Paradis
Des récits d'une profondeur et d'un fulgurance surprenantes, qui se déroulent dans le bassin minier de Chikuhô, région de l'île de Kyûshû et pays natal de l'auteur, l'une des figures historiques du genre gekiga (manga "expressioniste").
Garo (Editeur Seirindo) Gekiga Les petits éditeurs indépendants
La misère d'une mine est universelle, et nul doute que les mines lorraines, anglaises ou silésiennes connaissent aussi ces personnages rêvant de soleil et finissant pas se contenter de la chaleur de la lune. 7 histoires dans un album de près de 190 pages.
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Date de parution | Mars 2006 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Là ça doit être un problème de culture, je ne vois pas d'autre explication. Tout m'a déplu dans "Paradis". Le sujet, la narration, le dessin. En effet, raconter le quotidien d'une population plus ou moins délaissée dans un bassin minier, ça pourrait être intéressant, d'autant plus que l'auteur est originaire dudit bassin minier. Mais encore faudrait-il trouver un angle intéressant. Là on a des tranches de vie où il ne se passe strictement rien. A peine une fille à poil passe-t-elle de temps en temps (pour attirer le chaland ?). La narration, en plus d'être fade, est carrément confuse. On ne comprend pas trop ce qu'il se passe lors de certains passages, et du coup on perd très vite le fil. Le dessin d'Abe est, quant à lui, assez moche. Très enfantin, irrégulier, ne respectant que peu les perspectives et les proportions, on ne peut pas dire qu'il soit attirant. Bref, ce fut une lecture difficile, et je ne recommande sa lecture qu'à ceux que le sujet est susceptible d'intéresser, et encore, s'ils aiment les dessins enfantins.
Paradis est le premier Gekiga que je lis et ce n’est vraiment pas une bonne surprise pour moi. Ca commence mal dès le début car je n’aime pas du tout le dessin. Je le trouve tout simplement moche, hésitant, amateur, mauvais. Les personnages sont physiquement rebutants, l’encrage est laid, le noir et blanc très mal exploité, bref je n’aime pas du tout. Quant aux sept histoires que contiennent ce petit recueil, elles m’ont presque autant rebuté que le dessin. Récits intimistes dont le thème est en principe la vie quotidienne une région minière du Japon, je ne trouve là que des récits noirs et glauques, avec des personnages peut-être authentiques mais déplaisants à suivre. Ce sont soit des histoires complètement ennuyeuses et qui m’ont vraiment paru sans intérêt, soit des histoires tout simplement glauques. Et le fameux thème de « la région minière qui ressemble à toutes les régions minières du monde », il est à peine visible et presque pas traité, si ce n’est qu’on sait qu’untel ou untel travaille dans la mine, et encore pas dans toutes les histoires. Ce qui n’arrange rien, la narration m’a paru mauvaise et confuse. J’ai eu du mal à comprendre ce qui était raconté pour certains passages. A la base, je ne suis pas vraiment amateur de récits du quotidien encore moins quand ils sont noirs, mais quand en plus l’histoire est difficile à suivre, quand l’intérêt est nul pour moi et quand le tout me paraît à la fois moche et glauque, je dis non. Il y a, à mes yeux, sans doute beaucoup mieux à lire et à traduire en matière de manga d’auteur.
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