Catherine Sévère

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Catherine est une dominatrice en tous lieux : à son travail, chez elle, partout, elle domine hommes et femmes.


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Style Atome

Catherine est une dominatrice en tous lieux : à son travail, chez elle, partout, elle domine hommes et femmes. Et à la moindre petite faute de l'un ou de l'autre, elle n'hésite pas à faire subir au pénitent ou à la soubrette soumise les humiliations Sado-Maso que son imagination fertile lui dicte. BD erotico-comique pour se moquer gentiment des amateurs de Sado-Maso et de bondage.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 1993
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Catherine Sévère © Albin Michel 1993
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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23/05/2006 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

François Thomas n'a pas beaucoup abordé la BD car il travaille dans la publicité, mais à chaque fois qu'il l'a fait, c'était toujours amusant. En 1994, je ne sais pas si j'ai lu des passages dans L'Echo des Savanes de "Catherine Sévère", mais je sais que quand j'ai découvert cette Bd, ça m'a beaucoup amusé parce que ça parodiait le SM, genre que je n'aime pas spécialement dans la BD érotique. Ce qui était intéressant aussi, c'est le trait de F. Thomas qui avait changé depuis Stan Caïman qui était volontairement épuré et caricatural pour coller aux années 80 et au style branché de l'époque ; ici, il est moins grossier, toujours un peu anguleux, mais plus soigné, plus sophistiqué, plus classe... La bande affiche un ton recherché à la limite de l'humour, car elle est destinée à se moquer du SM en franchissant quelques limites, et a recours a du nu facile et nombreux, ça vire assez vite au répétitif, c'est ce qui la dessert un peu. Sinon c'est une Bd érotique pas si courante, une sorte de curiosité moins connue que Stan Caïman. Vu qu'il n'y a qu'1 seul album, ça peut s'essayer.

27/04/2014 (modifier)
Par McClure
Note: 2/5
L'avatar du posteur McClure

Marty McFly prend la DeLorean et revient sur les pas de sa jeunesse. Ah le bon goût des 80's, rappelé ici par le dessin, tant dans sa réalisation que dans les détails (tenues vestimentaires notamment). Ici on est plus dans l'humour que dans l'érotisme pur et dur, même si les gags tournent bien évidemment autour de la soumission et du SM. Le but est plus de choquer la bourgeoise en cherchant l'humour trash que d'émoustiller. Le rôle est partiellement rempli. Partiellement car oui c'est plutôt drôle, mais tellement répétitif que passé 10 strips, on a tout vu. Au mieux l'auteur aurait pu nous faire un Art Book des Punitions et Dépravations, ça nous aurait évité de se lire les prétextes à qui composent ces albums. Bien moins bon que Stan Caïman.

24/11/2012 (modifier)
Par Chevy
Note: 4/5

Très drôle, débile à souhait, sans prétention, une vraie BD détente (pas trop rapide). Un dessin original et soigné, une colorisation équilibrée, un peu d'imagination dans chaque planche, des situations totalement irréalistes, de l'érotisme vraiment léger et suggéré, des textes brefs. Une dominatrice à posséder.

22/04/2011 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Note approximative : 2.5/5 Cet album est plutôt une BD humoristique mais le sujet et l'abondance de femmes nues, d'hommes "dressés" et de scènes de bondage m'obligent à la classer en érotique. Le dessin est plutôt sympathique. Ligne claire, traits anguleux, il a une esthétique épurée et assez typée fin des années 80. En tout cas, il se lit bien et n'est pas désagréable du tout à regarder même s'il est un peu froid. L'idée de cette BD, ce sont des gags en 2 planches, une planche où Catherine Sévère, la dominatrice par excellence, trouve (facilement la plupart du temps) un ou plusieurs reproches à faire à untel ou unetelle et la planche suivante composée d'un unique grand dessin où Catherine met en pratique la punition qu'elle a imaginée pour châtier la, le ou les coupables désignés. Le ton est à l'humour, les hommes et les femmes se pliant un peu trop docilement à cette dominatrix sadique. Et le gag vient toujours sur la dernière planche, quand on voit le nouveau suplice que Catherine a imaginé et les dialogues cinglants et souvent à double sens qu'elle assène alors à sa ou ses proies. Sincèrement, j'ai pas mal pouffé de rire pour les premiers gags, l'effet de surprise jouant. Il y a de l'imagination et les répliques sont assez bonnes. L'ennui, c'est que, outre deux ou trois gags un peu crades, c'est strictement le même type de gag qu'on voit répêté toutes les 2 planches. Au bout d'une cinquantaine de pages de l'album, ça devient franchement lassant même si le sourire reste un peu de la partie. En outre, cet album, épuisé maintenant, était quand même vendu nettement trop cher pour ce que c'était.

23/05/2006 (modifier)