Le Malvoulant
En pleine nuit, sur l'ile de Noirmoutier, une étrange cérémonie doit décider qui de quatre nouveaux-nés est celui qui possède le don.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Corbeyran La Vendée Super-pouvoirs
Le lendemain, la mère du bébé élu est retrouvée en plein marais, assassinée. C'est par ce meurtre que démarre l'histoire du jeune Clément. Un garçon doté de pouvoirs de télékinésie, qui va découvrir tout au long de son enquête que ses pouvoirs vont bien au-delà de ce qu'il imagine.
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Date de parution | Mars 2006 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Le décor de Noirmoutier est original, d'emblée l'ambiance est séduisante et assez prenante, surtout dans le premier album, mais que le dessin est sombre ! Peut-être cela donne-t-il un style qui s'accorde à cette ambiance torturée, mais ça ne facilite pas toujours la compréhension avec certaines images qu'on a parfois du mal à détailler. Sinon, le dessin est plaisant, réaliste et voluptueux, il m'a rappelé un peu celui de Moreno sur Le Régulateur. Mais l'inconvénient de ce dessin en plus de son aspect trop noir, c'est les visages qui ne sont pas très jolis. Un détail m'a interpellé : je n'ai pas saisi pourquoi Corbeyran s'entête à nommer le "Goa" pour le passage du Gois ; cette chaussée submersible étant le seul lien entre l'île et le continent jusqu'en 1971, date où le pont actuel l'a remplacée, existe toujours et les balises-refuge aussi ; je l'ai souvent emprunté enfant lorsque j'allais voir mon oncle vendéen, et j'ai toujours entendu mon oncle et les gens du coin nommer ce passage "le Gois" (et non Goa), ça vient du terme local "goiser" (patauger)... enfin, je me contenterai d'un jeu de mot : passons.. Ce récit est une occasion de stigmatiser le fanatisme religieux de ce temps, les grenouilles de bénitier, l'éducation religieuse stricte imprégnées par les délires et les excès de professeurs bornés et superstitieux ; on peut au choix louer ou s'indigner sur cette réplique : "le catéchisme est une fumisterie pour gâcher la vie terrestre"... c'est à méditer. Autre détail : j'ai dans l'idée que l'échouage des baleines a pu être inspiré à Corbeyran par les baleines de l'île de Ré ; en effet, le Phare des Baleines au nord de l'île fut ainsi nommé en souvenir de centaines de baleines échouées sur la plage à l'époque romaine.. J'ai apprécié la linéarité du récit qui a quelques points communs avec certaines ambiances à la Edgar Poe et qui s'en inspire aussi pour la richesse du texte. Ce n'est pas toujours aisé avec Corbeyran qui aime les complications et autres circonvolutions hasardeuses comme c'est souvent le cas en fantastique. Mais là, il va droit au but sans s'égarer. Un récit fantastique intéressant, au final très cinématographique, et qui sait bien utiliser son décor d'île isolée et sauvage (à cette époque car aujourd'hui, elle est très touristique), mais en même temps pas inoubliable..
Une histoire mâtinée de fantastique qui se révèle être seulement dans la moyenne des productions du genre. Le cadre est celui de la Vendée et de ses mystères. Or, le principal mystère sera à rechercher du côté de Sumatra ce qui va enlever un peu de charme à la série. J'avais bien aimé le début et un peu moins la suite. Trop d'invraisemblances et des pouvoirs de télékinésie qui seront assez peu employés. Le second tome est graphiquement un peu différent du premier. Pourtant, le dessinateur et le coloriste sont les mêmes. Il y a eu des choix opérés qui ont changé la donne. Le premier tome était assez sombre au niveau des couleurs. Il y avait une ambiance un peu particulière qui s'est évaporé avec le second puis le troisième et dernier chapitre. Cela manque parfois de mouvement. Au final, même si c'est classique, cela n'en demeure pas moins plaisant à lire grâce à une intrigue à rebondissement. Efficace mais peu surprenant...
2.5 Une petite série fantastique sympathique comme sait le faire Corbeyran bien que ça ne soit pas sa meilleure. On dirait une version plus sombre de Double gauche que je préfère d'ailleurs à 'Le Malvoulant'. Ce n'est pas que le scénario soit inintéressant bien au contraire. J'ai bien aimé comment le scénariste ne fait pas inutilement traîner le mystère et donne la moitié des réponses à la fin du premier tome. Le problème vient du dessin. Durant les deux premiers tomes, je ne réussissais pas à me captiver totalement pour le récit à cause du dessin qui manque de fluidité et il y a des cases où j'avais de la difficulté à comprendre ce qui se passait. Heureusement, le dessin est beaucoup plus lisible dans le tome 3 et c'est malheureusement le tome le plus faible car on sait la solution au mystère et il ne reste que l'action.
Un petit 3/5... L'histoire me semble bien banale avec ce jeune homme échangé à la naissance à cause de ses pouvoirs latents... J'ai l'impression d'avoir déjà lu ça. D'habitude Corbeyran me surprend, plutôt agréablement, mais là j'avoue que je suis un peu déçu... On dirait presque une déviation de Double gauche, avec des circonstances différentes... Le véritable atout de la série est sans conteste le dessin de Paul Marcel. Il y a un quelque chose d'indéfinissable, il a un style vraiment intéressant. Seul hic au sujet du graphisme, les couleurs en effet pesantes et peu changeantes, qui confèrent une atmosphère très sombre à cette histoire...
