs de bataille, il est aussi un grand amateur de filles, et il sait y faire pour les satisfaire sexuellement. C'est là que c'est drôle, et surtout complètement délirant, c'est un habile mélange de SF, d'érotisme, de fights destroy et d'humour au second degré. Jodorowsky lance cette Bd peu avant La Caste des Méta-barons, à un moment où il n'a pas encore d'idées trop métaphysiques et qu'il sait manier la fantaisie débridée en détournant les codes du space opera en les passant au tamis de l'humour et de l'érotisme joyeux. Les exploits virils de son héros sont un vecteur de rire bien barré dans une parodie poilante de science-fiction. Le dessin est très plaisant, assez inspiré de ce que faisait Moebius à la même époque, avec de jolis contours et un trait fin très séduisant ; je connaissais mal Bess, n'ayant pas lu Le Lama blanc ou ses autres bandes, et je trouve que ça colle parfaitement au ton parodique et pas sérieux imposé par Jodo. Une bonne lecture de détente.
L'air de rien, les aventures de notre cyborg datent de plus de 40 ans !.. Anibal 5 ?… une sorte de super-héros ; mélange d'Amérique latine et d'inspecteur gadget à l'américaine. Ce "personnage" est littéralement truffé de gadgets : son sexe est un lance-flammes, ses yeux sont des caméras, ses bras des mitrailleuses, etc… Et suivant l'inspiration de ses auteurs, le corps d'Anibal recèlera bien d'autres secrets… Il en faut, car Anibal est considéré comme l'arme absolue créée pour combattre les ennemis de l'humanité. J'admets que c'est assez délirant. Je me suis bien marré à la lecture de ses combats contre des zombies, des momies, animaux et autres monstres… Marrant aussi : après sa parution dans 7 comic books, Anibal 5 "s'endormira" pendant 24 ans avant d'être de nouveau "réveillé" par Jodorowsky et Bess. Si c'est encore bien bon, il n'y a plus eu -pour moi- un plaisir de découverte ; ce même si Anibal a fait l'objet d'une nouvelle "mouture" graphique. Anibal 5 ?… une bonne série qui ne se prend vraiment pas au sérieux. Et c'est tant mieux...
Les délires de Bess et Jodorowsky à l'époque où ce dernier ne se prenait pas au sérieux et savait faire preuve d'un véritable humour. Le dessin de Bess me plaît beaucoup. Il me fait d'ailleurs pas mal penser à celui de Moebius ici : ça ressemble bougrement à l'Incal parfois et ce n'est pas pour me déplaire. Et puis ses dessins de corps humains, surtout féminins, sont loin d'être désagréables (même si assez similaires les unes des autres : taille et mensurations mannequin, avec des seins en plus) et ça tombe bien vu l'un des thèmes principaux de cette BD. Car en effet, une partie de ce délire imaginé par Jodo repose sur une bonne "cargaison" de femmes à poil. Ce n'est pas vraiment de l'érotisme (quoiqu'il s'en dégage une certaine sensualité) : c'est vraiment du délire mélangeant allègrement action, SF et humour. Les histoires sont de vrais prétextes : il ne faut pas chercher là un scénario complexe et innovant. Anibal 5 est un super-cyborg agent secret doté de pulsions sexuelles affirmées, ce qui l'arrange bien puisque ses ennemis sont bien souvent des femmes aux seins nus, et voilà à peu près toute l'histoire. Alors c'est pas toujours fin, les femmes tombent vite amoureuses d'Anibal ou alors c'est l'inverse qui a lieu, et puis tout finit la plupart du temps en explosions en tous sens. Mais j'avoue avoir lu ça sans déplaisir ni ennui (sauf peut-être sur le dossier 4 du tome 2 qui m'a un peu lassé) et surtout j'ai carrément rigolé à certains moments (Ah ! Le passage du viol par le tigre dans le tome 2 !! :) ). Bref, une curiosité pour voir comment notre habituel métaphysico-Jodorowsky part en délire sur un scénario SF-érotique.
Cyborg musclé et femmes ravissantes autour de cette spatio-comédie burlesque. Jodorowsky a toujours la flamme scénaristique avec des idées toutes aussi diverses qu'innatendues. Cette aventure est originale et bien menée. Je mettrais plus volontier 3,5/5 mais ça n'existe pas :)
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site