Aberzen
Au fond de sa mine, en compagnie de ses mineurs, Hotis découvre un énorme oeuf. A peine a t-il le temps de se demander si cela a un rapport quelconque avec les éprouvants cauchemars qui l'assaillent chaque nuit, qu'une horde de monstres apparaît et entreprend de découper ses copains de toujours en pièces.
D'un monde à l'autre La BD au féminin Lanfeust Mag Voyages dans le temps
Au fond de sa mine, en compagnie de ses mineurs, Hotis découvre un énorme oeuf. A peine a t-il le temps de se demander si cela a un rapport quelconque avec les éprouvants cauchemars qui l'assaillent chaque nuit, qu'une horde de monstres apparaît et entreprend de découper ses copains de toujours en pièces. A des milliers de kilomètres de là, sur un autre monde, une petite troupe d'aventuriers hétéroclites et badins se rend à un mystérieux rendez-vous pour accueillir leur nouveau membre qui va arriver. Hotis, comme ses amis mineurs, ne survivra qu'un court instant aux monstres. Ca tombe bien, car pour parer à une funeste menace, le mieux, quelques fois, est de commencer par mourir...
Scénario | |
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | Septembre 2001 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
A la vue des différentes notes, nous avons là une série qui divise. Je la connais depuis son origine, et si je l’appréciais bien à son début, la suite a eu raison de moi. Je me rangerai donc à la moyenne générale. L’univers mis en place est plutôt sympatoche dans le genre Fantasy, en tout cas bien dépaysant avec ce(s) monde(s) d’ours. La partie graphique à première vue est agréable, un trait fin et des couleurs réussies. Mais alors qu’est-ce qui s’est passé ? Je n’ai tout simplement pas aimé la narration proposée par l’auteur, que j’ai trouvé lourde et embrouillée. Ça m’a petit à petit complètement fait sortir de ma lecture, le plaisir n’y était plus. Une intrigue trop alambiquée et qui finit de se prendre un peu les pieds dans le tapis. J’aime bien où l’auteur veut nous emmener mais trop de choses m’ont échappé, les clés de compréhension sont loin d’être évidentes. J’aime la complexité mais ici, ça manque clairement de fluidité et de simplicité pour convaincre. Dommage.
J'adore le dessin. C'est un plaisir au regard, presque aussi fort que celui ressenti pour Moebius. L'aventure n'est pas facile d'accès quand, petit à petit, elle nous mène vers un questionnement sur après la mort... Un sujet grave en fait, qui peut repousser certains, même si naïvement on ne s'y attend pas avec des personnages animaliers qui nous rapprochent de l'enfance.
Je suis circonspect… En fait, j’ai vraiment eu du mal à suivre cette aventure. Et ceci est dû à deux raisons majeures. Tout d’abord, la structure même du récit n’apporte pas vraiment de clarté. Des éléments arrivent d’une manière désordonnée, comme s’ils étaient improvisés au fur et à mesure et en fonction des besoins du récit. Ensuite, la narration, très travaillée, alourdit la lecture. Plutôt qu’opter pour un style simple, direct, le scénariste multiplie les tournures de phrases complexes, les expressions nébuleuses et il m’a fallu rester concentré durant toute la longueur du récit pour comprendre les propos des protagonistes (et surtout où ils voulaient en venir). Ajoutez à cela que, malgré un style sympathique assez direct, lisible et lumineux de prime abord, l'auteur m’a tout de même gratifié de certaines cases où je ne comprends tout simplement pas ce qu’il a cherché à représenter et vous comprendrez mon désarroi. Pourtant, il y a de bonnes idées dans ce récit, et le groupe des personnages principaux est intéressant et ne manque pas de charisme. Une plus grande clarté dans le synopsis et des planches plus aérées m’auraient rendu la série vraiment passionnante. Mais là, ce que j’en retiens, c’est surtout le côté confus et pénible à suivre. Dommage…
Aberzen. Derrière ce titre mystérieux se cache une série toute aussi mystérieuse et au scénario... mystérieux ! C'est bien simple, je n'ai toujours compris la moitié de la BD et je suis assez perplexe sur la clarté du récit et de l'histoire. Pour faire simple, une sorte d'ours meurt, puis se retrouve dans un autre univers avec un clan de morts. Mais grâce à une pierre il ressuscite et envoie les autres morts avec lui dans un autre univers. Sachant que des sortes d'insectes tuent les vivants pour les transformer en insecte mais qu'ils rêvent de devenir des insectes vivants. En gros, c'est du n'importe quoi. Sous prétexte de faire un message philosophique sur la vie et la mort, on se retrouve dans une sorte de pot pourri mélangeant allégrement la fantasy, la magie et le conte philosophique. L'action est relativement présente mais n'apporte rien au récit qui se suit difficilement. Les combats sont souvent pareils et peu intéressants. Les insectes en question étant forts mais craignant la lumière se battent tout de même en plein jour, pas l'idéal. Mais bon on peut passer outre cette légère erreur. Les dessins restent corrects avec des hommes animaux et une humaine. Les décors sont sympathiques mais sans plus, on a déjà vu mieux. Par contre les scènes d'action sont bien lisibles et le trait devient assez nerveux, ce qui est un plus. La fin par contre tombe comme un cheveu sur la soupe et on n'y croit pas trop. Avec une histoire de voyage dans le temps et de boucle temporelle. Des sortes d'orques avec des monstres de boue arrivent à point nommé et sauvent tout le monde. Pas génial génial tout ça... Du coup Aberzen se retrouve être une série complexe, longue et qui ressemble davantage à une masturbation intellectuelle qu'à une détente tranquille. Je conseille pour ceux qui aiment les séries philosophiques et complexe.
