Shigurui
L'esthétique de la cruauté.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Akita Shoten Le Japon historique Les petits éditeurs indépendants Samourai
L'esthétique de la cruauté. An 6 de l'ère Kanei, au début de la période Edo, dans le château de Suruga. La première rencontre d'un tournoi qui, en dépit de toutes les lois en vigueur, propose des combats à mort, oppose pour la dernière fois deux puissants guerriers dont le passé est aussi beau et cruel que les stigmates qu'ils portent. Un auteur de manga génial décide de s'attaquer à l'oeuvre interdite du dernier géant de la littérature des samouraïs, pour donner naissance à une gigantesque tragédie d'époque avec comme héros la cruauté elle-même ! Texte : éditeur
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Date de parution | Février 2006 |
Statut histoire | Série terminée (Terminée en 15 tomes pour l'édition originale) 10 tomes parus |
Les avis
Pour moi, il s'agit purement et simplement d'un chef-d'œuvre. Je pourrais développer en parlant du contraste entre la perfection subtile de la narration et le propos malsainement réaliste, et toutes sortes d'autre trucs qui font malin, mais ça ne servirait à rien. Cette BD montre le japon des samouraï sous un aspect parfait : comment tuer avec style. La différence entre l'acte et ses conséquences. Et quels cadrages, quelle mise en scène, quelle mise en page... voilà...
Ahhhh ce Japon traditionnel si paisible avec ses cerisiers sous lesquels se battent ces samouraï avec de jolies armes blanches bien pratiques pour éventrer les corps, charcuter les bras, couper net les têtes de ses adversaires ! Ahhh ces jardins et cours intérieures avec ces jolis agencements de pierre sur lesquels giclent le sang frais d’être humains à l’agonie ! Au programme : le corps humains dans tous ces états… Ca charcute et ça gicle à tous les étages. Bourrin ? Mais non… disons tout de même qu’une petite attirance pour le gore est tout de même nécessaire à la lecture de ce manga. Je crois tout simplement qu’à titre personnel l’équivalent au cinéma me ferait gerber… En manga, je trouve ça amusant. Pourtant qu’est-ce que c’est sombre ! Ils rigolent pas beaucoup, ces samouraï... La narration est plutôt touffue, on est en plein dans une certaine tradition japonaise qui imbrique les histoires les unes dans les autres. Comme dans le film « Contes de la Lune vague après la pluie », on a la sensation de rentrer sans cesse dans des récits secondaires et des digressions desquels on ne sort jamais. C’est finalement assez original… Le deuxième tome a encore renforcé mon intérêt et je lirai la suite avec plaisir et joyeux dégoût.
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