Marsupilami
Voici les aventures du Marsupilami créé par André Franquin et qui fait vivre à la mascotte de Spirou et Fantasio ses propres aventures pleines de rebondissements et de mystères.
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Albums jeunesse : 6 à 10 ans BDs adaptées en film Créatures fabuleuses (issues de la bd) Franquin Greg Institut Saint-Luc, Liège L'univers de Spirou et Fantasio Le Marsupilami Les Marsupiaux Spin-off Yann
Voici les aventures du Marsupilami créé par André Franquin et qui fait vivre à la mascotte de Spirou et Fantasio ses propres aventures pleines de rebondissements et de mystères.
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Date de parution | Octobre 1987 |
Statut histoire | Une histoire par tome (33 tomes + 1 tome 0) 34 tomes parus |
Les avis
J'ai été impressionné par l'imagination de Franquin dans la création du Marsupilami. Cet animal exotique apporte une touche d'originalité et de fantaisie à l'univers de Spirou et Fantasio. Les premiers tomes m'ont vraiment plu avec leurs histoires amusantes et leurs leçons morales. Cependant, j'ai ressenti que la série a perdu de sa qualité au fil des albums, devenant plus industrielle et moins captivante. Bien que le Marsupilami soit attachant, je trouve qu'il est mieux en second rôle. En tant que personnage principal, les aventures ont tendance à tourner en rond et manquent parfois de profondeur. Malgré quelques répétitions et un manque de renouvellement, la série conserve un charme certain, surtout pour les jeunes lecteurs. Les dessins sont vivants et la jungle de Palombie est magnifiquement dépeinte. Je dirais donc pour finir que le Marsupilami reste une lecture agréable qui divertira surtout les enfants. Je lui donne une note de 4/5 pour son impact culturel et les bons moments qu'il continue d'offrir.
Le Marsupilami est une des meilleures créations de Franquin dans le monde de Spirou : prisonnier d'un personnage qu'il n'avait pas inventé, Franquin avait multiplié les créations originales afin de pouvoir laisser davantage libre court à son imagination. Citons Champignac, Zorglub et donc le Marsupilami. Le Marsu est aussi un des rares personnages sur lesquels Franquin avait pu obtenir un contrôle total, ce qui explique la disparition de l'animal de la série Spirou par la suite quand il abandonnera la série du groom. Dans les années 80, Franquin se laisse convaincre de faire une série entièrement dédiée à ce personnage, en se basant sur les animaux découverts dans le tome 12 de Spirou, "Le Nid des marsupilamis", et une maison d'édition, "Marsu productions" est créée à cette occasion. Franquin est étroitement impliqué dans la création des 3 premiers tomes, qui sont les meilleurs d'une série qui en compte dorénavant 33(!). Je serais presque tenté de dire que c'est 30 de trop. Car les albums vont continuer à être produits de manière quasi-industrielle, avec presque un tome par an, et la qualité va s'en ressentir : les scénarios deviennent de plus en plus simplistes et infantiles, tout en étant répétitifs (en gros soit le chasseur Backalive sera contrecarré, soit les chahutas, par ailleurs présentés comme de bon gros primitifs idiots, ou bien autre chose avec le Marsu qui se trouve toujours au bon endroit au bon moment). Greg/Franquin étaient capables de pondre des bons scénarios en un temps relativement court, ce n'est pas vraiment le cas de ceux qui ont suivi. La prise de contrôle de Marsu productions par Dupuis en 2013 va accentuer ce phénomène : la série s'adresse dorénavant à de très jeunes enfants, quand des adultes pouvaient apprécier les premiers tomes.
