Secrets bancaires
Depuis la faillite de son entreprise, Jacques Colpin est criblé de dettes. Il ne lui reste qu'un seul et unique espoir : obtenir un prêt pour le projet hôtelier qu'il rêve de monter en Croatie, pays de sa femme Ivana.
Thrillers financiers
Alors qu'on vient une nouvelle fois de lui refuser l'emprunt qu'il demandait, c'est d'un ami d'enfance, Franco Bucci, que viendra la solution. Franco présente à Jacques des investisseurs privés disposés à lui prêter l'argent en échange de quelques services. Mais Jacques aurait mieux fait de réfléchir à deux fois avant d'accepter un cadeau trop beau pour être inoffensif !
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Date de parution | Mars 2006 |
Statut histoire | Série terminée (4 cycles de 2 tomes) 8 tomes parus |
Les avis
Je me suis réconcilié avec l'œuvre de Philippe Richelle car je n'avais pas du tout aimé la version USA des secrets bancaires. Ici au contraire j'ai beaucoup apprécié les trois premiers diptyques de la série (le quatrième fait l'erreur, à mon avis de traverser l'Atlantique avec tous les clichés qui vont avec). Les trois premiers scenarii sont très bien construits avec une mention pour le premier vraiment très bon. En général les histoires financières me lassent vite. Mais ici Richelle laisse les techniques de magouilles au second plan par rapport à la trame humaine de son récit. L'auteur nous propose une galerie de personnages finement travaillée au niveau psychologique. Cela rend les situations crédibles avec des rebondissements et un suspens bien maitrisé. Seul le dénouement du troisième diptyque est un peu court avec une facilité scénaristique un peu grosse. Au niveau graphisme j'ai préféré celui de Pierre Wachs à celui de Dominique Hé dans leurs propositions semi réalistes. Chez Wachs j'ai apprécié les détails et le dynamisme des personnages ainsi que la construction assez fluide d'un scénario assez élaboré aux multiples intervenants où il est facile de se perdre. J'ai une petite réserve sur les visages un peu "cadavériques" et émaciés quelle que soit la situation. Il est parfois difficile de différencier certains personnages en costumes trois pièces. Une note un peu flatteuse mais j'ai eu une agréable surprise pour une lecture détente vraiment agréable. 3.5
2.5 J'ai trouvé les cycles inégaux. J'ai bien aimé le premier, le deuxième est sans intérêt, le troisième est mieux mais sans atteindre le niveau du premier et le quatrième est carrément hors sujet. Bref, je trouve au moins la moitié des tomes moyens au niveau du scénario. C'est intéressant de voir les manipulations et les complots bancaires, mais je ne réussis pas à m'intéresser aux personnages sauf dans le premier cycle. J'ai eu l'impression de retrouver les mêmes choses et c'est vraiment le cas avec le premier et le deuxième cycle sauf qu'en plus dans le second cycle il y avait un personnage que j'avais envie de frapper. J'aime pas trop le style des deux dessinateurs. Je trouve cela sans vie et cela ne me donnait pas envie de lire les tomes.