Encore une série signée Corbeyran ! Et encore une fois, il s’agit d’un récit fantastique. Ce qui frappe d’entrée dans cette série, c’est le traitement graphique extrêmement particulier. D’un premier abord repoussant, on s’y plonge assez agréablement à la lecture. Il y a une forte utilisation des ombres pour donner une ambiance lourde, fantastique et on se rend vite compte que ceci correspond parfaitement à l’histoire. Par contre, après 2 tomes de ce traitement, je suis un peu arrivé à saturation et j’ai eu l’impression que cette omniprésence des ombres cachait un peu trop le dessin. Au niveau du récit, c’est purement fantastique et le lieu où se déroule les évènements est bien choisit : l’île de Noirmoutier. Ce lieu un peu reculé et l’époque fin du XIXème siècle donne une atmosphère très réussie à cette série. Corbeyran complète le tableau avec des personnages comme la belle mère dure et douce à la fois, le beau père ultra violent, le jeune homme qui se découvre un don pour la télékinésie … L’esprit général de la série est donc bien fait, les évènements s’enchaînent et nous font avancer dans l’intrigue à un bon rythme. Après la lecture des 2 premiers tomes, j’ai donc passé un bon moment de lecture, mais il manque quand même un petit quelque chose de surprenant dans le scénario pour être complètement séduit.
Corbeyran est un scénariste très prolifique et, malgré une gamme très étendue, je pense que c'est dans le fantastique qu'il peut donner toute la mesure de son talent. Cette nouvelle saga m'a plongé dans les brumes et sur les traces d'un couple aussi étonnant que sulfureux : un couple qui cherche une progéniture capable de lui succéder en matière de magie noire et de pouvoirs occultes. Attrayant comme postulat !... C'est très bon. Et je dirais même : souvent passionnant. L'histoire et l'atmosphère générale sont magnifiquement rendues au point de vue graphique grâce à la patte -assez démoniaque- de Paul Marcel. Un tout bel ouvrage qui semble inaugurer d'une bien belle série (mais dont la suite me semble tarder... y en aura-t-il une ?...) Pour les amateurs du genre... et les autres ! Ma cote personnelle : 3,5/5
Sans revenir sur l'histoire, ce premier tome m'a bien plu. Du bon Corbeyran. Je vais juste m'attarder sur le dessin. Il est déroutant dans un premier temps, car on a l'impression que l'éclairage est inversé, donnant un ensemble relativement sombre. Mais, une fois dans l'histoire, on s'aperçoit qu'il dessert bien celle-ci. La mise en place étant faite (et bien faite), il faudra réellement juger sur la suite. Je suis très optimiste pour cette série.
Outre l’histoire, ce sont tout d’abord la couverture et les dessins de cet album qui m’ont incité à le découvrir. Paul Marcel, que je ne connaissais pas, nous gratifie d’un travail graphique assez spectaculaire. De prime abord, je dirais que sa source d’inspiration est grandement basée sur les réalisations de Marc Moreno (Le Régulateur). Le trait est soigné et très détaillé aussi bien pour les décors que pour les personnages. La mise en couleur n’est pas en reste car elle conforte au mieux l’ambiance ténébreuse et mystérieuse élaborée par Corbeyran au scénario. Mes deux seuls bémols seraient peut-être un ensemble légèrement trop sombre et des personnages pas assez expressifs à certains moments. Néanmoins, je l’avoue, il s’agit là de chipotage. Côté histoire, disons d'emblée que le scénario élaboré par Corbeyran est bien mené. Les différentes étapes du récit s'enchaînent sans temps morts même si au final tout cela reste conventionnel et sert surtout à mettre en place cette série prévue en trois tomes. Un astucieux rebondissement à la fin du tome devrait donner aux lecteurs l'envie de découvrir la suite ...
Plus que le nom de Corbeyran, c'est avant tout la couverture qui m'a attiré pour l'achat de cette nouvelle série. En réalité l'histoire du jeune Clément qui va se découvrir des pouvoirs de télékinésie ne m'a pas convaincu plus que ça. Certes les dessins, et encore plus les couleurs sombres avec les nombreux jeux d'ombres m'ont plu, mais cela n'a pas été suffisant pour me faire passer un agréable moment. De plus les pages 28 et 29 m'ont paru d'un pathétique... Morceau choisi lorsque l'amie de Clément lui parle de mariage: "... je veux rester libre de mes choix... le schéma immuable de notre existence me révolte... selon un certain nombre de rites grotesques qui nous poussent vers la mort sans nous donner le choix..." Et c'est comme ça pendant deux pages. C'est quoi ce délire philosophique à deux sous. Cependant le reste de l'album n'est pas du même acabit. Bien heureusement.
J'ai vu cette bd chez mon libraire et du premier coup d’œil, cette couverture m'a sauté à la figure. Bon c'est bien tout ça mais une couverture ça ne fait pas tout ! Oui c'est vrai, mais ça vous donne plutôt une bonne indication sur le contenu de la bd, et là quand on l'ouvre on n'est pas déçu par le dessin tout en ombre de Paul Marcel. Je le trouve très maîtrisé et vraiment agréable à regarder, il se suffit presque à lui-même pour raconter l'histoire. C'est sûr on pourra peut-être critiquer ces couleurs qui n'ont pas l'air de changer d'une page à l'autre, mais c’est bien elles (avec ce fameux dessin) qui imposent le climat lourd de cette histoire, et ça c'est plutôt une très belle réussite. Pour le scénario que dire encore de Corbeyran qui n’ait pas été dit, c'est bien construit, comme d'habitude, et plein de milles trouvailles ingénieuses. Si Morvan et Corbeyran arrêtent d'écrire, la bd risque d'en souffrir ! En conclusion un jeune garçon qui se découvre des pouvoirs de télékynésie qui sont encore plus grands que ce qu'il imagine, dans le climat très approprié de la Vendée, je trouve ça très accrocheur pour un premier tome. La suite vite !
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