Un Automne à Hànôi
"Un Automne à Hanoi" puise son inspiration dans un séjour de deux mois que Clément Baloup a effectué à Hanoi.
Carnets de voyages Indochine La Boite à Bulles Les petits éditeurs indépendants
"Un Automne à Hanoi" puise son inspiration dans un séjour de deux mois que Clément Baloup a effectué à Hanoi. Cet ouvrage, il l'a conçu comme un intermédiaire entre un reportage et un témoignage. Ses histoires courtes en bandes dessinées nous font partager des rencontres, des moments touchants, des ambiances et surtout un autre vision du monde. Puisant dans ses somptueux carnets de voyage et s'inspirant de la peinture vietnamienne, Clément nous entraine dans un univers coloré et envoûtant, véritable mosaïque d'images et de sensations. Un album pictural et sensible, dépaysant et enchanteur : un véritable régal pour les yeux !
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Mars 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Clément Baloup nous propose un petit ouvrage qui sort des sentiers battus quant à la forme. Pas de bulle, un cadrage et un découpage particuliers avec certaines cases dédiées au texte. Il propose une association dessin/couleur qui doit parler au lecteur. Je trouve que cela manque de détails dans les arrière-plans. Le fond est un carnet d'anecdotes lors de ses études aux beaux-arts à Hanoï, lui le fils d'un père émigré. Ce bref regard intérieur sur le Vietnam d'aujourd'hui ( envahi par les touristes américains !), son art et sa jeunesse vaut le détour. Lecture rapide et agréable.
Bon, on ne va pas se mentir ou passer par quatre chemins : un automne à Hanoï est un carnet de voyage assez moyen par rapport à ce qui existe actuellement. On pourrait penser que peut-être à l'époque de sa parution, c'était quelque chose d'assez original mais il y a eu bien mieux depuis en la matière. On apprendra finalement pas grand chose d'intéressant sur Hanoï mise à part que certains hôteliers pourtant communistes sont plus véreux que des capitalistes et qu'on mange les chiens sans respecter ces nobles animaux de compagnie. Une société qui mange ses chiens ne recueille absolument pas ma compassion et c'est ainsi. A la rigueur, je pourrais comprendre pour des chats mais pas pour les chiens.
Ce petit carnet de route est agréable à lire. Le dessin m'a initialement rebuté puis j'ai fini par l'apprécier. Les petites anecdotes relatant des expériences ou des rencontres s'enchainent naturellement. Cette BD nous permet de découvrir certains aspects de cette culture. Au final, l'ensemble ne casse pas des briques mais offre un bon moment de lecture et un témoignage sensible et objectif d'un passage au Vietnam. L'achat est dispensable car il n'y a rien d'exceptionnel dans le fond, il s'agit surtout d'une petite BD d'ambiance.
Un automne à Hanoi fait parti de ces œuvres qui ressemble plus à des essais littéraires qu'à un genre défini et préconçu. L'auteur, nous raconte via une succession de scénettes son séjour de deux mois aux beaux arts de Hanoi. Chaque scénette ne prend pas plus de deux pages en vis-à-vis. Le rythme faussement lent est donc plutôt agréable donnant un semblant de cette nonchalance que l'on peut s'imaginer dans ce pays. Nous avons donc droit à des scènes de vie, des scènes de la vie de l'auteur. A la lecture de cet album, il ne met pas apparu que jamais les personnages ne parlaient. Tout ce fait en off. L'auteur racontant et décrivant ses propres images. Le dessin est spécial, pas particulièrement agréable mais pas désagréable non plus. Au moins est il stylé et original, sortant des chemins battus de la BD. Ce qui est de mon sens un bon point. Il est clair, sans excès, sans grande originalité dans le découpage et les cadrages. Baloup nous promène donc aux grès de ses aventures dans le VietNam d'aujourd'hui, dénonçant tour à tour le passé communiste et l'invasion moderne des touristes américains. Sans oublier de s'auto critiquer avec un bon vieux coca… Au final, la lecture est plaisante, même si elle est rapide et qu'à plusieurs reprises on aurait aimé approfondir certaines relations, certains personnages. En même temps, deux mois c'est court. Et cette bande dessinée n'est que le reflet d'une vision rapide d'un pays. Que m'en reste t il ? Un sentiment mitigé de l'auteur, entre sa passion pour ce pays qui a vu son y naître et l'énervement du à son histoire chahutée. On y sent poindre l'amour et toute la frustration qui va avec ! A découvrir sans grandes attentes.