Je me suis lancé à la lecture du premier diptyque suite à l'avis de Mac Arthur. Ça fait un moment que ma soeur les possède, et au vu de tout le bien qu'elle en pense je n'avais aucune raison de m'y lancer à mon tour. Et malgré un apriori assez négatif j'ai fini par sauter le pas. Secrets bancaires est une série qui tente d'appâter le chaland avec un titre assez explicite. On se dit qu'on va découvrir les arcanes de la finance, être confronté à des magouilles astucieuses à la manière d'un I.R.$., et qu'il y aura même un peu d'action. Eh bien non. On est trompé sur la marchandise. C'est mou du genou. On est confronté à des personnages inintéressants au possible. Certaines scènes sont aussi fades que les personnages eux-mêmes. Par exemple, je ne vois pas l'intérêt de développer des personnages qui n'ont qu'un rôle mineur dans l'histoire. Je pense au retraité. Rien à faire de son loto. La multiplication de ces passages inutiles casse complètement un rythme déjà proche de l'arrêt cardiaque. Donc c'est long, très long. J'ai eu l'impression que ces scènes n'avaient pour seule utilité que de meubler une intrigue très peu développée. Mon impression se confirme presque tant je vois de clichés et de ficelles scénaristiques bien mal exploitées. Tout cela dénote un manque d'inspiration flagrant. Quant à l'intrigue financière en elle-même, on est loin de la richesse d'un I.R.$., bien que celui-ci pêche sur d'autres points. On sent que l'auteur n'a qu'une connaissance limitée du monde de la finance, parce que j'ai entendu de grandes phrases certes, mais de plan élaboré non. J'attendais un thriller financier, je me suis retrouvé avec une histoire très pauvre qui essaie d'introduire quelques éléments du roman graphique (la vie de famille par exemple) de façon très maladroite avec un auteur qui ne maîtrise pas son sujet. Un dernier mot sur le dessin. Les deux dessinateurs qui se sont mis à l'ouvrage n'ont pas un style fondamentalement différent. Bien que je ne lui trouve pas une réelle personnalité le dessin convient à ce genre d'histoire. Je ne lirai pas la seconde histoire que j'ai en ma possession, car d'après ma source, elle ne serait guère plus fameuse que la première. Je risquerais le cas échéant de baisser ma note.
Comptable de formation, je suis naturellement attiré par ce genre de sujet. Le blanchiment d’argent, la fraude fiscale, le détournement de fonds, ces sujets qui captent naturellement mon attention, sont ceux qu’offre la série. J’ai trouvé tous les scénarios bien construits. Ils proposent une intrigue complexe dans laquelle interviennent de nombreux personnages. Les trois premiers diptyques me semblent même très réalistes (du moins plausibles) et le quatrième, même s’il tombe dans une certaine surenchère, est digne d’un bon Largo Winch. Le fait qu’il n’y a pas de personnage récurent ne m’a pas du tout dérangé. Chaque diptyque peut être lu comme une histoire totalement indépendante, ce que j’ai trouvé bien agréable. Les scénarios sont bien centrés et je n’ai jamais eu besoin de revenir en arrière pour en comprendre les finesses. Graphiquement parlant, la série offre une petite originalité puisque deux dessinateurs s’en sont équitablement répartis les tomes. Wachs illustre les tomes 1.1, 1.2, 3.1 et 3.2, Hé se charge des tomes 2.1, 2.2, 4.1 et 4.2. Comme il s’agit à chaque fois de diptyques sans personnages récurent, cette particularité ne m’a posé aucun problème. Je préfère les tomes illustrés par Wachs mais Hé s’en sort lui aussi avec tous les honneurs. 3 petits regrets cependant : Tout d’abord, les deux premiers diptyques proposent des histoires trop semblables. Ce n’est cependant pas dramatique car ces deux scénarios sont tout de même très prenants. Ensuite, la quatrième histoire s’éloigne grandement du domaine bancaire. Le secret bancaire n’est d’ailleurs plus qu’un infime détail dans l’élaboration de l’intrigue. A nouveau, ce n’est pas dramatique en soit, car le récit est bien construit et prenant. Enfin, le style de Dominique Hé, surtout sur les tomes 2.1 et 2.2, est très froid et loin de la qualité offerte par les tomes illustrés par Pierre Wachs. L’artiste corrige cependant cet aspect sur les tomes 4.1 et 4.2, qui sont tout à fait réussis de ce point de vue. Malgré ces défauts, sans réelle gravité, j’accorde un méritoire 4/5 à cette série dont le thème avait tout pour me séduire. La qualité d’écriture, le sens de l’intrigue et le côté très limpide de ces scénarios le mérite. Quant au dessin, sans être exceptionnel, il convient bien au concept de la série et demeure constamment très lisible, ce que j’apprécie quand une série utilise beaucoup de personnages différents. A découvrir par tout amateur du genre.
Le concept paraissait intéressant au début, d'autant que le premier tome était très prometteur. Nous sommes ici en plein trafic d'argent sale via un montage financier audacieux. Le fait de mêler un père de famille ruiné qui essaie de s'en sortir est plutôt une bonne idée qui humanise le récit. Mais cela ne suffit pas... Je n'ai pas aimé : - le changement de format du premier tome au second. - le changement de dessinateur au tome 3 dont les dessins laissent vraiment à désirer. - des zones d'ombres dans le scénario, notamment la fin du tome 2. Au final, un sentiment de lecture très mitigé en ressantant une espèce de vide que les auteurs ne sont pas parvenus à combler.