Le marsupilami est cet animal imaginé par Franquin dans la série Spirou. C'était un élément exotique, une sorte de cavalerie écologique et pacifique qui a permis à Spirou de se sortir de situations difficiles à moindre frais scénaristique. Le marsupilami est ainsi devenu le personnage principal de la série éponyme. Achetés pour mes enfants jeunes, je relis certains opus avec circonspection et je me dis que Marsu est mieux en peluche que comme personnage principal. Je ne me permettrais pas de critiquer le dessin de Franquin et de ses successeurs, les détails de la forêt Palombienne, les couleurs les cadrages, tout est d'un très bon niveau comme d'habitude avec les séries de Franquin. Je trouve que l'action tourne en rond autour du nid de Marsupilami sans beaucoup de renouvellement. Le personnage de Backalive devient vite répétitif et lassant. L'image donnée des Chahutas est douteuse et leur langage m'exaspère tellement je le trouve bêta. La suite est du convenu, critique des dictatures sud-américaines quand elles avaient disparu, critique du système capitaliste qui fait justement vivre la série...tout cela est trop facile. Les dialogues sont vraiment limités et avoir des Houba houbi bi bi à longueur de pages est ennuyeux pour moi. Cela oblige à des textes off très présents même si beaucoup sont amusants. Cela ralentit toujours le rythme. De plus, mine de rien Marsupilami est un prédateur du haut de la chaîne, piranhas ou fourmis, alors que toute la série se moque des prédateurs et notamment des Chahutas ou des jaguars qui chassent le tapir pour nourrir leur famille. A vouloir trop bien faire on se retrouve quelquefois en contradiction.
"Le Marsupilami" est une série qui s'est perdue dans le nombre d'albums, la facilité de sortie et l'argent facile, et c'est regrettable puisque j'ai toujours une certaine affection pour les premiers albums de la série, qui restent de bonne facture selon moi. Les douze premiers albums sont, à mes yeux, de bonnes factures. Sans parler d'un chef-d’œuvre, on a des BD qui ont chacune un intérêt, une histoire pas désagréable et exploitent plutôt bien l'idée du Marsupilami. Le pollen du mont Urticando avec sa façon de montrer l'apprentissage "à la dure" des petits, Mars le noir et son message sur la différence, Baby Prinz qui moquait les dictatures sud-américaines, la question de l'or américain dans le diptyque de Boavista, les civilisations anciennes, jusqu'aux critiques du capitalisme sauvage dans Houbab Banana. Chaque album a quelques gags amusants, des bonnes idées et une petite leçon morale. Encore une fois, sans crier au grand art, je trouvais cela sympathique et agréable pour les plus jeunes. Cela dit, la série s'embourbe un peu, ensuite, dans des albums plutôt moyens et oubliables, ou le Marsupilami passe souvent au second plan face aux humains, et globalement les derniers albums n'ont pas laissés du tout de trace dans ma mémoire. Et c'est dommage, comme tant d'autres séries il aurait probablement fallu s'arrêter lorsque les idées étaient encore bonnes, et que la série ne sentait pas à ce point l'argent facile. Dommage, mais je pense que les premiers albums seraient toujours aussi bon pour les enfants aujourd'hui !
Ouais pas mal mais je ne conseille pas vraiment l'achat, tout d'abord la série est maintenant très longue, ensuite et bien comme dit plus bas tout cela s'essouffle un brin. Autant les tout premiers albums avaient du sens car le créateur originel était encore à la manoeuvre, autant la suite fait plus penser à une vaste entreprise commerciale. Maintenant je peux comprendre qu'un jeune public y trouve son compte, d'autant plus qu'une version cinématographique a vu le jour. (Sympathique initiative où notre héros n'est là que comme faire valoir). C'est d'ailleurs bien le problème que l'on a pu connaitre avec d'autres grandes séries où un personnage annexe se voyait offrir une série à son nom. Y avait il une véritable demande du public? Je n'en suis pas sûr.
Je suis absolument admiratif du travail de Franquin, et lui suis redevable d’énormément de bons moments agrémentés de grands fous rires. Et l’apparition de cette créature improbable au milieu des aventures de Spirou et Fantasio a indéniablement insufflé de la folie dans cette belle série. Mais voilà, autant le potentiel comique de la bestiole prend toute son ampleur en tant que poil à gratter, running gag annexe (comme l’écureuil Scrat dans l’Âge de glace), autant je trouve que c’est beaucoup moins bon et forcément plus restreint, lorsqu’il devient le héros de ses propres aventures. En tout cas cela prend le risque de s’essouffler très rapidement, de tourner en rond, ce qui ne manque pas d’arriver ! Alors si les premiers albums, auxquels Franquin participe, sont quand même assez drôles, l’utilisation du concept jusqu’à plus soif ensuite, licence exploitée au-delà du raisonnable, ne m’a pas attiré. Je n’ai feuilleté qu’à l’occasion certains de la vingtaine de derniers albums, et n’y ai pas trouvé grand-chose de ce qui m’avait attiré chez le Marsupilami au début. Un peu comme les Schtroumpfs, qui ont vampirisé Johan et Pirlouit, le Marsupilami aurait dû rester à sa place. Mais comme les petits hommes bleus, c’est une bestiole « bankable », une peluche qu’on va retrouver partout (dessins animés TV, cinéma : le film de Chabat m’a autant déçu que j’avais aimé son Astérix).