Après un bon début, cette série originale se perd dans les méandres d'un scénario improbable et un peu décousu. Trop de personnages secondaires, trop d'événements dont on ne mesure pas la portée, trop de dialogues inutiles... La confusion survient réellement à partir du second tome qui multiplie singulièrement les zones d'ombre. C'est réellement dommage car j'ai senti beaucoup de potentiel dans cette série avec une bonne idée de départ. Le dessin m'est apparu plutôt agréable. Le choix de placer des ours à la place d'êtres humains au centre de l'histoire de cette planète était également très audacieux même si le procédé n'est pas nouveau. La couverture du premier tome pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un album destiné aux enfants. Il n'en est rien... Je pense qu'il y a un réel manque de réponse au niveau du scénario. Certes, l'auteur va répondre à certaines de nos interrogations dans le 4ème et dernier volet. Cependant, il n'a pas su maintenir la flamme. Beaucoup de lecteurs seront vite découragés. Je les comprends car la lecture d'une bd ne doit pas être une prise de tête mais un plaisir de lecture. Quand on termine avec un mal de crâne, ce n'est pas très réjouissant !
J'ai découvert cette série récemment grâce à l'opération de promotion des Editions Soleil avec leurs tome 1 à 3€. Et j'ai été vraiment agréablement surpris. D'une, j'aime bien le dessin et la colorisation. Mais surtout le scénario me plait beaucoup. Il y a une énorme part de mystère (moi qui ai du mal à sortir de ma période Andréas, ça m'arrange bien) et l'histoire se complexifie de tome en tome, ajoutant plus de profondeur et d'interêt à mes yeux. A la fin du tome 3, beaucoup de choses se sont expliquées depuis le début, mais il reste encore une énorme part de mystère toujours grandissante. Si j'avais quelques reproches à faire, ils viendraient : - du dessin qui n'est pas toujours parfait (notamment le corps de l'unique femme humaine de l'histoire). - de la confusion que certains dessins et "choix de races" entrainent : il semble exister une planète des ours bruns et une des ours bleus (n'ayant pas vu de différence physique flagrante entre les deux races à part la couleur, je me suis cru dans le tome 2 sur la même planète que sur le tome 1). Je me demande également encore si les monstres de la mine du tome 1 sont de la même race que les "colonisateurs" dont on parle ensuite... Le tome 3, tout comme le tome 2, nous permet dès le départ de découvrir de nouveaux personnages et approfondit encore les fondations du scénario de cette histoire. Au mystère déjà compliqué des morts et réincarnations, des colonisations de planètes mutliples et autres mutations en monstres insectoïdes, s'ajoute une histoire de paradoxe temporel qui ne fait encore qu'aggrandir la part d'inconnu et attiser la curiosité de lecteurs tels que moi. En résumé, voilà une série dont j'attends la suite avec impatience. Après lecture du 4e et dernier tome, je continue à avoir beaucoup d'affection pour cette série. La fin pourrait cependant paraitre un peu décevante, embrouillée par trop de personnages et un peu paradoxale si on y réfléchit (la conséquence ayant entrainé la cause). J'aime cependant bien et je conseille toujours la lecture de cette série aux amateurs de SF, de fantasy et d'intrigues complexes et innovantes.
Cette BD est dans l'ensemble décevante et frustrante... Parce que le premier tome était très bon, très prometteur, mais que chaque nouveau tome est un peu moins bon que son précédent jusqu'à, hélas, une fin très incomplète. Parce qu'on sent que l'auteur tient une bonne histoire, mais que tout au long des 4 albums les enjeux restent flous et que l'auteur préfère s'attarder sur l'anecdotique et oublie de développer l'essentiel. Parce que les personnages, et le monde dans son ensemble, sont très réussis graphiquement, mais qu'à cause du traitement lourd de l'intrigue il ne s'en dégage rien, et que de grosses confusions s'instaurent, notamment entre les différents mondes. Parce que finalement, au bout de 4 tomes, on ne s'est jamais attaché aux personnages. Parce que des tas de questions restent en suspens à la fin, que des tas de pistes lancées ça et là ne sont pas exploitées, et que le retournement de situation final est complètement parachuté. Malgré tout, cette série sort du lot par la qualité et l'originalité de son graphisme, et l'inventivité de son scénario. Le tout mal exploité, hélas !
J'aime pas... Je ne sais pas comment l'expliquer mais je n'aime pas... Pourtant en général j'aime bien les romans animaliers... Mais là je bloque... Je n'ai pas pu aller au delà du premier tome... Les dessins ne me plaisent pas, les couleurs sont fadasses, les décors archi pauvres... L'histoire pas attrayante... Non franchement j'aime pas... Parfois il n'y a pas d'explication...
Le dessin est assez bien mais on a du mal après 3 tomes à savoir où on va... On bascule de l'humour à la quête plus sérieuse, bref, les personnages n'ont pas de relief et surtout, on n'arrive pas à s'attacher à eux, ce qui est plutôt négatif...
Le début m’avait pas mal intéressé. Cette histoire de mineurs ours qui tombent sur un lieu sacré, protégé par des créatures épouvantables, avait de quoi exciter ma curiosité. Puis le récit bascule dans le transfert/renaissance dans un autre monde, avec « réunion » d’êtres dissemblables. Et avant que l’on comprenne bien ce qui se passe, on rebascule encore, et la multiplication des personnages embrouille quelque peu le récit. Et au bout de 3 tomes, on ne comprend pas vraiment où N’Guessan veut en venir. S’agit-il d’un récit initiatique ? D’une quête christique dont Aberzen serait le centre ? Jusqu’alors, Aberzen n’a pas servi à grand-chose… Cela va-t-il durer longtemps ? Soyons honnêtes, le dessin est loin d’être désagréable, bien qu’un peu bâclé par moments. Attendons de voir la suite…
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