Alors même que ce n’est clairement pas le type de bd qui m’attire, j’ai été agréablement surpris par le premier diptyque de ce thriller financier. Rassurons ou décevons directement : Secrets bancaires n’a rien d’un nouveau Largo winch. Ici, pas de héros type façon playboy américain, le ton est beaucoup plus réaliste, presque « social ». D’ailleurs, il n’ y a pas vraiment de héros au sens classique du terme ici, juste l’histoire d’un pauvre gars pris dans une arnaque beaucoup plus grosse que lui. Le rythme est très bon, l’intrigue est constamment relancée avec intelligence. La description de la psychologie et des motivations des personnages est plutôt fine. Tout tient la route alors que le genre (IRS, Largo Winch) nous avait plutôt habitué à nager dans l’invraisemblance la plus complète. Le dessin de Wachs est sans doute un peu figé, notamment au niveau des visages, mais ne provoque aucune aversion particulière une fois plongé dans les albums. Chose étrange : un « à suivre » arrive à la dernière page alors que ce diptyque est censé être fini… Les autres diptyques en seront-ils la suite directe ? Est-ce une erreur ? Une dernière chose à signaler si vous décider d’acheter cette série. Glénat se fout un peu du monde en changeant le format de la série dès le 2e tome... La première édition du premier tome était en grand format (format Grafica), le second tome est en petit format (Vécu). Une nouvelle édition du premier tome au format « Vécu » est ressortie en même temps que le deuxième tome…Faites donc gaffe si vous voulez une certaine uniformité dans votre collection… à moins que vous ne souhaitiez avoir la première édition…
Après avoir lu récemment Les coulisses du pouvoir, cette nouvelle série était l'occasion de découvrir le travail récent du talentueux scénariste Philippe Richelle. Premier tome d'un diptyque, "Les Associés" aborde le thème de la corruption et du blanchiment d’argent. Pour le moment, ce polar-économique ne révolutionne pas le genre et les mécanismes qui nous sont exposés relèvent plus de la magouille artisanale que de la haute finance internationale. Néanmoins, la narration est très bien construite. Les faits relatés sont très crédibles et intéressants, même s'il faut attendre les deux tiers de l'album pour que l'intrigue se fasse véritablement jour. Comme souvent le premier album sert de prologue à d'autres rebondissements que Philippe Richelle devraient développer lors dans les prochains volumes. On notera aussi un personnage principal attachant dans sa naïveté et dans la volonté qui est la sienne d'aspirer à des jours meilleurs pour lui et sa famille. Coté dessins, la mission a été confiée à Pierre Wachs lequel avait déjà œuvré sur les séries Le Triangle Secret et I.N.R.I. Au niveau des décors, le rendu est des plus agréables. Le style réaliste de Pierre Wachs lui permet d'agrémenter ses cases de nombreux détails. Cette impression est d'ailleurs renforcée par un gros travail fourni sur le cadrage et le découpage des planches. En revanche, les personnages ne sont pas fameux. Ces derniers paraissent figés, même lors des rares scènes d'action du récit. De même, leurs visages sont un peu disgracieux. Pour finir, je saluerais la mise en page très réussie de la couverture, laquelle incite à se plonger dans cet album. Une série à suivre, programmée en huit albums...
Certes, je ne suis pas un grand admirateur du dessin de Pierre Wachs (qui illustra Poème Rouge ou encore Sous la peau, le serpent, toujours chez Glénat) mais là, l'intrigue bien ficelée l'emporte vraiment sur le dessin. Malgré les sempiternels défauts (notamment au niveau des visages de femmes), j'ai été littéralement subjugué par cette histoire de copains et de blanchiment d'argent, sur un fond de mafia venu des pays de l'Est. Pris dans un engrenage infernal, Jacques Colpin, le héros, nous touche par sa naïveté et sa franchise. Ce premier tome de cette nouvelle série est prenant et bien maîtrisé. Je le conseille.
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