The Fountain

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 9 avis)

Quand un conquistador découvre Xibalda, la Fontaine de Jouvence des Mayas.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII A travers les âges Amérique centrale BDs adaptées en film Civilisations précolombiennes DC Comics Emmanuel Proust Éditions Les Mayas Vertigo

Quand un conquistador découvre Xibalda, la Fontaine de Jouvence des Mayas. Il poursuit la même quête sur 1000 ans. Sauver sa femme d'une mort certaine. Ecrit par Darren Aronofsky à la fois pour le cinéma et la bande dessinée, The Fountain, est un conte fantastique sur l'amour et la fragilité de l'existence. Une histoire sur mesure pour Kent Williams au sommet de son art.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série The Fountain © Emmanuel Proust Éditions 2006
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 9 avis)
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16/05/2006 | marcel
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Par gruizzli
Note: 2/5
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Échec pour ma part. Une chance que j'ai pu lire cette BD en médiathèque, parce que je ne l'ai pas du tout appréciée. Le premier problème vient du dessin, que je n'ai pas du tout apprécié. Mais vraiment pas du tout. C'est moche, et pour moi il semblait souvent illisible. Au final, j'ai parfois sauté des pages sans texte, parce que je ne voyais pas l'intérêt de m'abimer les yeux. C'est dommage, la couverture était attirante. Le scénario m'a paru sympathique, mais je n'ai pas aimé. Peut-être sous l'influence du dessin, mais en tout cas je n'ai pas été intéressé par la lecture. Cette quête de la vie éternelle, ces civilisations précolombienne avec tous leurs mystères ... C'est un peu trop déjà vu pour moi. Au final, je n'ai pas trouvé la BD mauvaise, elle contient des pistes, des idées, des bonnes choses. Mais je n'ai pas aimé, tout simplement. Elle m'est passée complètement à côté. Essayez toujours, vous verrez bien ce qu'il en est pour vous

26/01/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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L'immortalité est au centre de cette oeuvre singulière. Qui n'a pas rêvé d'avoir la vie éternelle ou de pouvoir sauver l'être aimée d'une mort certaine ? Un homme essaye de défier les lois de la nature ainsi que la religion afin de braver tous les interdits. Cela pourrait paraître presque de la science-fiction. Or, je viens de lire dans un magazine scientifique qu'il existe désormais un être vivant capable de se régénérer éternellement. Il s'agirait d'une variété de méduse : la Turritopsis nutricula qui commence à proliférer sur toutes les mers chaudes du monde. Turritopsis nutricula est à ce jour le seul animal connu capable de retourner à sa forme juvénile après avoir été sexuellement mature, grâce à un mécanisme cellulaire. Bref, il existe quelque chose capable d'inverser le processus de veillissement ! Les scientifiques et autres généticiens pourraient peut-être en tirer quelque chose un jour pour l'appliquer sur des êtres humains pour garder une jeunesse éternelle. La recherche n'est qu'au début d'une longue épopée. En attendant, on devra faire un trajet entre la mort et le deuil ! Après 2012 et la fin du monde annoncé dans leur calendrier ancestral, les Mayas nous pondent l'immortalité au travers un arbre de vie ! Ils sont quand même forts ces Mayas ! Cette bd fait preuve d'une audace graphique qui a son originalité mais qui pourra rebuter plus d'un lecteur. Il y a comme une espèce d'allergie aux conventions du genre. Cette ambition aveugle trop sophistiquée semble en effet demesurée. Le résultat désoriente au niveau spatio-temporel : c'est certain ! Au-delà de ce voyage initiatique envoûtant, "The Fountain" apparaît presque comme un poême intimiste et mystique pour les uns, mais également emphatique et fumeux pour les autres. La réalité se situerait plutôt à mi-chemin. C'est sans doute un peu trop psychédélique à mon goût. J'aurais apprécié quelque chose de moins alambiqué et qui reste logique. Ce n'est pas la réussite absolue au nirvana de la raison ! Bon, on a quand même évité le discours larmoyant de l'histoire d'amour ! Symbolisme et esthétisme se marient très bien pour nous offrir une qualité rare qu'il faut être capable d'apprécier. Ce n'est pas donné à tout le monde à commencer par moi-même !