Ma critique porte sur les 8 premiers tomes que je possédais il y a longtemps. Et tout particulièrement sur les 4 premiers vraiment excellents. Avec Batem, Franquin et Yann aux commandes ce n'est pas étonnant. Après je m'aperçois qu'il y a ... houlala ... 26 albums ! Donc je ne sais si cette critique est valable. Mais ces albums j'ai dû les lire et les relire un nombre incalculable de fois et c’était vraiment très bon. Les dessins foisonnants de vie et de couleurs, la jungle imaginaire de Palombie, les piranhas, le nid douillet ... Cet univers était très riche et vraiment jubilatoire. Le bébé panda du 2ème tome, le rival Mars le noir, le cratère du Monte Urticando avec ses gigantesques cactus fleuris et ses innombrables dangers (léopard, insectes monstrueux, lézards ... ). L'explorateur malchanceux, les indiens ... Beaucoup d'images imprimées durablement dans ma mémoire.
Après la lecture de quatre albums. Globalement je rejoins l'avis général de chacun. Pour moi le marsupilami aurait dû se contenter de rester à sa place de second rôle comique de la série Spirou et Fantasio, car dans cette série qui lui est entièrement consacrée, il souffre d'un cruel manque de charisme. De plus les scénarios des différentes histoires, du moins pour ce que j'ai pu en lire, peinent à se renouveler et accusent un gros manque de profondeur s'avérant par la même occasion plutôt fades voire ennuyeux. Ajoutez à cela que certaines situations sont, certes, parfois comiques mais tombent trop souvent dans la répétition. Ainsi vous comprendrez qu'à mes yeux cette série reste une BD de type ultra commerciale essentiellement destinée aux plus jeunes avec des histoires aussi insipides que celles de la série télévisuelle du même nom.
Le marsupilami est un personnage qui porte en lui les qualités et les défauts de sa genèse. Né pour être un "sidekick" dans les aventures de Spirou, il va devenir un personnage principal sans en avoir le fonds. Souvent lorsqu'un auteur crée un personnage de one shot et/ou pour le faire intervenir ponctuellement dans un série, il tisse des caractéristiques rapides, pas faites pour être fouillées et avec généralement un ressort comique ou décalé de la série mère. C'est le cas ici où ce personnage, si sympathique soit-il, n'a pas d'histoire, pas de fond ni de complexité. Il devient donc difficile de s'y intéresser sur la longueur. Là où des perso principaux (je pense aux gaulois, au cow-boy à brin de paille ou même au tandem Fantasio Spirou) évoluent et prennent de l'épaisseur au fil des albums de par l'expérience qu'on leur en fait retirer, le Marsu reste un animal et la seule évolution que l'on va lui donner est une famille, juste de quoi trouver une nouvelle accroche ponctuelle. En plus, le comique marsu est visuel uniquement et devient vite répétitif de par sa nature. Reste un trait sûr et vraiment craquant, mais ce personnage aurait du rester là où il était, à savoir dans les aventure de Spirou et Fantasio, voire éventuellement se cantonner à une demi douzaine d'albums.
Je vais faire court car je n’ai jamais été un grand fan de cette série. Je sais bien qu’elle s’adresse avant tout à un public jeune, mais même dans mon enfance je n’ai pas souvenir d’avoir été très enthousiasmé par les aventures de cette drôle de bestiole. Ces histoires manquent de rebondissements si je puis dire… Tout cela est assez plat et répétitif. Le Marsupilami est un animal amusant et sympathique au premier abord, mais ces aventures tournent très vite en rond et sa conversation est tout de même un peu limitée. Bof, sans plus correspond bien à mon ressenti passé et présent…
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