Un Rubis sur les lèvres
Cavale de deux amis, amoureux criminels...
La Côte d'Azur
Marc avait rencontré Joss, une fille de la haute, complètement givrée... Il l'a présentée à son ami Simon, qui était également très attiré par la jeune femme... Mais Marc la tue accidentellement et part se réfugier dans la campagne, sur les hauteurs niçoises... Simon le rejoint, et ils tentent de franchir la frontière pour échapper à la justice française... Cette cavale les révèlera à eux-mêmes.
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Date de parution | Mars 1986 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Pas grand chose à retenir. Surtout le début est déroutant en fait car c'est un drôle de montage et de mise en page et on ne comprend pas trop. Si l'ensemble avait été ainsi la lecture aurait été bien pénible. Mais dans la suite, on revient plus dans la forme d'une bande dessinée traditionnelle. L'histoire porte sur un meurtre, l'auteur du délit allant se planquer dans un refuge avec un ami. Cela se tient bien jusqu'à la conclusion. Graphiquement le style de Baudoin n'est pas à son meilleur niveau, il faut dire que cet album est assez ancien dans son répertoire. Pas mal mais pas primordial.
« Un Rubis sur les lèvres » n’est certainement pas le meilleur album d’Edmond Baudoin mais j’ai passé un bon petit moment de lecture à découvrir cette histoire de fuite de deux hommes après un meurtre vers l’Italie. Pourtant, ça partait plutôt mal cette lecture ! Parce que j’ai été sceptique sur les motivations de la débandade des deux personnages principaux. Apparemment, la victime a été tuée accidentellement ; par conséquent, je ne vois pas trop la raison pour laquelle ils ont pris la décision de fuir vers l’Italie d’autant plus qu’ils auraient pu se livrer à la justice en ayant auparavant essayé de réunir le maximum de preuves pour en sortir blanchir ! Mais ensuite, j’avoue avoir eu du plaisir à suivre les péripéties de ces deux hommes pour essayer de passer la frontière transalpine même si le récit regorge pas mal de clichés du genre. En fait, je reconnais que cette histoire est très classique et décevra nombre de lecteurs qui recherchent un peu d’originalités. Alors pourquoi cette satisfaction de lecture ? Parce que j’ai apprécié la relation amicale et pleine de respects entre les deux principaux protagonistes. Car j’y ai aimé aussi le coup de patte d’Edmond Baudoin. Je trouve que le noir et blanc de l’auteur est parfaitement adapté à son scénario surtout que le récit nous entraîne dans l’arrière pays provençal où regorge de nombreux cols alpins enneigés (ces paysages sont de toute beauté !). « Un Rubis sur les lèvres » est un album que j’ai apprécié malgré un motif assez hasardeux sur la fuite des deux principaux protagonistes. Cependant, le tout m’est apparu assez plaisant à lire car les personnages me sont apparus attachants et parce que j’y ai aimé le graphisme d’Edmond Baudoin.
Une histoire de cavale après un meurtre accidentel, cela n'est pas très original. Et Baudoin, alors jeune auteur, illustre cette idée avec sa tendance à l'autobiographie. Mais encore une fois, cela ne rime à rien, et son histoire tourne à la mauvaise vinaigrette assez vite. Pourtant l'album avait commencé de façon étrange, sous forme de journal intime de l'un des protagonistes, puis cela bascule dans le "buddy-movie" de bas étage, difficile à suivre (Baudoin n'a jamais fait dans le linéaire) et plutôt moche, puisqu'il cherchait encore son style. A noter que l'album se raccroche à La Peau du lézard par l'un de ses personnages secondaires.
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