29/03/2010 (modifier)
Par hevydevy
Note: 3/5

Comme certains ci-dessous, je suis venu à cette BD en ayant entendu parlé du film d’Aronofsky (que je n’ai pas vu), auteur dont je pense le plus grand bien. Comme Alix, j’ai été amené à relire la BD (tout du moins les deux premières parties), mais surtout parce que je n’arrivais pas à bien saisir les enchaînements de l’histoire et ce qui relie entre elles les différentes parties (même en connaissant d’avance le pitch, des réincarnations amoureuses pour faire TRES raccourci). Et il faut dire que dans les séquences galactiques, le dessin n’aide pas beaucoup à la compréhension du sens. Cela fait une vingtaine d’année que je n’avais pas lu une BD dessinée par Kent Williams (Havok & Wolverine : Meltdown, en 4 tomes aux éditions USA), et si j’ai reconnu sa touche lors des séquences peintes (la première partie avec les conquistadors), ses parties épurées m’ont quelque peu décontenancé au début. Et puis petit à petit, j’ai été amené à apprécier aussi ces passages, généralement les plus chargés en émotion. Mais, quand même, entre un magnifique Wolverine peint (bedonnant et en marcel) et ces successions d’esquisses (j’ai pensé à une période de Picasso), j’y retrouve moins mon compte. Globalement le plaisir de lecture n’était pas tout le temps au rendez-vous (dur dans ces cas là de conseiller l’achat), mais je suis assez intrigué pour vouloir essayer l’expérience cinématographique.

18/06/2008 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
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Après avoir vu le film que j'ai grandement apprécié (ainsi que tous les autres de Darren Aronofsky), lire cette oeuvre me paraissait indispensable tant les deux médias sont indissociables et différents dans le traitement de leur thème : Profiter de l'être aimé lors de son vivant ! Pour ce faire, 3 époques sont utilisées, l'âge des conquistadors, le temps présent et le futur cosmique ne sont que là pour mettre en lumière l'amour éternel de deux êtres (magnifiquement représentés par une couverture des plus réussies). Ce qui peut paraitre très confus au premier abord prend toute son ampleur au fur et à mesure que l'histoire se développe, le tout dans un état contemplatif et poétique fort réussi... Le dessin de Kent Williams est assez déconcertant, mélange de peinture, ébauches et visages grimaçants, pas si sur que tout le monde s'y retrouve au premier abord et pourtant ce dessin d'abord éprouvant devient de plus en plus familier avec un style encré différent selon les époques de la quête de Tommy qui s'est mis à défier la mort pour sa belle... A lire ou à voir, The Fountain est un petit bijou quelque soit le média ...

12/05/2008 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
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Moi j’ai beaucoup aimé, mais il faut avouer que c’est un peu confus… le début est assez classique, mais l’histoire bascule assez rapidement dans l’incompréhensible, avant de s’éclaircir petit à petit, au fur et à mesure que l’on comprend que l’on suit le même personnage à des époques différentes. Au final, je pense avoir (presque) tout compris, et je garde une impression très positive. L’ensemble est très poétique, onirique et touchant. Le dessin est spécial, et peut paraître approximatif sur certaines cases, mais dans l’ensemble il est magnifique, et rappelle un peu le style de Dave McKean, dont je suis un grand fan. Bon, par contre je me doute bien qu’il ne sera pas du goût de tout le monde, à vous de feuilleter pour vous faire une idée. Voilà, je reste sur une impression très positive donc. Je n’aime pas particulièrement les histoires trop compliquées, mais si « The Fountain » est souvent à la limite de la compréhension, on ne décroche jamais complètement. J’ai relu cette BD deux fois de suite avec beaucoup de plaisir, ce qui m’arrive rarement… un bon signe quand même non ? :)

04/06/2007 (modifier)

Sans hésitation la plus belle oeuvre de Kent Williams ! Parce qu'il y étale tout les styles graphiques, de la peinture nerveuse et léchée au trait encré à la limite du croquis, et que ces différentes ambiances ne sont pas gratuite mais bien intégrée au récit, c'est ce qu'il fallait pour cette histoire virevoltante d'amour fusionnel entre 2 personnages à travers les âges. La bd possède un rythme hypnotique et contemplatif un peu comparable aux films de Terence Malick par exemple.