Comme le souligne Spooky, c’est un album à feuilleter qui se lit trop vite. L’auteur nous présente en quelque sorte son carnet de route, quelques témoignages et ses impressions sur ce pays qu’il affectionne. C’est coloré, sympathique, mais c’est avec beaucoup de détachement et sans passion que j’ai parcouru ce récit à l’inverse de son autre album Quitter Saïgon. Je n’en conseille pas l’achat car le prix est un peu élevé pour une œuvre qui se lit si vite, même si c'était intéressant.
Un chouette petit album que voilà ! C'est d'abord un album à feuilleter, sans vergogne, car ses pages recèlent de jolis dessins, même s'ils manquent, à mon goût, d'ampleur. On aurait aimé que Clément Baloup se "lâche" un peu plus, qu'il croque avec moins de retenue les décors, les paysages. Ce n'est pas le carnet de croquis conclusif qui comblera ce manque, puisqu'on n'y trouve que des croquis de personnages. Cependant, force m'est de reconnaître que j'ai pris pas mal de plaisir à lire cette petite plongée dans le Hanoi contemporain, avec ses figures anonymes, ses histoires souvent justes, comme l'a souligné Ro, et ses belles pages. Seulement... Seulement c'est trop court. Les 40 pages se lisent en 10 minutes, même en prenant son temps. C'est court et c'est dommage. Mais c'est à lire !
Une BD qui ne paie pas de mine et surprend quand on la feuillète par son aspect original. Mais au final ce fut une bien agréable surprise pour moi. Un automne à Hànôi est graphiquement étonnant. Hormis quelques pages comprenant une unique image, la majorité des planches sont composées d'une grande case aux contours arrondis subdivisée en un morpion de 9 petites cases. Ces dernières se présentent ensuite soit sous la forme d'une suite d'images narratives comme dans une BD standard, soit comme des successions d'images comme autant de points de vue ou de clichés d'un endroit, ou encore sous d'autres formes et compositions assez originales. Et par moment, l'une de ces petites cases est emplie uniquement d'un texte narratif s'intégrant très bien dans le suivi visuel. Il semble que cet aspect visuel soit inspiré de l'art Vietnamien, peut-être des laques. En tous les cas, c'est une mise en page originale et réussie. Le dessin pour sa part est bon et surtout excellemment rehaussé par des couleurs fortes et de toute beauté. C'est donc un album très joli et graphiquement original tout en étant agréable à lire. Mais que contient-il ensuite ? Un carnet de voyage lui-même présenté sous une forme inusitée. Plutôt qu'un suivi chronologique d'un séjour au Vietnam, la BD est composée de courts chapitres, parfois une unique planche, présentant ce séjour sous la forme d'anecdotes, de présentations de lieux, de discussions, d'histoires qui ont été racontées à l'auteur. Ces anecdotes sont parfois amusantes, parfois fortes, parfois même cruelles, mais toutes ou presque sont très justes et pleines d'une ambiance qui permet de se sentir vraiment transporté. Seul véritable défaut de cet album, il m'a semblé trop court : moins de 40 pages sans compter les croquis en fin d'album. Outre le fait que j'aurais vraiment eu envie d'en lire plus, cela rend l'album un peu cher. Néanmoins, je vous en conseille, si ce n'est l'achat, au moins la lecture.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site