02/05/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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La quête de l'immortalité est-elle soluble dans la civilisation maya ? "The Fountain" a une histoire particulière. Au départ la réalisateur Darren Aronofsky (Pi, Requiem for a dream) voulait en faire un film. Mais refusé par nombre de studios, son histoire devient un scénario de BD. Quelques années plus tard, contre toute attente, le scénario est accepté, et les deux oeuvres (film et bande dessinée) sont sortis presque simultanément en cette année 2006. "The Fountain" est une histoire partie hier, mais arrivée demain. Un Conquistador découvre une fontaine de jouvence maya, Xibalda, qui permet de renaître. Le conquistador est aspiré dans les méandres du temps, devient un cancérologue en 2005, puis un explorateur dans le futur. Mais tout au long de ces 1000 ans de vie, un seul but l'anime : sauver sa femme de la mort. "The Fountain" raconte une histoire ambitieuse, aux fortes tentations bibliques, avec nombre de figures classiques. Mais cette histoire, hélas, ne s'est pas donné les moyens d'être comprise par tout le monde. Propos embrouillé, découpage nébuleux, on se perd bien vite dans cette quête cosmogonique. Aronofsky, pourtant, s'était adjoint les services graphiques de Kent Williams, considéré comme un maître du comics. Mais son style torturé, esquissé, ne plaira pas à tout le monde. A essayer avant d'acheter.

02/10/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 2/5

Un album qui a de la gueule, paré d'une couverture de toute beauté, dont le contenu est moins riche que ce que l'on est en droit d'espérer. Pour la petite histoire, The Fountain devait être un film écrit et réalisé par Darren Aronofsky, pour de multiples raisons, le film a été abandonné, Aronofsky a donc donné vie à son projet sous forme de BD, il s'est collé au scénario et c'est Kent Williams qui a pris les pinceaux. Aujourd'hui les choses ont changé (les voies d'Hollywood sont impénétrables) et la production du film est finalement relancée... Il n'empêche que la BD existe bel et bien, une BD qui s'annonce profondément poétique et visuellement recherchée, mais bien trop nébuleuse pour convaincre. L' histoire qui rebondit dans le temps au fil des époques, qui suit la destinée d'un homme prêt à l'impossible pour sauver la vie de sa bien-aimée, est assez compliquée, le départ est confus, on a l'impression de s'y perdre, il est difficile de relier immédiatement tel ou tel personnage avec sa destinée... Et même si au fil des pages ça s'éclaircit, on garde une impression de lecture brouillonne, du coup cette BD ne passionne pas vraiment. Dommage, car le scénario ne manque pas d'originalité, les dessins de Kent Williams, pour peu que l'on apprécie son style, sont vraiment beaux. Peut-être un peu trop fantaisiste, un peu trop difficile d'accès pour être totalement réussie, cette BD ne manque pas de force, mais n'est pas pour autant réussie. Si je garde le souvenir de quelques pages magnifiques, je ne pense pas pour autant avoir envie de relire cet album de sitôt, je m'abstiendrai donc d'en conseiller l'achat. JJJ

28/08/2006 (modifier)
Par marcel
Note: 4/5

Je ne connaissais que "Pi" du cinéaste Aronofsky, j'ai pas vu "Requiem for a dream". Sans me vanter, j'avais pas compris grand chose. Mais je m'étais laissé happé par l'ambiance. Là, The fountain est tout de même un peu plus compréhensible : un conquistador part à la recherche de la source de vie éternelle chez les Mayas. Mille ans plus tard, on le voit dans l'espace on sait pas trop où (là, c'est pas la partie la plus claire de l'album). Enfin, à notre époque, un chercheur (le même personnage, on ne sait pas trop au début comment) essaye de sauver sa femme malade. Si ce "pitch" fait un peu bordélique, la lecture de cet album amène une poésie et des moments d'émotion assez réussis, aussi (surtout ?) grâce aux dessins de Kent Williams. A classer dans la famille de Dave McKean ou, plus éloigné, de Bill Sienkiewicz, Williams alterne des cases à la limite de l'hyperréalisme et d'autres beaucoup plus brutes, dessin juste au crayon et corps déformés, pas très loin d'Egon Schiele. Par dessus, des couleurs dont la palette surprend par sa justesse rare et l'alternance des grands à-plats avec des modèles plus travaillés. Bref, un beau voyage, pour peu qu'on se laisse porter. Info accessoire : la réalisation de la BD a permis de relancer en parallèle la réalisation de film qu'était le scénario d'origine. Il sort en France en Novembre, avec Hugh Jackman (Wolverine) dans le rôle principal. Pour voir le trailer, c'est ici.

16/05/2006 (modifier)